Marie Galante, Tome 1

Il s'agit, en quelque sorte, du roman de la passion ; d'une passion qui n'est justifiée que par la beauté sauvage d'une fille de Macédoine, et cela en dépit de mille et mille raisons qui, normalement, devraient la condamner. Mais rien, aucun danger, même pas les menaces de mort de celle qui est aimée, n'arrive à désarmer Jean Leclère. Il est complètement sous l'emprise de cette femme qui, elle, ne songe qu'à la vengeance et qui, constamment, le déroute par ses différentes attitudes. Mais par quoi sont dictées ces attitudes ? Qui pousse Stenia à agir comme elle le fait ? Et, au fond, quel dessein nourrit-elle vraiment, lorsqu'elle engage celui qui ne voit que par elle dans une expédition périlleuse au fond des sombres montagnes du Pirim, où le redoutable comitadji Vanché Mikaïloff se chauffe au feu de bois, tenant tête à ses ennemis, ses rivaux, et même à la troupe officielle ? Dans un décor d'une brutalité jamais encore décrite, Robert Gaillard a fait vivre des héros qui ne sont nullement imaginaires. Ce récit historique se déroule en 1934, et s'il n'a plus aucun lien avec les événements qui peuvent se dérouler aujourd'hui sous le même ciel, il n'en est pas moins rigoureusement exact et a été vécu. C'est donc dans un cadre nouveau, sous une nouvelle latitude, que nous emmène cette fois l'auteur de "L'homme de la Jamaïque" et de maints autres romans, tous aussi passionnants, et qui ont groupé un si large public. L'atmosphère mystérieuse, trouble, angoissante, dont il a si bien enveloppé son intrigue et qui ne s'éclaire brusquement qu'aux toutes dernières lignes - et de quelle façon tragique ! - tient constamment en haleine. Et le lecteur fait, avec l'auteur, un merveilleux voyage dans des sites pour ainsi dire inconnus, inviolés, et qui semblent cependant être les plus beaux du monde.

Stenia

Durant vingt ans, Marie et Jacques du Parquet - aujourdu'hui disparus - on lutté follement, héroïquement pour garder la Martinique à la France et la léguer à leur fils. Tumultueuse, splendide et riche Martinique, objet de toute les convoitises étrangères...Et en cette année 1663, l'île semble paisible. À dix-sept ans, le jeune Jacques du Parquet poursuit son éducation de cavalier et de soldat sous l'affectueuse tutelle du Capitaine Le Fort, l'ami de toujours, l'ex-corsaire devenu sage. L'adolescent bientôt gouvernera.Les nouvelles de France sont rares et personne ne se doute qu'à Paris le dangereux Réginald de Maubray - qui sert en secret l'Angleterre - complote. Et réussit à tromper Louis XIV...La terrible épée de Le Fort pourrait bien avoir à reprendre du service!

L'Heritier des Isles, Tome 1

Qu'importe au valeureux Le Fort d'avoir, en combattant l'Anglais, perdu un oeil et le bras droit! À l'épée, au pistolet, sa main gauche fait merveille... Que lui importe d'être prisonnier de ces Anglais à Saint-Christophe! Il s'échappera, à n'importe quel prix... À la Martinique, il le sait, Marie du Parquet a besoin de lui. Son pouvoir est en danger...Le Fort feindra donc d'entrer dans le jeu perfide de Maubray, l'homme de Cromwell. Il sera son émissaire à la Martinique auprès des colons qui complotent contre Marie...Belle occasion pour le fidèle, capitaine de châtier ces traîtres: d'un coup d'épée, d'un seul, il leur coupe une oreille.Contre ce bandit inconnu, au visage caché par un bandeau, contre ce "chasseur d'oreilles", le gouverneur Merry Rools mobilise ses troupes. Mais capture-t-on un Le Fort?

