Cette CIBOULETTE reprend une trentaine de récits courts de François Ayroles, principalement publiés dans la revue LAPIN, parfois redessinés et adaptés en bichromie. Entre jeux formels oubapiens et chroniques de la misanthropie ordinaire, ce recueil impose Ayroles dans la lignée des grands humoristes décalés, de Goossens à Masse, en passant par les Frères Jacques.

Travail rapide et soigné

Sous la bannière du journal Spirou, paru pour la première fois le 21 avril 1938, se sont écrits quelques-uns des plus fameux épisodes de l'histoire de la bande dessinée du XXe siècle. Ainsi, dans les pages de l'hebdomadaire carolorégien les plus grandes signatures de la modernité franco-belge ont marqué leur empreinte : Jijé, Franquin, Will, Morris, mais aussi Peyo, Tillieux, Macherot, Roba ou encore Hubinon et Charlier, Lambil et Cauvin, Yann et Conrad... C'est cet âge d'or - de la création du Journal de Spirou jusqu'à la vente de leur maison d'édition par la famille Dupuis en 1985 -, que François Ayroles revisite de sa plume vive et pointue. En 152 dessins, avec la précision historique et la finesse de vue qui font de sa relecture de l'histoire du 9e art un moment unique de l'humour savant, le dessinateur raconte les cinquante premières années de ce qui fut désigné comme "l'école de Marcinelle". A coups de paraboles, métaphores, allégories et pataquès graphiques, toujours avec tendresse et respect, parfois avec irrévérence, François Ayroles prouve que l'on peut transmuter le savoir en rire.

Moments clés du journal de Spirou

Nouvelle coédition entre le Frac Aquitaine et Les Requins Marteaux, François Ayroles a été invité a travailler autour de l'oeuvre Un détail de Benoît Maire, représentant une demi-tête d'Hermès. Semblable aux génisses d'Apollon, subtilisée par Hermès, la sculpture de profil du Dieu grec, ou une sculpture de profil grec d'un Dieu, se voit convoyée clandestinement jusqu'à une mystérieuse destination, que la statue arumbaya de L'Oreille Cassée n'aurait pas enviée.

Le vol d'hermès

C'est une histoire d'amour. Celle d'un dessinateur pour la couleur, qui aspire à partager sa passion. Après énonciation de l'axiome de base, La couleur, c'est beau, Martin Matje entreprend de démontrer la chose de façon quasi scientifique, avec cobaye humain et travaux pratiques à l'appui, non sans avoir dispensé quelques notions théoriques au passage (La couleur n'est pas une fin en soi). De la spéculation scientifique (et avec le coup de pouce de l'humour) naît la poésie... Un petit (12 cm x 12 cm) bijou. Critique d'Armelle Godeluck de LIRE.

Les recettes de Philippe le Pâtissier

Les Parleurs

Mon Killoffer de poche

Invariablement composées en gaufriers de six cases avec texte sous la case, ces 44 pages forment autant de récits dont la singularité ne cède en rien à la densité : un univers entier se dévoile à chaque page. Le plus petit zoo du monde, la mode des t-shirt où chacun exprime ses goûts, chacune de ces notes livre une idée, voire une fusée, et témoigne de l'inventivité étonnante d'Ayroles, qui s'est, à la manière d'un exercice de style, replacé dans cette forme étrange dix ans plus tard en augmentant la première édition de 14 pages.

Notes mésopotamiennes

Les Penseurs

Il y a le maladif, talentueux et cultivé Malard ; l'insatisfait débordant d'idées Inscht ; le poseur et dragueur Alpodraco ; le cynique et grognon Greul. Ils sont écrivains, et leur seule base solide est le troquet parisien qui leur sert de QG. Là, ils débattent, déplorent ou débinent leurs livres, leur métier, la littérature et tout ce qui tourne autour. Mais comme autant de quilles dans un jeu de chiens, il y a aussi un prof en voie de clochardisation, une célèbre auteure à succès, une stagiaire-secrétaire-pigiste qui couche, un jeune écrivain qui vient les flatter et demander conseil... Tout s'emballe quand le bistrot est mis en vente : la bande des quatre décide de tout faire pour l'empêcher.

Travail rapide et soigné

Résumé

Plus de livres de François Ayroles

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques