Aux vents bretons qui emportent

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

De mon vivant

Au manoir des champs

Lettres de Bretagne et d'ultimes chagrins

" Un poème c'est bien peu de chose " écrivait Raymond Queneau. On le voit, on le lit, on l'apprend, on l'oublie, on s'en souvient par morceaux. C'est un objet en quelque sorte qui a son utilité. Les poèmes de cet album, ce sont des animaux qui leur tiennent compagnie : un chat, un chien, un ara blanc, et même un pigeon voyageur. Quelques mots sculptés dans des papiers collés, à mettre entre toutes les mains. Qui peut sérieusement prétendre n'avoir plus l'âge de s'émerveiller ?

Attrape-moi aussi un poête !

« Il planait comme un secret de famille au sein de la nôtre. Un secret pour personne, qui nÊ¼avait rien de déshonorant. Il lÊ¼était, pour moi, secret et déshonorant, vis-à-vis de ma mère qui ne lÊ¼évoquait pas, et de mon père, pourtant le premier concerné. Ils ne mÊ¼en entretinrent jamais, directement, lorsque je fus en âge de comprendre la situation. CÊ¼était à moi de la découvrir, mais je ne posais aucune question. » Ainsi commence la seconde partie, Secrets de famille, de ce livre. La première est consacrée aux établissements scolaires et colonies de vacances - ses « Universités », les nomme-t-il - que lÊ¼auteur a fréquentés pendant son enfance et son adolescence à Paris, en Bourgogne, en Bretagne. La figure dominante est celle de lÊ¼un de ses professeurs au collège, le poète alors réputé Maurice Fombeure, surnommé par les médias de lÊ¼époque « le garde-champêtre dÊ¼honneur de Saint-Germain-des-Prés. »

Secrets de famille

Feuillus océans

Il y a des amours dont on se remet mal : toute sa vie on claudiquera du coeur. Ne faisons pas mine d'aimer, l'amour pourrait à la longue faire semblant.

Aux vents bretons qui emportent

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