Capitaine Le Fort, Tome 2

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

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La muraille d'émeraude

C'est dans l'atmosphère ensoleillée, au milieu de la riche végétation tropicale de l'île des Antilles de Trinidad, que se déroule aujourd'hui le roman de Robert Gaillard. Il y a là un pensionnat de jeunes filles, tenu par un homme assez austère, imbu de principes de morale, et par sa soeur, créature étrange, volcanique et fantaisiste, qui souffre d'un mal indéfini qui ne l'empêche pas de chercher un mari. Le récit commence au moment où arrive un professeur de sciences venu de Londres. On a fait appel à lui, parce que le précédent professeur, homme perverti, aux moeurs dissolues, a disparu à la suite d'un coup de tête, pense-t-on. Le nouvel arrivant vient, lui, chercher l'oubli d'une aventure matrimoniale qui s'est terminée par un divorce et, s'il subit les premières satisfactions du dépaysement, le voilà tout à coup plongé au coeur d'un drame : son prédécesseur n'a pas disparu volontairement : il a été assassiné. Michaël Merwyn voudrait bien rester en dehors de l'enquête qui va s'ouvrir, mais l'enchaînement normal des faits l'oblige à prendre une part active aux investigations policières. Il ne pourra pas tolérer qu'un innocent soit accusé. Un innocent qui avoue - en état de psycho-narco-analyse - c'est-à-dire au cours de l'épreuve du « sérum de vérité ». Il établira l'innocence du directeur du pensionnat, en apportant la preuve qu'on ne peut tenir compte des aveux obtenus à l'aide du sérum de vérité, et, bien plus encore, que cette épreuve risque d'avoir des suites funestes pour le sujet. Tout rentrerait dans l'ordre, si cette prédiction ne se réalisait pas. À partir de ce moment, Robert Gaillard aurait pu écrire un chapitre de roman noir, mais il s'y est refusé pour ne pas abandonner son dessein, qui était de montrer que si la science apporte à l'homme d'immenses possibilités, elle n'en reste pas moins parfois dangereuse entre des mains inexpertes. Ses ressources sont innombrables pour sauver l'être humain, et certaines substances peuvent, comme le bistouri au cours d'une opération chirurgicale, épurer une âme, la guérir, mais elles peuvent aussi détraquer l'admirable mécanique. Une charmante et angoissante idylle se noue au milieu de cette atmosphère dramatique, et c'est encore une âme inquiète et fragile qui sera sauvée, grâce à la science de l'hérédité. On pourrait situer ce roman à mi-chemin entre le détective novel et le roman psychologique, ce qui représente un double mérite assez rare, il faut l'avouer.

Le bistouri de l'âme

Au moment où les Parisiens prenaient la Bastille, à six mille kilomètres de là, à Saint-Domingue - qui serait plus tard Haïti - les Mulâtres affranchis se soulevaient également, bien que pour des raisons différentes, contre les Colons blancs. Tout naturellement, les Noirs entraient à leur tour en rébellion pour secouer le joug de l'esclavage. Les mours antillaises avaient atteint à cette époque un degré de débauche et de perversion effarant. Des chroniqueurs parlent de "transports vertigineux de volupté", de "sensualité, de lascivité, d'érotisme permanents...". L'un d'eux va jusqu'à écrire qu'il "serait plus facile de trouver un plant d'ananas à Dunkerque qu'une pucelle de quatorze ans à Saint-Domingue, tellement les petites filles, même impubères, servent au libertinage des créoles et même des jeunes esclaves". Aussi, en retraçant dans ces pages la vie de deux jeunes filles blanches, Coralina et Rosette, cousines, mais de natures essentiellement opposées, Robert Gaillard, l'auteur du célèbre "Marie des Isles", nous fait-il un tableau hallucinant de ce tourbillon gigantesque de sang et de mort dans l'ivresse envoûtante, souvent savoureuse, jamais vulgaire, des débauches, des facilités de la chair, et au-devant de laquelle chacun court avec une volonté éperdue de jouissance, de dévergondage et de luxure. À travers les portraits de deux jeunes femmes superbes, on voit que le chemin de la liberté passe par les carrefours de la volupté et de la haine. C'est là un roman d'une authenticité historique rigoureuse, doué d'un pouvoir d'évocation quasi magique dans une atmosphère de sensualité inoubliable, tantôt délicate, tantôt brutale.

Marie Galante, Tome 1

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