s/t: Plus de 300 cartes commentées, une chronologie universelle

Grand atlas historique: L'histoire du monde en 520 cartes

Projet démesuré que de couvrir près de vingt siècles d'histoire du monde antique gréco-romain, de parcourir un espace qui va des rivages de la Méditerranée à ceux des mers du Nord, des colonnes d'Héraklès aux rives de l'Indus, de se plonger dans des documents aussi divers que les tombes d'une nécropole, la stèle inscrite plaquée aux murs du sanctuaire, le rouleau de papyrus, la scène peinte sur la panse d'un vase... et une littérature grecque et latine qui, si elle n'a pas donné la parole aux femmes, a beaucoup parlé d'elles.On l'aura deviné, ce livre n'a pas pour fonction de remplacer l'énorme production qui existe en ce domaine. Il aborde un petit nombre seulement des questions qui nous ont paru importantes pour aider à comprendre la place des femmes dans le monde antique et, plus encore peut-être, dans la perspective d'un ensemble de volumes traitant de l'histoire des femmes, comprendre les fondements d'habitudes mentales, de mesures juridiques, d'institutions sociales qui ont duré des siècles en Occident.

Histoire des femmes en Occident : Tome 1, L'Antiquité

Saint Bernard: l'art cistercien

Au XIIe siècle, des prêtres se sont mis à parler plus souvent des femmes, à leur parler aussi, à les écouter parfois. Celles de leurs paroles qui sont parvenues jusqu'à nous éclairent un peu mieux ce que je cherche, et que l'on voit si mal : comment les femmes étaient en ce temps-là traitées.

Évidemment, je n'aperçois encore que des ombres. Cependant, au terme de l'enquête, les dames du XIIe siècle m'apparaissent plus fortes que je n'imaginais, si fortes que les hommes s'efforçaient de les affaiblir par les angoisses du péché. Je crois aussi pouvoir situer vers 1180 le moment où leur condition fut quelque peu rehaussée, où les chevaliers et les prêtres s'accoutumèrent à débattre avec elles, à élargir le champ de leur liberté, à cultiver ces dons particuliers qui les rendent plus proches de la surnature. Quant aux hommes, j'en sais maintenant beaucoup plus sur le regard qu'ils portaient sur les femmes. Elles les attiraient, elles les effrayaient. Sûrs de leur supériorité, ils s'écartaient d'elles ou bien les rudoyaient. Ce sont eux, finalement, qui les ont manquées.

Georges Duby.

Dames du XIIe siècle - Tome 1, Héloïse, Aliénor, Iseut et quelques autres

L'abbaye de La Ferté-sur-Grosne, première " fille " de Cîteaux, fut fondée non loin de l'abbaye-mère - dès 1113, c'est-à-dire au lendemain même de l'entrée de saint Bernard à Cîteaux (1112).
La fondation de La Ferté fut suivie, tout au long du XIIe siècle, d'un afflux de donations qui permirent à l'abbaye de se doter d'un important patrimoine foncier. Le nom savant de " pancartes " ne désigne rien d'autre que les chartes et notices de ces donations, souvent regroupées selon une formalisation diplomatique originale. Ces pancartes forment l'objet de l'édition critique que leur a consacrée Georges Duby, au titre de sa thèse complémentaire de doctorat (1952).
Publiées en 1953 à un nombre très limité d'exemplaires, les " Pancartes de La Ferté " sont vite devenues un " introuvable " de la bibliographie du maître des études médiévales françaises. Précédé d'une lumineuse préface d'une quarantaine de pages, l'ouvrage constitue pourtant l'indispensable volet érudit de sa grande thèse sur la société mâconnaise aux Xe - XIIe siècles. La " Bibliothèque du Moyen Age " est heureuse de rendre à nouveau accessible au public ce dossier documentaire d'un intérêt exceptionnel en raison même de la nature des sources, de leur homogénéité et de la qualité de l'édition critique.
" Les Pancartes de La Ferté " éclairent à la fois l'histoire de la société féodale et la rigueur exemplaire avec laquelle Georges Duby savait traiter les sources médiévales.

Recueil des pancartes de l'abbaye la Ferté-sur-Grosse 1113-1178

Quelques figures d'aïeules apparaissent dans les rares vestiges d'une littérature généalogique qui s'est épanouie en France à la fin du XIIe siècle.
Fugitives, indécises, ces silhouettes féminines laissent cependant entrevoir comment les dames, les épouses des seigneurs, menaient en ce temps leur vie. Chevaliers ou prêtres, leurs descendants se plaisaient à les imaginer dociles, soumises, honorées moins pour leurs propres mérites que pour la gloire de leur mari et des fils qu'elles avaient mis au monde. De fait, elles régnaient sur l'intérieur de la maison et celles, nombreuses, qui, enfin libres, survivaient à leur époux devenaient véritablement dominantes.

Dames du XIIe siècle Tome 2 ; le souvenir des aïeules

Une étude détaillée des structures politiques économiques et sociales des origines à 2003.

Histoire de la france des origines a nos jours

L'économie rurale et la vie des campagnes dans l'occident médiéval

Une synthèse des événements de l'histoire de France qui intègre une analyse des mentalités et des comportements et une étude des structure politiques, économiques et sociales.

Grand atlas historique: L'histoire du monde en 520 cartes

Résumé

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