Lecture de l'evangile selon st-jean

Saga épique animée du souffle des plus grandes épopées, Les Orphelins du Tsar déroulent deux récits parallèles. L'un, proche de nous dans le temps puisqu'il se situe au début des années 1990, coïncidant avec la chute de l'URSS, relate la rencontre au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois, haut lieu de l'Emigration russe situé près de Paris, de deux jeunes gens issus d'une même famille dont les événements historiques ont séparé les deux branches. Lui, Sergo, ex-agent du KGB et officiellement attaché culturel, rencontre sa cousine Ouirko, journaliste française, l'un et l'autre ignorant le lien de parenté qui les unit. Tout les oppose a priori, lui l'apparatchik, elle la jeune femme élevée dans la plus pure tradition orthodoxe de la Sainte Russie. L'autre récit retrace la Révolution russe et ses soubresauts, à travers l'histoire des fondateurs des deux branches de la famille Psarsky, Basile et Volodia. Basile le très pieux, fidèle au Tsar et aux valeurs qu'il incarne mais qui adhère bientôt à la vague révolutionnaire qui submerge son pays et devient même commissaire du peuple. Volodia, son frère, le progressiste, libéral et libre-penseur, qui au contraire est épouvanté par la tournure que prennent les événements et hissera haut l'étendard de la fidélité à l'Empereur, allant même jusqu'à tenter de délivrer la famille impériale retenue prisonnière. Alternant avec brio les deux récits, Vladimir Volkoff donne vie à cette famille confrontée tour à tour à un monde idyllique et sanglant.

Les orphelins du tsar

Un violoncelliste rencontre dans le métro parisien une jeune fille qu'il aimajadis et qui mourut. 
La suivant au-delà de la dernière station, il découvre un monde parallèle, infernaL où les morts vivent pour servir leur Prince. 
Métaphore des villes sans âme, du monde présent vampirisé par la technologie, ou tout simplement mythe éternel de l'humanité, Métro pour l'enter a obtenu le prix Jules Verne en 1963.

Métro pour l'enfer

"Ma lecture romanesque la plus savoureuse depuis des mois... C'est un bouquin épatant. C'est aussi une invitation constante à réfléchir, à briser les miroirs, à arracher les masques, à n'être pas dupe."(François Nourricier, Le Figaro Magazine)"Volkoff n'est pas qu'un conteur, qu'un habile "monteur". Il a des idées qui provoquent, des intentions qu'il masque, l'ambition de révéler non pas sa vérité mais la vérité qu'il veut dégager du mensonge. C'est un homme de certitudes, qui irrite. C'est un écrivain de combat, qui déroute parce que son arme est l'ironie."(Jacqueline Piatier, Le Monde)"On lit le dernier roman de Volkoff avec jubilation. D'abord parce qu'on est hameçonné, entraîné, tenu dans la plus grande haleine de la première à la dernière ligne. Enfin, on exulte à chaque page pour les trouvailles, pointes de gouaille, scies, lazzi, systèmes, formules qui émaillent descriptions et dialogues dans une désopilante liberté. Quel ton léger pour un sujet aussi grave ! Et tout à coup quelles révélations monstrueuses... faites paisiblement, le sourire aux lèvres."(Pierre Debray-Ritzen, Le Figaro)"Joueurs d'échecs, de belote et de poker, joueurs de go, joueurs de mots, ne dites pas que vous n'aimez pas ça.Non ce n'est pas un policier banal où les méchants communistes sont contrés par le bon 007. Vladimir Volkoff tout en épines, vous nous avez écrit un livre tout en miel amer. "(Michèle Bernstein, Libération)"Un formidable roman d'espionnage, où l'ironie le dispute à l'effroi, l'anecdote au sublime, où l'homme est inexistant sous un nom toujours d'emprunt, dépersonnalisé, falsifié, caviardé, broyé par le mécanisme qu'il croit combiner."(Yann Queffelec, Le nouvel observateur)

