La nécessaire conversion Jamais trop tôt, jamais trop tard

Il y a dans ce monde des raisons de croire et des raisons de ne pas croire. Un grand nombre de nos contemporains se réfugient frileusement dans ce qu'on appelle l'agnosticisme. Mais Jésus n'a-t-il pas dit : " Que votre oui soit oui, que votre non soit non, tout le reste vient du Malin " ? Les catholiques ont " la faiblesse de croire " ce que l'Eglise enseigne. N'est-elle pas bien révélatrice cette étrange expression : " faiblesse de croire " ? Comme si la foi ne pouvait relever que d'une déficience, d'une asthénie mentale. Quelle force d'âme, bien au contraire, n'est-elle pas requise pour croire ! De nos jours on ne peut guère être un chrétien adulte sans l'avoir voulu et réfléchi. Ne doit-on pas renouer avec cette vieille discipline par trop oubliée, l'apologétique, en présentant simplement toutes les bonnes raisons qu'il y a d'adhérer à la vérité du christianisme ?

Dix raisons de croire

Des idéologies nouvelles prétendent en finir avec l'humanisme, l'homme étant ce qui doit être surmonté. Dans ces conférences il nous faudra donc d'abord nous assurer que l'homme n'est pas irrémédiable, qu'un remède se propose à lui, que la notion de salut garde sa pertinence. Pour "sauver le salut" , si j'ose dire, d'un oubli presque complet, nous suivrons l'antique chemin de l'Exode. Abrutis par le labeur, les esclaves hébreux furent sauvés par Dieu. Délivrés de Pharaon ils sortirent d'Egypte. Ils furent purifiés durant quarante années au désert le Seigneur réparant en eux ce que des siècles de captivité avaient perverti. Ils s'établirent enfin dans cette Terre de la Promission dont tant de tribulations les avaient préparés à goûter la douceur. La grande geste biblique de l'Exode est une parabole de l'homme recherché, délivré, réparé, jugé, béatifié. Elle est la catéchèse la plus limpide sur les grandes questions que l'humanité, quelque change qu'elle paraisse donner, ne parvient jamais à esquiver : qui sauve ? de quoi sommes-nous sauvés ? qu'est-ce qui est sauvable ? en quoi consiste le salut ? qui est sauvé ?

L'homme, irrémédiable ? - Rends-nous la joie de ton salut !

L'Année sacerdotale désirée par Benoît XVI vient de commencer. Puissent les textes réunis dans ce livre portant sur la vocation sacerdotale, aider beaucoup de fidèles à participer de manière positive à cette Année sacerdotale. Qu'est-ce qu'une vocation, où la trouver? Comment la chercher? Comment vivre heureux dans sa vocation ? Parce qu'ils ne baignent pas dans un environnement chrétien, souvent les jeunes ne savent pas ce qu'est un prêtre. Les auteurs s'efforcent de répondre à ces questions et ouvrent la porte à une large réflexion pour montrer la beauté de la vocation et de la mission du prêtre dans la société d'aujourd'hui. Livre publié en collaboration avec l'association Des prêtres pour toutes les nations, qui œuvre à la formation des prêtres et séminaristes des diocèses du monde entier. www.dptn@org.

Les vocations sacerdotales

A partir de quand la confirmation a-t-elle constitué un vrai sacrement distinct du baptême ? Que signifient symboliquement l'onction d'huile, l'imposition des mains, le soufflet ? Est-ce le baptême ou la confirmation qui donne l'Esprit Saint ? A quel âge proposer ce sacrement ? Comment le préparer ? Comment le célébrer ? On ne saurait répondre à ces questions sans avoir une claire vision de l'unité des trois sacrements de l'initiation chrétienne.
La mise en valeur de cette unité est un des points d'insistance les plus constants du Magistère depuis le Concile Vatican Il. Le dernier rituel de l'initiation chrétienne des adultes l'illustre: on ne peut plus baptiser un adulte sans que celui-ci soit aussitôt confirmé et eucharistié. Le parcours historique, liturgique, théologique et pastoral sur le sacrement de confirmation atteste la valeur et l'importance de cette unité intrinsèque. La percevoir fait entrer dans l'action de grâces devant l'oeuvre admirable du salut qui, par la puissance des sacrements, remet l'homme debout, depuis sa naissance jusqu'à sa vie adulte, en passant par sa croissance. Il devient capable de se donner en toute liberté, à la suite de Jésus, son Seigneur et Maître.

