Arbres en liberté

Raccontato da quattro grandi scrittori. Fernando Bandini, Luigi Meneghello, Mario Rigoni Stern e Andrea Zanzotto. Sul Nordest ci sono in giro molti pregiudizi, ma certamente il Veneto che noi abbiamo amato e tuttora amiamo è molto diverso da quello che amano i Leghisti. Due grandi poeti, Andrea Zanzotto e Fernando Bandini, due grandi scrittori, Mario Rigoni Stern e Luigi Meneghello (intervistati prima della loro scomparsa, il secondo da Marco Paolini), rendono testimonianza di ciò che il Veneto è stato e di quanto oggi ne rimane vivo, di ciò che il Veneto è diventato e di cause e sviluppi di questa mutazione economica, politica, paesaggistica, umana. Ma ovviamente non si può parlare di Veneto tacendo del resto, e se un particolare interesse è rivolto nella memoria di questi grandi al concreto delle esperienze vissute, individuali e collettive, si discute con altrettanta passione della storia della cultura veneta dal fascismo a oggi e dei suoi rapporti con la cultura nazionale e internazionale.

Il Veneto che amiamo

Histoire de Tönle

" il avait recommencé à neiger ; la chienne s'était endormie contre mes jambes ; mes vêtements étaient presque secs et il y avait là un bon silence.
 La chaleur du feu, l'amitié d'albino que je sentais, le lièvre que j'avais dans mon sac, les trois gorgées de marc donnaient un bon goût à la vie. " " on trouve rarement pareille cohérence entre l'homme qui vit et l'homme qui écrit, pareille densité d'écriture. " primo levi

En attendant l'aube

" Il marcha pendant deux heures et tout était comme jadis parce que les souvenirs étaient vivants en lui : une pierre, un vieil arbre, la ligne d'un mont, une clairière, le bruissement d'un vol, un sentier, un parc à moutons, un buisson. Tout avait une histoire et une vie pour lui. "
" Lire Mario Rigoni Stern, c'est s'abreuver à la beauté. "
Martine Laval, Télérama

Hommes, Bois, Abeilles

" Le petit caporal avait pris le commandement des quelques rescapés et Barbasecca le suivait avec son fusil-mitrailleur. Ils parvinrent ainsi au dernier combat. "Allons-y", dit le petit caporal, ce matin-là. Et il tomba lui aussi. Quatre ans plus tard sa famille reçut un communiqué : "... est porté disparu en date du 26 janvier 1943"... Il était timide, il parlait peu, il avait peur, il n'était pas fait pour être officier, il lisait de la poésie. "

Le poète secret

Directement inspiré de sa propre expérience, ce premier roman raconte la retraite des Italiens sur le front russe.La retraite de Russie - celle de la grande armée "européenne" lancée par Hitler contre l'URSS.Pas de grands récits de batailles ; pas de thèses politiques, mais quelques soldats italiens perdus dans cette aventure, qui marchent et qui souffrent, qui ont faim, qui ont froid et qui luttent - ce qui est le plus difficile - pour ne pas perdre définitivement tout sentiment humain. La voix d'un témoin qui ne s'élève jamais mais qui sera entendue par tout le monde. Ce classique des lettres italiennes d'après-guerre a été unanimement loué par Vittorini, Calvino et Primo Levi qui écrivit à propos de l'auteur: "Le fait que Rigoni Stern existe est en soi miraculeux. Miraculeuse d'abord sa propre survie: celle d'un homme qui s'est toujours campé aux antipodes de la violence et que le destin a contraint à participer à toutes les guerres de son temps. Miracle, enfin, le fait que Rigoni soit parvenu à garder son authenticité dans notre époque de fous."

Le Sergent dans la neige

" Là-Haut, la montagne est silencieuse et déserte. La neige qui est tombée en abondance ces jours-ci a effacé les sentiers des bergers, les aires des charbonniers, les tranchées de la Grande Guerre et les aventures des chasseurs. Et c'est sous cette neige que vivent mes souvenirs. " " On trouve rarement pareille cohérence entre l'homme qui vit et l'homme qui écrit, pareille densité d'écriture. " Primo Levi.

Sentiers sous la neige

L'anno della, vittoria è quello che va dal novembre 1918 all'inverno successivo, e si annuncia con «un silenzio profondo e impressionante» che segue i furiosi cannoneggiamenti degli ultimi giorni di guerra. Quando il giovane Matteo, saltando i posti di blocco militari, riesce a salire fino al suo paese sull'Altipiano, che aveva abbandonato quattro anni prima, rimane impietrito. La guerra non ha lasciato più nulla di quello che il ragazzo aveva custodito nel ricordo, né case, né prati, né boschi. Il regno dei cervi, degli urogalli e degli abeti bianchi non esiste più: affiora soltanto una distesa lunare di macerie e di crateri spenti. Quella che Mario Rigoni Stern racconta è la storia di una famiglia e di un paese, il lento e faticato ritorno alla vita. Moderni Robinson, Matteo e i suoi devono arrangiarsi con i relitti di un immane naufragio, riprendere una fatica di formiche, riannodare i fili degli affetti e dei sentimenti, tornare a cercare un dialogo con la natura di casa, sullo sfondò di tensioni e di inquietudini.

Arbres en liberté

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