Origines et évolution de l'intolérance catholique

Ecrit tout à la fois avec vivacité, conviction, clarté et humour, ce petit livre propose, à l'attention du large public, sans technicité jargonneuse, de mettre en évidence et de développer l'essentiel de l'argumentation athée. Abordant avec précision et rigueur les questions scientifiques et philosophiques du débat, l'originalité de Dieu vous interpelle ? Moi, il m'évite... (Les raisons de l'incroyance) réside aussi dans la déconstruction méthodique de l'argumentation religieuse et théologique. L'ouvrage propose également une réponse à la question, centrale, du sens de la vie pour les athées. Il intéressera tant ceux-ci que les sceptiques et les croyants désireux de mieux connaître l'autre...

Dieu vous interpelle ? Moi, il m'évite... Les raisons de l'incroyance

La vie de l'architecte André Lurçat peut se confondre avec les heurs et malheurs de la " modernité ". Ardent défenseur d'une architecture moderne adaptée aux exigences d'un habitat au quotidien, il manifeste tout au long de sa carrière le souci d'un espace urbain ouvert, accueillant, à échelle humaine. " La continuité dans les idées est un trait de son caractère ", dit sa femme Renée Michel. Découvrir la genèse de ce parcours, c'est l'enquête que proposent ici les auteurs Pierre et Robert Joly. Diplômé de l'E.N.S.B.A. en 1923, André Lurçat expose au Salon d'Automne - un an après Le Corbusier - la maquette d'une villa remarquée par Adolf Loos et qui apparaît comme la négation de l'enseignement reçu. Il participe activement à la réunion internationale de la Sarraz, fondatrice des Congrès internationaux d'Architecture moderne. Avec la construction de l'Ecole de Villejuif, André Lurçat franchit un pas décisif dans sa recherche d'alliance entre la nouvelle architecture et le mouvement ouvrier. Il pratique une " architecture d'intervention " et crée un nouvel espace de sociabilité. Le dernier des architectes à faire le voyage en URSS, il y travaille plusieurs années, sans adhérer pour autant au renversement de doctrine architecturale qui s'y déroule. André Lurçat est à l'origine du projet de reconstruction de la ville de Maubeuge, laquelle vit encore sans encombre, dans les tracés et les immeubles qu'il a conçus. Il s'implique, comme G. H. Pingusson, dans la production de masse des logements sociaux, sans accepter leur dérive. Le " mouvement moderne " rejeté comme une mode, la décisive baisse programmée de la production de masse et les conséquences actuelles si lourdes dans l'habitat, tout concourt à réexaminer l'ambition sociale à l'œuvre dans le travail de André Lurçat. Voici, pour relire une page tournée à la hâte, le travail fervent, préparé de longue date, qui réunit Pierre et Robert Joly dans la pensée, dans l'écriture, la photographie et le dessin. La maturité du critique, la perspicacité de l'historien, le regard de l'architecte, l'œil et le métier du photographe, la mise au point d'instruments graphiques inédits, le résultat d'une belle complicité.

L'architecte André Lurçat

Robert Joly dresse un constant historique: l'Église catholique a manifesté au cours des siécles, avec des séquelles encore aujourd'hui, des tendances absolutes et dictatoriales.L'absolu, personnifié par le dieu tel que l'on se le représente, devient loi unique et excluse. La traque, voire l'annihilation, du blasphémateur, du sceptique, de l'hérétique ou du simple tiède devient très rapidement une obligation morale. Oublieuse des antiques persécutions, la religion catholique, aidée par le pouvoir civil, pratique systématiquement cette politique d'exclusion de la différence. Par l'analyse de textes fondateurs, Robert Joly examine les racines de cette répression. Au fil du temps, nous verrons que, loin de disparaître, l'intolérance catholique se perpétue et finalement s'atténue face à la modernité sans disparaître complètement.À mille lieues du pamphlet, l'auteur libre ici une vision critique du rôle oppresseur joué par l'Église catholique.

Origines et évolution de l'intolérance catholique

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