La Confirmation. Sacrement Du Don

"Convertissez-vous ! " Avons-nous suffisamment réfléchi à cet appel insistant de la prédication évangélique ? Croyons-nous que cette invitation pressante s'adresse à chacun de nous ou pensons-nous qu'elle ne concerne que l'athée qui devient croyant ? De Blaise Pascal à Véronique Lévy en passant par Claudel, Eric-Emmanuel Schmitt ou Michel Delpech, ils sont nombreux à témoigner de la conversion qui a chamboulé leur existence. Soudaine ou lente, spectaculaire ou discrète, quelle conversion pour nos vies ? Nourri d'anecdotes pastorales et de citations littéraires, ce livre nous rappelle à la fois la nécessité de la conversion seule issue possible pour nos existences et sa possibilité car rien n'est impossible à Dieu. Il montre ce qu'est la conversion : une grâce de Dieu et un travail sur soi, une expérience intime et un changement de vie. Sa lecture stimulante contribue à nous faire vaincre les deux grands ennemis héréditaires de toute vie spirituelle : la nonchalance et le désespoir.

La nécessaire conversion - Jamais trop tôt, jamais trop tard

Chez les chrétiens les mieux disposés, bien des obstacles se dressent sur le chemin du confessionnal. Les difficultés sont théoriques: " Pourquoi, se confesser ? Ne suffit-il pas de s'adresser à Dieu ? N'est-ce pas les prêtres qui ont inventé ce sacrement ? Je fais toujours les mêmes péchés, alors à quoi bon ? ", etc. mais aussi pratiques : " Avec quelle fréquence dois-je me confesser ? Quel confesseur choisir ? Le confessionnal est-il le lieu le plus propice ? Doit-on dire tous ses péchés ? Faut-il réciter l'acte de contrition ? Et si je me confesse à un ami laïc ? Peut-on communier sans s'être confessé ? Suis-je tenu d'accomplir ma pénitence ? " etc. Le besoin se fait sentir chez les fidèles d'être guidés dans leur démarche de Réconciliation.
Le présent ouvrage voudrait répondre à ce besoin. Il se présente comme un guide du pénitent. Son plan est celui du processus pénitentiel lui-même, depuis le premier mouvement de repentir jusqu'à l'action de grâce qui suit le sacrement reçu. Chemin faisant s'élucident de grandes notions théologiques : la contrition, la satisfaction, le péché mortel ou véniel, les indulgences, etc.
Stimulé par le " signal jubilaire ", le pape Jean Paul II invitait les prêtres à une " nouvelle audace " pour faire redécouvrir à tous les fidèles, au seuil du troisième millénaire, la beauté du sacrement de miséricorde. Puisse cet ouvrage y contribuer !

Le Sacrement De Reconciliation. Guide Du Penitent

Des articles récents dans les journaux font état de pétitions adressées au Pape Jean Paul II, en faveur d'une promulgation en l'an 2000 du dogme de " Marie Corédemptrice ".
La question n'agite pas seulement les revues spécialisées. Même la grande Presse s'en fait l'écho. Plusieurs congrès de théologiens se sont réunis sur le sujet. On est frappé de la virulence des prises de position, parfois diamétralement opposées, chez les fidèles les mieux intentionnés. Les uns voient dans le rejet du titre de Corédemptrice une offense faite à la Vierge. Les autres voient dans son acceptation un attentat contre l'?cuménisme ou une fantaisie de mariolâtres dés?uvrés.
Comme souvent, des réactions si violemment contraires naissent d'un manque d'accord sur le vocabulaire. Avant de se prononcer sur la possibilité ou sur l'opportunité d'une définition dogmatique, il convient de s'entendre sur ce que les mots veulent dire. Peut-on parler de Corédemption mariale et, si oui, en quel sens conforme à la foi catholique ? Répondre à ces questions est le but de cet ouvrage. Cela suppose bien évidemment une méditation sur le mystère admirable par lequel la Vierge Marie, selon l'expression du Concile Vatican II, " apporta à l'oeuvre du Sauveur une coopération absolument sans pareille ".

Marie mère du salut ; Marie, corédemptrice ?

Avec le Père Guillaume de Menthière, nous goûtons la grâce d'une parole prophétique pour conduire nos coeurs à la joie du Christ ressuscité à travers la mort, à travers la Croix. La parole prophétique est un glaive à double tranchant, elle dénonce, et elle annonce. Elle nous invite à la conversion, elle démasque les ombres et chasse les ténèbres. Mais elle est aussi, avant tout, une invitation à l'espérance, elle porte la lumière de la Vie au coeur de la nuit des hommes. 
La Parole de saint Paul retentit comme un appel au milieu de la nuit : « Éveille-toi, ô toi qui dors relève-toi d'entre les morts, et le Christ t'illuminera » (Eph 5, 14). Ces conférences de Carême nous font entrer dans l'espérance comme on surmonte la tentation du désespoir. Elles sont un baume bienfaisant dans ces temps troublés où la barque de Pierre affronte les tempêtes. Puissions-nous reconnaître, quand «?le soir approche et déjà le jour baisse?» que le Christ est avec nous et que nous n'avons rien à craindre. «?Notre coeur n'était-il pas tout brûlant, au-dedans de nous ??» (Lc 24, 32)  «?Reste avec nous, Seigneur !?»  † Michel Aupetit  Archevêque de Paris

La nécessaire conversion Jamais trop tôt, jamais trop tard

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