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Le parfum de la salle en noir

Toute l'?uvre de Fritz Lang (1890-1976) s'interroge sur la culpabilité, le rachat et la liberté de l'individu face aux impératifs de la civilisation moderne.
Que ce soit, pendant sa période allemande, avec M le maudit ou la série des Mabuse, ou, alors qu'il était aux États-Unis, la question de la loi et du droit est au c?ur de ses films.

FRITZ LANG. Le jugement

"Si l'universalité du génie est moins de s'appliquer à tout que de s'adresser à tous, alors nous avons affaire, ici, à l'ouvre d'un génie universel. Sa voix mérite de trouver d'autre audience que celle des spécialistes, et ses accents, qui n'intéressent pas seulement le public cultivé, mais plus simplement parlent à l'homme de la plus haute idée de l'homme."

Kenji Mizoguchi

Rashomon, en 1950, révélait Kurosawa à l'Occident. Son nom, avec celui de Mizoguchi, n'a pas cessé depuis lors de briller d'un éclat particulier sur tout le prodigieux cinéma japonais. Kurosawa a aujourd'hui soixante-trois ans. Il a signé 25 films. Avec Vivre ou Les Sept Samouraïs, surtout, il a atteint les sommets. Il a connu aussi l'échec, l'erreur, et le goût du suicide. Mais son oeuvre et sa carrière ont ceci d'exemplaire et de rare qu'elles témoignent, erreurs comprises, pour la qualité d'un art, le cinéma, auquel des auteurs tels que lui donnent une noblesse durable. Michel Mesnil en parle ici avec compétence, et avec la rigueur lucide de l'amitié vraie.

Kurosawa

Rashomon, en 1950, révélait Kurosawa à l'Occident. Son nom, avec celui de Mizoguchi, n'a pas cessé depuis lors de briller d'un éclat particulier sur tout le prodigieux cinéma japonais. Kurosawa a aujourd'hui soixante-trois ans. Il a signé 25 films. Avec Vivre ou Les Sept Samouraïs, surtout, il a atteint les sommets. Il a connu aussi l'échec, l'erreur, et le goût du suicide. Mais son ouvre et sa carrière ont ceci d'exemplaire et de rare qu'elles témoignent, erreurs comprises, pour la qualité d'un art, le cinéma, auquel des auteurs tels que lui donnent une noblesse durable. Michel Mesnil en parle ici avec compétence, et avec la rigueur lucide de l'amitié vraie.

Toute l'oeuvre de Fritz Lang (1890-1976) s'interroge sur la culpabilité, le rachat et la liberté de l'individu face aux impératifs de la civilisation moderne. Que ce soit pendant sa période allemande, avec M le maudit ou la série des Mabuse, ou, alors qu'il était aux Etats-Unis, dans Fury ou La Femme au portrait, la question de la loi et du droit est au coeur de ses films. Questions exacerbées par la prise de conscience tardive de sa propre judaïté et les interrogations suscitées en lui par la montée du nazisme. Qui peut juger ? Comment l'homme d'aujourd'hui peut-il reconnaître le bien du mal ? Comment être juste ? M poussé à faire le mal malgré lui, Mabuse ayant institutionnalisé le mal, la foule assassine et aveugle de Fury sont autant de figures qui illustrent le combat toujours actuel de l'ombre et de la lumière.

Le parfum de la salle en noir

Résumé

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