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Écrits politiques : Guerre d'Algérie, Mai 68, etc. (1958-1993) | Maurice Blanchot
Écrits politiques : Guerre d'Algérie, Mai 68, etc. (1958-1993) | Maurice Blanchot

Écrits politiques : Guerre d'Algérie, Mai 68, etc. (1958-1993)

Publié par Editions Léo Scheer, le 23 mai 2003

192 pages

Résumé

L’exceptionnelle hauteur intellectuelle et littéraire de Maurice Blanchot, mort en mars 2003, n’est plus à démontrer. Son œuvre rayonne aujourd’hui très au-delà des frontières françaises, influençant la philosophie aussi bien que la littérature. Sa pensée politique, cependant, est beaucoup moins connue. Et pour cause : ses textes et déclarations n’ont jusqu’à ce jour jamais encore été réunis (quelques ont paru dans des numéros de Lignes aujourd’hui introuvables). C’est pour y remédier que nous entreprenons cette édition. Édition que nous faisons commencer en 1958 avec le premier texte « politique » publié par Maurice Blanchot depuis la guerre. Un texte essentiel, d’opposition à la prise du pouvoir par De Gaulle, intitulé « Le Refus ». « A un certain moment, écrit Blanchot dans celui-ci, face aux événements publics, nous savons que nous devons refuser. Le refus est absolu, catégorique. Il ne discute pas, ni ne fait entendre ses raisons. Quoiqu’il reste silencieux et solitaire, même lorsqu’il s’affirme, comme il le faut, au grand jour. Les hommes qui refusent et qui sont liés par la force du refus, savent qu’ils ne sont pas encore ensemble. Le temps de l’affirmation commune leur a précisément été enlevé. Ce qui leur reste, c’est l’irréductible refus, l’amitié de ce Non certain, inébranlable, rigoureux, qui les rend unis et solidaires. » Et c’est en effet toutes les formes possibles du refus que les textes suivants vont égrener : refus de la poursuite de la guerre française coloniale en Algérie ; refus du conservatisme bourgeois en mai 1968, etc. Si marqués que soient tous ces textes par le refus, ils n’en constituent pas moins l’une des formes les plus hautes de l’affirmation. Affirmation de la possibilité de penser en commun (une communauté portée jusqu’à l’anonymat : c’est intentionnellement, en effet, qu’aucun des textes produits dans l’effervescence de 1968 n’a été signé par lui) ; de penser communautairement la possibilité d’une existence politique recommencée.

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