Jean Ier le Posthume, roman historique

7H21 immeuble Les Oliviers III. Khader O. vient de sortir son pitbull et s'apprête à remonter chez lui. Bertrand P, morose, part au travail. Mais quand les portes de l'ascenseur s'écartent, les deux hommes, au lieu de se bousculer... se sourient ! C'est le début de la catastrophe. Très vite, le mal se répand : dans la cité entière, on échange des paroles aimables, on s'entraide. Et le pire, c'est que l'effroyable spirale semble impossible à enrayer...

Fatale spirale

Notre époque est celle du Covid-19.
Pourtant, tout le monde n'a pas contracté la maladie. Tout le monde n'en a pas souffert. Tout le monde n'y a pas succombé. Tout le monde n'en a pas réchappé. Tout le monde n'a pas été vacciné. Tout le monde n'a pas son pass sanitaire...
En revanche, tout le monde a subi un événement historique inédit et global, qui s'est abattu sans distinction, démocratiquement en quelque sorte, sur les jeunes, les vieux, les riches, les pauvres, les familles nombreuses, les solitaires, les optimistes, les pessimistes, les beaux, les vilains, les joviaux et les désespérés : le confinement. En France, le confinement a débuté le 17 mars 2020. Combien de temps durerait-il ? Plus longtemps que nos réserves de farine et de PQ. Ou peut-être pas.
Comme un chant traditionnel d'autrefois qui rendait compte des temps qui passent avec mille variations sur un thème unique, "Au premier jour de la Confine", livre-DVD, chronique au fil du calendrier ces jours étranges, anxieux et pourtant refaits à neuf, et transcende les contraintes par la grâce sans cesse renouvelée d'une chanson interminable. C'est par la musique que nous tiendrons, par la poésie, par l'art, par l'humour, par la coopération même à distance, par la ténacité surtout, jusqu'à l'absurde. Et tout cela sur deux rimes seulement, -ine et -an.
"Y'en a bientôt marre de la Confine !
Y'en a bientôt marre du confinement !"

Au premier jour de la confine : le livre-DVD

Vous avez neuf anciens messages. Ils sont tombés dans votre boîte, sans avoir forcément été sollicités, ils furent plus ou moins mécaniquement personnalisés, ils cherchent peut-être à vous vendre quelque chose. Certes, la masse d'informations qui quotidiennement nous aborde (dans le sens : " à l'abordage ! ") est conséquente, mais neuf d'un coup, tout de même... Qu'en ferez-vous ? Les ouvrir, les lire ? Les enregistrer tous ? Les transmettre, ou répondre à tous ? Ou, prudemment les écraser ? Les déclarer " indésirables " ? Vider la corbeille en sortant ? Prenez garde qu'ils ne recèlent quelque virus qui mettrait à mal votre système. Neuf nouvelles, voilà de quoi il s'agit. Neuf histoires, courtes ou longues, qui souvent tournent autour des mêmes pots ; les pots ne sont pas si nombreux. Neuf narrateurs, qui parfois se ressemblent. Cela est inévitable : dès qu'on commence à dire " Je ", on ressemble à quelqu'un. Le tout écrit sur une période de neuf ans. Neuf ans ? Eh bien, qu'avez-vous donc appris en neuf ans ? Pour ma part, en neuf ans, mieux que rien, j'aurai appris à écrire, et à me servir d'un ordinateur. Sauf que régulièrement, ça plante. FV

Voulez-vous effacer-archiver ces messages ?

TS raconte la vie d'un jeune homme à ce moment particulier où le monde intérieur et le monde extérieur entrent en conflit. Seul au milieu des autres, Luc ne veut pas parler. Il choisit d'écrire. Un vieux dictionnaire illustré de 1940 récupéré chez sa grand-mère lui sert de talisman. Un mot, pioché au hasard, lui servira d'élément déclencheur pour parler de lui. Ce cheminement ponctué de mots salvateurs dresse le portrait émouvant et drôle d'un adolescent d'aujourd'hui, en quête de sens.

L'affaire Wakan. Tout le monde en a entendu parler. Mais peu savent la vérité. Tout a commencé le jour où Edwin a débarqué au lycée avec un bonnet ridicule. Ce bonnet, c'est un hommage à Nanabozo, lapin sacré dans la religion amérindienne, grand architecte du monde. Au départ, les autres sont dubitatifs... Mais Edwyn tient bon et voilà le groupe fasciné par ce gourou des temps modernes. Très vite, ce qui ressemble à une blague se transforme en jeu dangereux.

Ainsi parlait Nanabozo

La meche

Vironsussi

Une série de photographies dont il ignore tout est confiée à un écrivain. Il s'aventure alors dans l'écriture d'un roman où ces photographies croiseront la vie du héros pour la transformer. C'est très simple, pépé, il suffit de cliquer sur les icônes pour faire défiler les photos. Tout le monde me parle d'icônes, finalement. Tout le monde trouve que les icônes rendent le monde simple et miraculeux, miraculeusement simple. Tout le monde croit en quelque chose, quelque chose qui a le pouvoir de se manifester dans des images. Prions, cliquons, animons, manifestons la présence de l'au-delà. Et moi qui n'ai jamais manifesté que pour l'ici-bas.

Jean Ier le Posthume, roman historique

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