Articles inédits, 1852-1884

Extrait : "Les sentiments ont leur destinée. Il en est un contre lequel tout le monde est impitoyable : c'est la vanité. Les moralistes l'ont décriée dans leurs livres, même ceux qui ont le mieux montré quelle large place elle a dans nos âmes. Les gens du monde, qui sont aussi des moralistes à leur façon, puisque vingt fois par jour ils ont à juger la vie, ont répété la sentence portée par les livres contre ce sentiment, à les entendre, le dernier de tous."À PROPOS DES ÉDITIONS LIGARANLes éditions LIGARAN proposent des versions numériques de qualité de grands livres de la littérature classique mais également des livres rares en partenariat avec la BNF. Beaucoup de soins sont apportés à ces versions ebook pour éviter les fautes que l'on trouve trop souvent dans des versions numériques de ces textes. LIGARAN propose des grands classiques dans les domaines suivants : . Livres rares. Livres libertins. Livres d'Histoire. Poésies. Première guerre mondiale. Jeunesse. Policier

Du dandysme et de G. Brummel - Essai philosophique

Sur Edgar Poe

Titre : Memoranda Auteur : J. -A. Barbey d'Aurevilly Pays / Ville d'origine de l'auteur : France, Paris Editeur : Editions Rue Fromentin Prix de vente public : 22 euros Date de MEV : Dimensions : 1420, 5 cm TVA : 5. 5% Nb de pages : 368 pages Genre : Littérature Thème : Journal Argumentaire : Le livre : Les Memoranda, journaux tenus par Barbey d'Aurevilly à différentes époques de sa vie étaient devenus difficiles à trouver. Les Editions rue fromentin rééditent ici le premier et le second Memoranda, retraçant les années de jeunesse de Barbey d'Aurevilly. Avant d'être le flamboyant auteur des Diaboliques, d'Un prêtre marié ou du Chevalier des Touches, Barbey a d'abord été l'un des princes du boulevard, admirateur de Brummel et Byron, pauvre et encore inconnu du monde des Lettres, mais éblouissant le public des cafés par ses manies exotiques, ses tenues flamboyantes, et ses avis définitifs. Les Memoranda sont ainsi un témoignage incomparable sur la genèse d'une des oeuvres les plus fascinantes du XIXe siècle, mais surtout sur la vie quotidienne sur les boulevards, à une époque où Paris et ses cafés étaient le centre du monde. C'est l'univers flamboyant des lions de Balzac, des actrices et demi mondaines, des journalistes et des hommes du monde, qui ressurgit intact devant nous, du perron de Tortoni aux galeries du Palais-Royal. En écho au superbe Du Dandysme et de George Brummel, ce journal est également le manifeste en action de celui qui en fut l'un des théoriciens et des maîtres, prônant l'élégance, le souci du détail, recherchant comme l'écrivait Baudelaire "la gravité dans le frivole", refusant les jugements vulgaires et les goûts imposés par tout autre que lui, dans la gangue de fer d'une ascèse morale et esthétique. La préface est signée Nicolas Ungemuth, journaliste chez Rock&Folk et au Figaro Magazine.

Mémoranda - Premier et deuxième

Jean Sombreval, prêtre défroqué, est devenu athée et s'est même marié dans le Paris révolutionnaire. Après la mort de sa femme, il décide de retourner au pays avec sa fille Calixte. Frappée d'une étrange névrose, elle est tout son contraire et passionnément dévolue à Dieu. Ayant renié sa foi pour les sciences, Sombreval s'enferme dans son château avec sa fille espérant trouver le remède à sa maladie. La couvrant d'attentions et d'amour, s'adonnant à l'alchimie il devient la proie de rumeurs d'inceste et de diableries. Malgré tout, le jeune aristocrate Néel cherche obstinément les faveurs de Calixte. Celle-ci ne voyant qu'en lui un ami ou un frère, le jeune homme se jettera dans cette passion tragique et impossible.

Un prêtre marié

" Je n'aime pas la peinture raisonnable ", déclarait Delacroix. Quelle épigraphe plus juste pour cet autre imaginatif, Barbey d'Aurevilly ? Les deux artistes aiment le tumulte tragique, les orages, la fougue, les ébauches d'images, le faste, l'intensité, tout ce que Baudelaire appelait " les phénomènes ardents de la vie ". Peintres hardis de la volupté et de l'enfer, ils décèlent sous l'éblouissement des apparences le tourment intérieur, le travail obstiné de la fatalité, le " surnaturalisme ". Par l'éclat des images, la fulguration des scènes, l'énergie des personnages, les récits de Barbey d'Aurevilly électrisent, fouettent le sang, redressent ceux qui se voûtent. D'Une vieille maîtresse aux Diaboliques règnent l'exceptionnel, le rare, l'imprévisible. Tout ce qui n'est pas en rapport avec les tourments et les orages des âmes est étranger à ces romans. L'auteur n'ose-t-il pas révéler une Amazonie que la plupart des écrivains de son temps refusent encore d'explorer : la puissance du désir érotique, les déguisements et les perversions dont il est capable ? Pour avoir résisté avec courage aux prétendues évidences des " bien-pensants " de son époque, cet artiste solitaire nous apparaît aujourd'hui comme notre contemporain.

Oeuvres complètes

Correspondance générale Tome 5 ; 1856

Qui est de la bête noire ou de la femme fatale gantée l'exécutrice des destins ?

Articles inédits, 1852-1884

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