Le goût de l'habillement

Le zen est un mystère. Dès l'instant où une pensée le touche, il disparaît. Tous les maîtres s'accordent sur ce point : la transmission se fait en dehors des Ecritures, des mots et des lettres. C'est peut-être l'expression «de mon âme à ton âme» qui exprime le mieux le fondement de la tradition du zen. Puisqu'il est insaisissable par la pensée et par les mots, ce recueil tente de l'approcher en silence, comme par surprise. Il privilégie quelques aspects de son actualisation et juxtapose anecdotes, poésies et propos des maîtres, les laissant s'éclairer les uns les autres sans que l'intellect n'intervienne et suscitant, imprévisiblement, un effet, comme les touches de couleurs des impressionnistes. Le zen nous est arrivé du Japon avec des atours exotiques qui l'ont rendu encore plus hermétique. Comment un Occidental non averti aurait-il pu distinguer l'essence originelle de la Voie dans ce séduisant produit «made in Japan» appelé zen, qui englobait pêle-mêle la culture, les arts martiaux, l'esthétique, des caractères spécifiques à la société japonaise ainsi que des éléments plus subtils issus du culte Shintô, et qui, de surcroît, prétendait être la panacée ? Le présent recueil débarrasse tout ce fatras et restitue aux fragments leur pureté, leur brutalité originelles.

Le goût du zen : Recueil de propos et d'anecdotes

ActualitésEntretien avec Harald Szeemann et Catherine DavidPenone à vif par Elisabeth VedrennePiero della Francesca, la légende d'Arezzo par Daniel ArasseGauguin, le primitif ultra-sauvage par Laurence MadelineMiró-Rouan, face-à-face par François RouanSur les hauteurs de Cassel par Jérôme CoignardLe culte du temps par David LenkerLa Côte d'Azur des artistes par Gilles de BureMarchéPratique

L'Œil

La poésie hébraïque, trois fois millénaire, se trouve à un tournant décisif à la fin du dix-neuvième siècle : avec la naissance du sionisme, ce n'est pas seulement la revendication d'un État juif qui s'impose, c'est aussi une langue qui renaît. L'hébreu moderne est né, et des poètes comme Bialik ou Tchernichovsky seront les premiers à lui conférer ses lettres de noblesse. À partir de ces deux noms fondateurs, la présente anthologie permet au lecteur français de suivre l'épanouissement d'une poésie dont les sources d'inspiration sont aussi variées que l'origine des poètes, et dont l'évolution est étroitement liée aux soubresauts de l'histoire du judaïsme européen au XX? siècle et à la création de l'État d'Israël. Plus de 180 poèmes, par une trentaine de poètes, témoignent ainsi de la grande variété stylistique et thématique de la poésie hébraïque moderne - puisée tantôt dans les sources bibliques, dans l'aventure collective ou dans l'expérience intime, religieuse ou amoureuse - et nous permettent d'accomplir un voyage intérieur d'une exceptionnelle richesse.

Anthologie de la poésie en hébreu moderne

Le marché de l'art 2003

Les Cahiers Du Grif Sarah Kaufman N°3 T.3  Avril 1997

Ces communications mettent en évidence la richesse de la correspondance de l'écrivain : très discret sur sa vie privée (et celle des autres), il engage avec ses amis des discussions passionnantes sur le travail du romancier, la création littéraire ou sur les événements politiques. L'examen de la technique romanesque dans Maumort montre que, dans ce dernier ouvrage, l'auteur avait une parfaite maîtrise de son art ; les questions morales que pose l'écrivain ont aussi été étudiées de près. La diversité de ces travaux, leur qualité, leur originalité éclairent l'oeuvre de Roger Martin du Gard d'un jour vraiment nouveau. Et ils permettent ainsi de mieux comprendre les problèmes du roman dans notre premier demi-siècle.

Actes du Colloque international Roger Martin du Gard : Nice (4-6 octobre 1990)

Il y a dix ans, Françoise Dolto nous quittait, laissant aux psychanalystes, éducateurs, travailleurs sociaux, psychologues, médecins, juristes, pédagogues susceptibles de prolonger son oeuvre un vaste héritage théorique et clinique qu'il restait encore à questionner, à interpréter et à mettre à l'épreuve dans une société en pleine mutation qui lui doit en partie ses nouvelles donnes, notamment dans les relations parents-enfants, la citoyenneté, les droits des enfants et des adolescents. C'est de cette confrontation qu'il s'est agi tout au long des interventions de ce colloque, qui sont autant de témoignages de la vigueur et de l'actualité de cette pensée visionnaire. «Il s'agit, comme le demandait Catherine Dolto en séance inaugurale, de reprendre ses concepts et de les faire vivre à travers son propre prisme, sans jamais lâcher le fil de l'éthique. Avoir foi dans l'enfant, sujet du désir et sujet de son histoire, dès sa conception. Nul besoin de partager la foi en celui qu'elle appelait Dieu. "Soutenir l'autre dans sa position tout en ne lâchant pas la vérité", ainsi que le dit Denis Vasse à son propos, on peut y tendre. Une femme est passée. Elle a travaillé, transmis, aimé, ri, elle s'est forcément trompée par moments, elle a inévitablement fait des erreurs. À vous, à nous de réfléchir, de trier, de placer ce travail, dix ans après sa mort, dans la perspective de nos réflexions critiques.»

Françoise Dolto, aujourd'hui présente : Dix ans après. Actes du colloque de l'Unesco, 14-17 janvier 1999

Dior à Granville, par Jean-Luc DufresneDans le Paris des avant-gardes, par Xavier NarbaïtsNaissance d'un mythe, par Marielle Ernould-GandouetDior après Christian Dior, par Laurence PythoudDior écrivain, par Jean-Luc DufresneGuide pratique

Le goût de l'habillement

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