Le Montage

Le lieutenant Robert Lavilhaud, jeune officier réserviste originaire d'Amiens, orphelin d'un père militaire de carrière mort en héros, est nommé en Algérie, où les circonstances le contraignent à pratiquer la torture, malgré ses convictions religieuses. Pris dans l'engrenage de la situation politique et militaire de l'Algérie dans ce tout début des années 60, les manipulations de ses supérieurs le conduisent à passer en jugement pour les actes commis et couverts. Son univers intérieur, ses rêves de gloire, sa foi et ses certitudes sont ébranlés. En prison, il redécouvrira l'amour. Dans ce roman, au style tendu et nerveux, Vladimir Volkoff aborde un thème de plus en plus fréquemment évoqué : la torture pratiquée en Algérie par des policiers, par certains militaires français et par le FLN ; ses aspects moraux dans toute leur complexité. Parce que Volkoff reste Volkoff, le lecteur trouvera également dans cet ouvrage nombre de manipulations et autres " retournements " dans l'art que l'auteur maîtrise magnifiquement. Enfin, Vladimir Volkoff nous fait parcourir une galerie de portraits, ses portraits, ceux de personnages d'une grande richesse humaine auxquels on s'attache dès les premières pages. Le Tortionnaire est l'ultime et magistral roman de Vladimir Volkoff

Le Tortionnaire

Pourquoi je serais plutôt aristocrate ! Provocateur, comme souvent, profond et pénétrant, comme toujours, Vladimir Volkoff nous livre là un véritable brûlot contre les fausses et sottes égalités, un livre à mettre impérativement entre toutes les mains, et ce pour de pressantes raisons d'intérêt général. Car qu'est-ce que l'aristocratie sous la plume de l'auteur ? Loin d'être une caste fermée et sclérosée fondée sur l'hérédité, l'aristocratie selon Vladimir Volkoff se révèle au contraire être une élite largement ouverte, qui ne cesse de se régénérer par l'apport de nouvelles énergies tendues vers des défis toujours plus ambitieux. Et l'auteur de nous offrir, avec cet ouvrage, un voyage initiatique dans le temps et dans l'espace, dans l'étymologie et dans l'éthique, bref une véritable leçon de vie, tout simplement.

Pourquoi je serais plutôt aristocrate

Depuis que les hommes ont une bouche pour parler et des oreilles pour entendre, autrement dit depuis qu'ils échangent des messages, ils ont compris qu'il est possible de tirer avantage du flou propre à la plus innocente des informations ; que, l'aloi de vérité qui y est compris n'étant ni fixe ni garanti, il n'y a rien de plus facile que de joindre à l'approximation involontaire la tromperie délibérée.  Petite histoire de la désinformation expose, de l'Antiquité à nos jours, ces opérations, et raconte des anecdotes qui, du cheval de Troie à Internet, des Villages Potemkine à la guerre en Bosnie, permettent de se faire une idée des méthodes utilisées par les désinformateurs. Véritable manuel à l'usage des professionnels comme des profanes, ce livre permettra à chacun d'avoir un nouveau regard sur l'information, quelle que soit sa source, et de se prémunir contre une arme dont les victimes se comptent par millions. La désinformation, dont n'importe qui peut être un agent à son insu, reste une donnée majeure de cette fin de siècle

Petite histoire de la desinformation - du cheval de troie a internet

Un vieil homme se rappelle. Il a exercé un emploi important dans les services secrets, mais ce n'est pas cela qu'il se remémore. Ce sont ses amours passées... et présentes. Ses amours enfantines, ses premiers flirts, son premier mariage, ses liaisons diverses, la réussite amoureuse finale - car il a l'outrecuidance d'être heureux: comme c'est démodé ! Il se rappelle le vieux château de famille qu'il a été obligé de vendre, les mœurs apparemment innocentes des années 50, la brasserie Lipp et le bar du Pont Royal, la guerre d'Algérie et la Fête des Loges, les aventures attendrissantes ou ridicules auxquelles il a été mêlé. Il se rappelle tout cela avec nostalgie. Et humour. A celles qu'il a aimées, il dit: "Il y a longtemps, mon amour, que je vous aimais." A celle qu'il aime toujours, il dit, comme dans la chanson: "Il y a longtemps que je t'aime..."

Lecture de l'evangile selon st-jean

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