De A comme Abeille, à Z comme Zoo, en passant par S comme Salamandre, 50 poèmes accompagnés de 38 illustrations en noir et blanc d'Etienne Lodého, et d'une illustration couleur en couverture.

Animots - Occasion

Replaçant l'oeuvre de Vertov dans son contexte, cet ouvrage montre la position singulière de Vertov au sein d'une certaine tendance d'un cinéma russe qui se veut d'abord et avant tout un cinéma politique et révolutionnaire. L'ouvrage renferme en outre une analyse des caractéristiques thématiques et formelles de L'Homme à la caméra, mettant en évidence le caractère novateur d'un montage qui préfigure les audaces des clips de MTV, la question du voyeurisme et de la perception et, enfin, celle de l'autoréférence par laquelle le film exhibe ses propres conditions de possibilité.

Analyse d'une oeuvre : l'homme à la caméra ; D.Vertov, 1929

L'ouvrage propose un éclairage philosophique du rapport entre la forme et le contenu de ce film, indissociables des caractéristiques clés du cinéma d'Hitchcock, cinéma d'action et cinéma abstrait. Les différents "usages" que les spectateurs font du film conduisent à donner sens à une lecture "formaliste", mais pas seulement. De là, une double approche s'est imposée. Tout d'abord, l'analyse phénoménologique de la façon dont Hitchcock exploite les possibilités offertes par le cinéma : l'ellipse, la diversité des points de vue, la perception. Puis, le déploiement de l'identité problématique des personnages, en particulier de Robert O. Thornhill et d'Eve, et la dynamique de leurs rapports, notamment amoureux. Ainsi s'enchaînent une "critique des usages" menée par Laurent Jullier et une "lecture critique et phénoménologique" d'Eric Dufour, Julien Servois et Jean-Jacques Marimbert. Il a semblé intéressant et stimulant aux auteurs, sans occulter la diversité des voies, de proposer au lecteur un seul fil directeur, un seul tissu de sens, bariolé, dont la trame est toujours le film lui-même.

Analyse d'une oeuvre : La mort aux trousses - Alfred Hitchcock, 1959

Port de Tanger, juin 1961. Lumière d'été. Un enfant assiste au départ définitif de ses grands-parents. Images en palimpseste, solarisation d'un demi-siècle passé au Maroc. Remous intérieurs préfigurant ceux qui pousseront le bateau vers l'horizon.
A l'arrachement vécu par les adultes, font écho l'innocence légère et l'inquiétude naissante de l'enfant. Ainsi se noue entre lui et son grand-père un dialogue menacé par le cri des mouettes. Fil ténu de l'histoire, sur lequel se posent, au gré du temps, disloqué, scènes de rue, joies retrouvées, sentiments confus.
Le départ se fait poème, - le bateau, île de vie, à jamais sillonnera le monde. J.-J. M.

Depart

« Je suis un peu partie... » Toulouse, message sibyllin sur un répondeur, Raphaëlle a zappé vers Nice. Sur l'asphalte de la Promenade, elle marche d'un bon pas. Lui suffira-t-il d'un amour de vacances pour dominer sa hantise d'être aimée ? « Frémissement d'aise de l'eau, la mer se rétracte, huître fuyant sous l'effet du citron. » Raphaëlle se rétracte aussi. Elle n'est pas suffisamment partie, et opte soudain pour un train qui l'emmènera plus loin encore, un peu plus vers le sud au coeur de l'Italie nocturne. À la recherche d'une vérité sur l'amour, sur le temps... Raphaëlle nous entraîne dans une divine comédie qui n'a rien de l'enfer, non, ni du paradis d'ailleurs. Incluant les dialogues à la narration, véritable musique intérieure, l'auteur use d'une suggestivité presque cinématographique. Avec maîtrise et émotion, il nous propose un triptyque riche en couleurs, un voyage chrysalide.

Raphaëlle

"Je suis un peu partie..." Toulouse, message sibyllin sur un répondeur, Raphaëlle a zappé vers Nice. Sur l'asphalte de la Promenade, elle marche d'un bon pas. Lui suffira-t-il d'un amour de vacances pour dominer sa hantise d'être aimée ? "Frémissement d'aise de l'eau, la mer se rétracte, huître fuyant sous l'effet du citron." Raphaëlle se rétracte aussi. Elle n'est pas suffisamment partie, et opte soudain pour un train qui l'emmènera plus loin encore, un peu plus vers le Sud au cœur de l'Italie nocturne. A la recherche d'une vérité sur l'amour, sur le temps... Raphaëlle nous entraîne dans une divine comédie qui n'a rien de l'enfer, non, ni du paradis d'ailleurs. Incluant les dialogues à la narration, véritable musique intérieure, l'auteur use d'une suggestivité presque cinématographique. Avec maîtrise et émotion, il nous propose un triptyque riche en couleurs, un voyage chrysalide.

Nuria la nomade

Décembre. La Saône glisse paisiblement le long du quai. Au 13, les fenêtres laissent filtrer les images de destins unis par le hasard et l'immeuble appareille pour des contrées imaginaires. Max sillonne l'univers et teinte d'exotisme les rêves des jumelles, les vieilles Dumeaux. Anthelme croît les connaître mais... mieux vaut qu'il s'intéresse à Yann, moineau tombé du ciel. La fraîcheur de Muriel, Delphine et Mireille aide à supporter la bizarrerie de certains. Entre ce Grégoire qu'on ne voit presque jamais, Claire qui déménage, un excentrique Lord écossais et le spectre de M. Amoux, on finit par trouver apaisantes les notes de violoncelle qui coulent dans l'escalier... Quel spectacle la vie, quand elle prend les allures d'une comédie qui tourne à l'aigre... ou d'une tragédie qui fait rire les dieux ! Et Simon en connaît un rayon, en tragi-comédie, lui qui voit tout depuis la loge !

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Résumé

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Critiques

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