Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Le judoka viendra ce soir

Sursis pour le Judoka

Le réacteur hurle et l'appareil s'élance sur la piste aveuglante de soleil. 110 noeuds. Le pilote tire sur le manche, rentre le train, les volets, prend de la vitesse. Dans les écouteurs, il entend la tour de contrôle qui continue de l'appeler pour l'avertir que la voie n'est pas libre, qu'il n'a pas le droit de décoller. Alors, il change de fréquence, appuie sur la touche guard de son poste. Tout là-haut, dans la lumière bleue, il aperçoit nettement les traînées blanches du bombardier atomique qui suit sa route à 50.000 pieds d'altitude. Le pilote, c'est Hugues Briand, le CASCADEUR. Aucune caméra n'est braquée sur lui et il n'est pas en train de tourner les effets spéciaux d'un film d'action. Seul, au-dessus des plages où rêvent les vivants, il chasse l'avion porteur de mort...

Le cascadeur attaque

Mexico. Octobre. Les Jeux Olympiques. Un athlète parmi d'autres athlètes. Il représente la France en lutte libre. Mais sa vraie spécialité, qui ne figure pas au programme de 1968, c'est le judo. Il s'appelle Marc Saint-Clair. A des centaines de kilomètres de là, dans la jungle du Yucatan, un autre homme, mal assorti aux pistoleros noirs de sueur et bardés de cartouchières qu'il conduit, car il est le riche descendant du conquistador Cortès. Sa spécialité : la guerilla. Deux hommes étrangers, également jeunes, également généreux, qui auraient pu être amis. Et pourtant, ils vont se combattre. Tout cela, parce qu'une fille nommée Destinée va faire se croiser leurs chemins. Une histoire d'espionnage pas comme les autres. Une histoire d'hommes, brûlante comme un western, impitoyable comme un duel. Une histoire de l'amitié aussi, car Marc Saint-Clair ne défendra pas sa seule liberté, mais celle de ses compagnons, trois autres athlètes enchaînés dans un village maudit. Tel est le JUDOKA DE MEXICO.

Le judoka de Mexico

Le judoka chez les ombres

Tahiti... Fermez les yeux. Qu'est-ce que ce nom évoque pour vous ? Un bouquet de cocotiers plongeant vers l'écume d'une plage, une vahiné lissant ses cheveux ? Maintenant, ouvrez les yeux et suivez Marc Saint-Clair, le Judoka, dans sa nouvelle aventure au bout du monde. Vous commencerez par entendre sur le sable crisser le danger et vous finirez par étouffer dans ce paradis du Pacifique, mais de toute façon, vous voudrez accompagner jusqu'à la fin le Judoka dans son combat contre l'une des organisations d'espionnage les plus terrifiantes.

Le judoka du bout du monde

Prévenez le judoka

Pour l'armée, il était un officier perdu. Pour les habitants de l'île où il a échoué, il est El Capitan. Il aime ce surnom qui n'est, après tout, que la traduction de son grade. Parce que le fait qu'on ait pensé à traduire lui prouve qu'il est accepté. Et à son stade, être accepté, ça a son importance. Il s'est inventé une nouvelle vie. Il finirait par y croire quand une jeune femme, comme ça, un beau matin, vient lui rappeler l'ancienne, celle qu'il a voulu oublier : celle des missions et du renseignement, celle de la lutte et de l'amitié. Cette fois-ci, c'est un officier, perdu, lui, au Biafra et blessé, qu'il s'agit de retrouver et de ramener car il est porteur d'un document d'une importance extrême pour les services spéciaux occidentaux. Et c'est sur lui, Gwen Kermarie, qu'on compte pour faire ce travail. Il s'insurge, envoie la messagère à tous les diables. Mais elle n'a pas que ses charmes pour le convaincre. Elle possède le seul argument capable de faire réfléchir Gwen et de le transformer en « mercenaire sans solde ». Cet officier blessé qu'il faut retrouver, c'est Saint-Preux. Son ami. Un homme qui, une nuit d'embuscade, lui sauva la vie...

Le judoka viendra ce soir

Résumé

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