Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Le bouffon triste

Le troubadour paradoxal

Existe-t-il une littérature d'inspiration maçonnique ? Oui, elle existe, elle a toujours existé - romans, poèmes, essais - mais elle se signale davantage, aujourd'hui, par la manière dont certains signes maçonniques y sont mis en évidence. Le danger sera, évidemment, la complaisance fraternelle des lecteurs ; le profit, un élargissement du terrain culturel maçonnique. Baudelaire, dont Vital Heurtebize a, manifestement, la facture comme modèle de prosodie, prétendait vouloir "insuffler son venin à l'hypocrite lecteur, son semblable, son frère". Les bons sentiments maçonniques s'insinuent plus difficilement dans la bonne littérature, mais Kipling l'a réussi. Ouvrons-nous donc généreusement aux expressions poétiques, ou littéraires, de la spiritualité maçonnique, et le temps fera son ouvre.

Minuit plein

Existe-t-il une littérature d'inspiration maçonnique ? Oui, elle existe, elle a toujours existé - romans, poèmes, essais - mais elle se signale davantage, aujourd'hui, par la manière dont certains signes maçonniques y sont mis en évidence. Le danger sera, évidemment, la complaisance fraternelle des lecteurs ; le profit, un élargissement du terrain culturel maçonnique. Baudelaire, dont Vital Heurtebize a, manifestement, la facture comme modèle de prosodie, prétendait vouloir "insuffler son venin à l'hypocrite lecteur, son semblable, son frère". Les bons sentiments maçonniques s'insinuent plus difficilement dans la bonne littérature, mais Kipling l'a réussi. Ouvrons-nous donc généreusement aux expressions poétiques, ou littéraires, de la spiritualité maçonnique, et le temps fera son oeuvre.

À l'encrier du cœur

Une certaine façon d'approcher les choses de la vie avec humour, peut déboucher sur la création poétique. C'est ce que nous démontre Alban-Robert Fillol, qui n'est pas le dernier venu en poésie : depuis la publication de "Mes vingt ans", précisément le jour de son vingtième anniversaire, au long d'une carrière administrative jusqu'à son installation en Roussillon, on peut suivre son ouvre poétique et son action au service de la poésie. En 1969 : "Le prunier fleuri", en 1973 : "Pétales d'hortensias", en 1979 : "Vitrail d'âmes", autant de recueils qui ne permettent pas de prévoir ce que sera ce cinquième ouvrage : "Ah ! l'animal !"... Le genre en est tout différent ! Ceux qui connaissent Alban-Robert Fillol, apprécient sa façon de vivre sa poésie. Et ceux qui ne le connaissent pas ? me direz-vous. Eh bien, ceux-là, n'ont plus aucune minute à perdre : qu'ils soient les premiers à lire "Ah ! l'animal !"

Ah ! L'animal !

En la Femme, Dieu nous impose sa présence, nous rappelle le nombre, la grandeur de l'expérience conduisant au silence, et nous suggère l'ordre de la beauté qui nous rapprochera du Temps Sublime. Dans ses pérégrinations, qu'il veut karmiques, Vital Heurtebize sera conduit par les fils du destin sur la Terre des origines de l'Homme, la Terre matricielle, la Terre Femme, qui lui fera prendre conscience de l'Épouse comme éternelle première. Le mot Racine prend ici véritablement son sens, lorsque l'espérance se confond avec frondaison. Vital Heurtebize, porte en lui cette soif d'absolu qui, avant d'effleurer Dieu, passe par la Femme, élément médiateur lié à l'inconscient, aux gênes, sorte de quête à la fois vers l'inaccessible et l'espéré, l'amour et le sacré qui débouche sur l'apprentissage de la mort. Viendra alors le temps du divin, l'heure de l'intériorité, celle d'aimer Dieu par le corps et l'âme délivrée.

Le bouffon triste

Résumé

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