Romaan «Iiveldus» on 20. sajandi ühe mõjukaima prantsuse kirjaniku ja filosoofi Jean-Paul Sartre'i (1905-1980) kirjanduslik debüüt, millest kujunes tema läbilöögiteos. 1938. aastal ilmunud «Iiveldus» on paljude uurijate meelest Sartre'i parim proosateos, mis oli ühtlasi uue mõttevoolu -- eksistentsialismi esimene kirjanduslik pääsuke. «Iiveldus» on päevikuvormis romaan, mis vahendab ängide küüsis vaevleva minategelase Antoine Roquentini eksistentsiaalset ekslemist ja eneseotsingut 1930. aastate Pariisis.

Iiveldus

" J'ai commencé ma vie comme je la finirai sans doute : au milieu des livres.
Dans le bureau de mon grand-père, il y en avait partout ; défense était de les faire épousseter sauf une fois l'an, avant la rentrée d'octobre. Je ne savais pas encore lire que, déjà, je les révérais, ces pierres levées : droites ou penchées, serrées comme des briques sur les cavons de la bibliothèque ou noblement espacées en allées de menhirs, je sentais que la prospérité de notre famille en dépendait...
"

Les mots

«Il y a une crise de l'essai. L'élégance et la clarté semblent exiger que nous usions, en cette sorte d'ouvrages, d'une langue plus morte que le latin : celle de Voltaire. Mais si nous tentons vraiment d'exprimer nos pensées d'aujourd'hui par le moyen d'un langage d'hier, que de métaphores, que de circonlocutions, que d'images imprécises : on se croirait revenu au temps de Delille. Certains comme Alain, comme Paulhan, tenteront d'économiser les mots et le temps, de resserrer, au moyen d'ellipses nombreuses, le développement abondant et fleuri qui est le propre de cette langue. Mais alors, que d'obscurité. Tout est recouvert d'un vernis agaçant, dont le miroitement cache les idées. Le roman contemporain... a trouvé son style. Reste à trouver celui de l'essai. Et je dirai aussi celui de la critique ; car je n'ignore pas, en écrivant ces lignes, que j'utilise un instrument périmé que la tradition universitaire a conservé jusqu'à nous.» Jean-Paul Sartre.

Situations Tome 9 : mélanges

It was to correct common misconceptions about his thought that Sartre accepted an invitation to speak on October 29, 1945, at the Club Maintenant in Paris. The unstated objective of his lecture ("Existentialism Is a Humanism") was to expound his philosophy as a form of "existentialism", a term much bandied about at the time. Sartre asserted that existentialism was essentially a doctrine for philosophers, though, ironically, he was about to make it accessible to a general audience. The published text of his lecture quickly became one of the bibles of existentialism and made Sartre an international celebrity.The idea of freedom occupies the center of Sartre’s doctrine. Man, born into an empty, godless universe, is nothing to begin with. He creates his essence—his self, his being—through the choices he freely makes ('existence precedes essence"). Were it not for the contingency of his death, he would never end. Choosing to be this or that is to affirm the value of what we choose. In choosing, therefore, we commit not only ourselves but all of mankind.This edition of Existentialism Is a Humanism is a translation of the 1996 French edition, which includes Arlette Elkaïm-Sartre’s introduction and a Q&A with Sartre about his lecture. Paired with "Existentialism Is a Humanism” is another seminal Sartre text, his commentary on Camus’s The Stranger. In her foreword, intended for an American audience, acclaimed Sartre biographer Annie Cohen-Solal offers an assessment of both works.

L'existentialisme est un Humanisme (Nrf Essais)

Cet ouvrage dont la première édition date de 1952 constitue une magistrale introduction aux Œuvres complètes de Jean Genet. Voici comment Jean-Paul Sartre avait présenté ce livre en 1952 :«Montrer les limites de l'interprétation psychanalytique et de l'explication marxiste et que seule la liberté peut rendre compte d'une personne en sa totalité, faire voir cette liberté aux prises avec le destin d'abord écrasée par ses fatalités puis se retournant sur elles pour les diriger peu à peu, prouver que le génie n'est pas un don mais l'issue qu'on invente dans les cas désespérés, retrouver le choix qu'un écrivain fait de lui-même, de sa vie et du sens de l'univers jusque dans les caractères formels de son style et de sa composition, jusque dans la structure des images, et dans la particularité de ses goûts, retracer en détail l'histoire d'une libération : voilà ce que j'ai voulu ; le lecteur dira si j'ai réussi.»

Saint Genet, comédien et martyr

Jean-Paul Sartre's famous autobiography of his first ten years has been widely compared to Rousseau's Confessions. Written when he was fifty-nine years old, The Words is a masterpiece of self-analysis. Sartre the philosopher, novelist and playwright brings to his own childhood the same rigor of honesty and insight he applied so brilliantly to other authors. Born into a gentle, book-loving family and raised by a widowed mother and doting grandparents, he had a childhood which might be described as one long love affair with the printed word. Ultimately, this book explores and evaluates the whole use of books and language in human experience.

Dans cette pièce de théâtre, c'est bien la question du choix qui se trouve au centre de la réflexion proposée, question du choix inévitablement corrélée à la question de la liberté, motif qui s'impose comme un véritable leitmotiv dans toute l'œuvre de Sartre. Le diable et le bon dieu est une pièce fortement empreinte par le thème de la cruauté, une cruauté qui se veut multiple. C'est ces diverses formes que peut prendre la cruauté que nous livre ici l'auteur. Il se demande comment la mise en évidence de la cruauté permet de servir sa propre réflexion.

Le diable et le bon dieu

- Il m'a empoisonnée ?
- Eh oui, madame.
- Mais pourquoi ? pourquoi ?
- Vous le gêniez, répond la vieille dame. Il a eu votre dot. Maintenant il lui faut celle de votre soeur.
Ève joint les mains dans un geste d'impuissance et murmure, accablée :
- Et Lucette est amoureuse de lui !
La vieille dame prend alors une mine de circonstance :
- Toutes mes condoléances... Mais voulez-vous me donner une signature ?
Machinalement, Ève se lève, se penche sur le registre et signe.
- Parfait, conclut la vieille dame. Vous voilà morte officiellement.
Ève hésite, puis s'informe :
- Mais où faut-il que j'aille ?
- Où vous voudrez. Les morts sont libres.

Les jeux sont faits

L'Europe peut sauver la paix, à condition qu'elle le veuille. Telle est la thèse réconfortante soutenue par l'auteur et qu'il appuie sur l'expérience de la guerre de Corée. Point par point, épisode par épisode, E. N. Dzélépy analyse historiquement le déroulement des événements que nous venons de vivre et il met lumineusement en évidence des vérités que la propagande avait presque toujours masquées. Si ce conflit a été « localisé », s'il n'a pas dégénéré en guerre mondiale, si Truman a refusé de suivre la politique du Général Mac Arthur et l'a relevé de son commandement, c'est beaucoup parce que les « alliés européens » ont montré qu'ils n'étaient pas d'accord - et ceci dans un secteur pourtant considéré comme chasse gardée des État-Unis : le Pacifique. Ainsi l'action européenne, l'action des gouvernements de France et de Grande-Bretagne, joue un rôle déterminant dans l'orientation de la politique américaine. Il faut heureusement abandonner la notion que nous sommes « à la remorque ». Et c'est en pleine connaissance de cause qu'il nous est permis de tenter de sauvegarder la paix.

Iiveldus

Résumé

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