Ils sont quatre. Quatre étudiants qui ont décidé de s’assurer l’immortalité physique, fût-ce au prix d’une terrible ascèse. Ils sont partis à la recherche du monastère de la Fraternité des Crânes dont ils ont découvert l’existence par accident dans le Livre. Mais pour atteindre l’éternité, il leur faut se découvrir.

Le Livre des crânes

Quatre étudiants, plus compagnons de chambrée que véritables amis, décident de partir à l'autre bout des États-Unis, après que l'un deux ait découvert dans une bibliothèque un manuscrit oublié. Celui-ci, après traduction, s'avère proposer au lecteur rien moins que le vie éternelle. Mais elle a un prix : une fois sur place, dans le monastère des crânes en Arizona, deux des quatre jeunes gens devront mourir, afin que les autres puissent accéder à l'immortalité.À la lecture de ce bref résumé, on pourrait croire que ce roman de Silverberg est une sorte de roman pour adolescents découvrant juste la littérature fantastique. Le coup du manuscrit oublié (décoré comme il se doit de têtes de mort), peut en ce sens paraître assez affligeant. Mais, il n'en est rien. Le roman est remarquablement construit, les chapitres étant tour à tour la vision de chaque étudiant. Les points de vue se succèdent, et une certaines tension émane du fait que le lecteur est le seul à savoir ce qui ce passe réellement dans la tête des quatre protagonistes. On découvre la dimension tragique de leur quête : deux d'entre eux devront mourir. Un devra se suicider et l'autre être assassiné par les deux restants, qui deviendront alors immortels. Chacun imagine sa propre place dans ce carré inquiétant, mais se garde bien de parler aux autres de ce qu'il ressent ou de ce qu'il projette. Ballotés entre doutes, désespoir et euphorie, tantôt cyniques ou convaincus, ils font leur route avec l'air de ne pas trop penser à ce qui les préoccupe le plus. Inexorablement, cependant, ils s'avancent vers leur possible perte.Loin du roman de science-fiction, Le livre des crânes effleure le fantastique, sans jamais tomber dans les grosses ficelles du genre, et se révèle au final bien plus un roman psychologique qu'une aventure surnaturelle. Silverberg nous tient en haleine, par l'omniprésence du doute, et par la tension tragique du prix à payer pour être immortel. Son style s'adapte parfaitement à la nature de chacun des étudiants, nous plongeant véritablement dans l'intrigue. Et, avec talent, il nous rappelle que nos prédictions du futur ne pourrons jamais tenir compte de l'ensemble des facteurs agissant dans l'évolution des évènements.

Voici le quatrième volet du cycle de Majipoor, après Le Château de Lord Valentin, Chroniques de Majipoor et Valentin de Majipoor. Robert Silverberg ne se lasse pas d'explorer la planète géante. Il conte ici les aventures du prince Harpirias, envoyé tout près du pôle glacé, auprès de barbares mythiques, pour négocier la libération de quelques savants. 
Harpirias se risque sans enthousiasme loin du monde, loin de ce qu'il croit être la vie. 
Pour y découvrir l'inattendu, y apprendre le courage et y trouver, peut-être, l'amour.

Le cycle de Majipoor Tome 4 : les montagnes de Majipoor

Comment va se comporter ce musicien maudit projeté de son XVIIIe siècle dans le futur grâce à un «harpon» temporel ? Et cet homme surgi par accident d'un univers parallèle pour se substituer à son (presque) double ? Et cet informaticien qui, dans une ambiance de guerre froide, a voué son ordinateur à la création d'une armée d'anges virtuels ? Ce troisième des quatre volumes rassemblant plus ou moins dans l'ordre de leur composition les nouvelles les plus significatives d'une oeuvre qui en compte près d'un millier - choisies et présentées par l'auteur, qui a écrit une introduction pour chacune d'entre elles - couvre les années 1981-1987. Une période où Silverberg renaît d'un silence de cinq ans et cède, malgré ce qu'il lui «en coûte de sueur et de tracas», à «la nécessité de (se) mesurer aux exigences rigoureuses de la forme courte». Car, dit-il, «mon karma le veut ainsi (...) si j'ai écrit toutes ces histoires, c'est surtout parce qu'il m'était impossible de ne pas les écrire». Dans cette «manière d'autobiographie par le détour de la fiction», on pourra donc non seulement suivre le parcours d'un auteur-phare du domaine, mais revisiter sous un angle original l'histoire de toute la S.-F. moderne.

