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Peut-on refaire l'unité morale de la France ?

Philosophe et historien, Henri Berr est un acteur essentiel du renouvellement de l'histoire française au début du XXe siècle. Il crée en 1900 la Revue de synthèse historique, où se rencontrent historiens (L. Febvre), géographes (P. Vidal de la Blache), sociologues (É. Durkheim), économistes (F. Simiand) et psychologues (H. Wallon). Henri Berr prône le rapprochement de ces disciplines naissantes au sein d'une « science compréhensive de l'histoire », qu'il désigne comme « la synthèse historique ». Cette entreprise novatrice, mais qui reste théorique, annonce la démarche qui sera mise en pratique par les fondateurs de l'école des « Annales » à partir de 1929.

La Synthèse en histoire

Ces exposés par Armand Cuvillier ont été faits lors de la 17e Semaine de Synthèse, et constituent la suite du Tome LXXIII de la Revue de synthèse.

L'invention humaine : technique, morale, science - Leurs rapports au cours de l'évolution. Exposés extraits de la 17e Semaine de synthèse, suite du tome 73

Notre optimisme peut, en 1934, faire sourire les  sceptiques. Il semble réfuté par les événements. Voit-on régner la Science, - respectée et obéie comme maîtresse de Vérité ? Voit-on l'Histoire, scientifiquement conçue; devenir la conseillère des peuples ?... Mais il y a des crises où se prépare un avenir meilleur. Et nous croyons que, tôt ou tard, sur les erreurs de l'esprit et les égarements de la volonté, la Science aura le dernier mot.

 Considéré comme l'un des pères de la "nouvelle histoire", Henri Berr fut le fondateur, en 1900, de la Revue de synthèse historique, devenue en 1930 Revue de synthèse et, en 1920, de la collection d'histoire universelle L'Évolution de l'humanité. Auteur de plusieurs ouvrages, il créa en 1925 le Centre international de synthèse qui constitua, avec les Semaines de synthèse, l'un des lieux les plus vivants de rencontre interdisciplinaire et d'échange intellectuel.

En marge de l'histoire universelle

Notre optimisme peut, en 1934, faire sourire les sceptiques. Il semble réfuté par les événements. Voit-on régner la Science, - respectée et obéie comme maîtresse de Vérité ? Voit-on l'Histoire, scientifiquement conçue ; devenir la conseillère des peuples ?... Mais il y a des crises où se prépare un avenir meilleur. Et nous croyons que, tôt ou tard, sur les erreurs de l'esprit et les égarements de la volonté, la Science aura le dernier mot. Considéré comme l'un des pères de la « nouvelle histoire », Henri Berr fut le fondateur, en 1900, de la Revue de synthèse historique, devenue en 1930 Revue de synthèse et, en 1920, de la collection d'histoire universelle L'Évolution de l'humanité. Auteur de plusieurs ouvrages, il créa en 1925 le Centre international de synthèse qui constitua, avec les Semaines de synthèse, l'un des lieux les plus vivants de rencontre interdisciplinaire et d'échange intellectuel.

Peut-on refaire l'unité morale de la France ?

Résumé

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