Mon bruit. Chroniques de l'effroi III

Publié par Éditions Du Noroît

Résumé

Troisième volet de la trilogie "Chroniques de l’effroi", après "Mon nom" et "Mon visage", "Mon bruit" poursuit, non sans ironie, une aventure toute personnelle, autobiographique, soit d’aller au « néant essentiel » puiser sa propre richesse insondable. Ainsi, dans ce triple effroi que constituent ces chroniques, après le « je » et sa « représentation », c’est au « discours » que "Mon bruit" se confronte ou s’attèle. Le bruit n’est pas moins déterminant pour la constitution et surtout la résistance de l’identité : le corps parle de multiples façons : paroles, pleurs, râles, bruits du corps comme tels…« Contre les bruits, mon bruit » (H. Michaux), lit-on en exergue. L’enjeu de ce troisième volet se joue de la narration des deux premiers livres. Ici, le poème est bref, à la manière d’un cri, parfois plus long comme une litanie ; parfois répétitif, à la manière du sanglot ou du rire – tout un travail du rythme et du vers qui s’offre en écho à l’ironie autobiographique. L’effet déstabilise, tant le poème scande une nouvelle fois des propos des deux premiers livres, mais dans une forme à la fois syncopée et percutante.

La marche de l'aveugle sans son chien

Histoire du vent

Le poème est une maison de bord de mer

Les écrits. No. 131. Mars 2011

Mon bruit. Chroniques de l'effroi III

Les écrits. No. 140. Mars 2014

Le poème est une maison désormais inhabitée

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