Voile vers Byzance

Trips

En 1348, totalement ravagée par la peste, l'Europe a été conquise par l'Empire ottoman qui y règne en maître absolu. La Renaissance et les Grandes Découvertes n'ont pas eu lieu. Et les Aztèques dominent le Nouveau Monde.Dans les années 1960, Dan Beauchamps, jeune Anglais fougueux en quête de gloire et de reconnaissance, quitte l'Angleterre pour les Hespérides. Il s'embarque alors pour une extraordinaire aventure autour d'une planète devenue le miroir inversé de l'ordre mondial actuel.

La Porte des mondes

Majipoor est une planète géante que des Humains partagent dans un avenir fabuleux avec des espèces étrangères : Hjorts, Métamorphes, Vroons et Skandars. Parce que les métaux y sont rares, la technologie y est presque inconnue. Mais on y excelle dans les arts et les aménités de la vie.

Hissune, encore gamin, est entré au service du Pontife de Majipoor. Il a accès au Registre des Ames où des millions d'habitants de la planète ont déposé au fil des millénaires des enregistrements de leurs souvenirs.

Il suffit de prendre une capsule, de la glisser dans la fente d'un appareil et, d'un seul coup, c'est comme si on était devenu la personne qui a fait l'enregistrement.

Clandestinement, Hissune en prend une et une autre et une autre encore, et il devient guerrier, femme ou roi, et il voyage à travers le temps, les continents démesurés, les océans indomptables de  Majipoor. Il explore les plaines, les déserts, les monts, les villes, les palais et les âmes.

Le cycle de Majipoor Tome 2 : chroniques de Majipoor

Au terme de sa quête de l'immortalité, Gilgamesh, roi d'Ourouk en Sumer, a été vaincu par la mort. C'est du moins ce que raconte l'une des plus vieilles épopées de l'humanité. Voici ce qui se passa. Gilgamesh se retrouve aux Enfers, lieu morne et gris, illimité, où tout n'est que magie et surnaturel. Là se côtoient et s'affrontent les morts de tous les temps, Hommes Velus, Héros et Derniers Morts, ce peuple nouveau venu et grossier, issu d'une époque dépourvue d'héroïsme, la nôtre. Dans sa mort comme dans sa vie, Gilgamesh perd et cherche son compagnon légendaire, Enkidou. Aux Enfers, chacun se trouve enfermé dans son destin passé. Gilgamesh échappera-t-il à son étiquette de roi ? Ou bien acceptera-t-il, après que le sorcier noir Calendota -Seigneur des Ténèbres — lui a permis d'atteindre à la Connaissance, de suivre Simon Magus, ou le Magicien, à la recherche d'une Nouvelle Ourouk ? Ou d'une porte de sortie vers l'univers des vivants que cherchent Endikou enfin retrouvé et Hélène de Troie ? Robert Silverberg, dans la foulée du Monde du Fleuve de Philip José Farmer, n'hésite pas à mettre en scène avec humour Elisabeth d'Angleterre, Mao Tsé-toung, Hérode, Picasso, H.P. Lovecraft, Robert Howard et quelques personnages issus de s propres livres dans le cadre d'un monde de l'après-vie. Mais sur quoi donne donc la Porte de la Vie ? Et les Enfers ne valent-ils pas mieux que ce lieu sordide ?

Jusqu'aux portes de la vie

Avec les textes du Nez de Clépâtre, Robert Silverberg nous invite, entre autres, à un duel intellectuel entre le philosophe Socrate et le sanguinaire Pizarre. Il nous propose aussi de découvrir un monde où l'Empire romain a perduré et s'est étendu... En six grands récits, il détourne l'Histoire, nous confrontant à des variantes surprenantes, parmi lesquelles une vision pour le moins impressionnante de ce qu'aurait été notre monde si la Peste de 1348 avait ravagé les trois quarts de l'Europe.

Le Livre des crânes

Résumé

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Critiques

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