La Penombre Des Ames

"... Amour et mort sont les deux thèmes qui se marient dans ces nouvelles pour donner une musique enivrante, la musique de chambre des âmes baignées d'une indicible pénombre. La douleur y veille à côté de la joie, et la passion, presque toujours impure, y est secouée de fièvres mauvaises striées d'éclairs, en proie à des impulsions contradictoires. On s'aime et on se déchire à cause de la chair qui désobéit à la raison. Pour faire se rejoindre la raison, le sexe et la tendresse, il n'y a pas de solution, pas de sagesse pour Arthur Schnitzler, il n'y a que la mort [...], la mort très triste et très voluptueuse, enfin suivie du silence suprême. " F. B.

Eine der unbekannteren Werke von Arthur Schnitzler. Trotzdem jedem Kenner zu empfehlen.

Das Schicksal des Freiherrn von Leisenbohg

L'amour, la folie et la mort révélant la nature et la destinée de l'homme est un thème que l'on trouve à plusieurs reprises dans l'œuvre d'Arthur Schnitzler. Mademoiselle Else apparaît en ce sens comme son roman le plus accompli.
Else doit trouver cinquante mille florins pour sauver sa famille de la ruine. Un vieux monsieur se propose de les lui fournir en échange de quoi il veut " voir " la jeune fille. Else commence par se révolter, mais traversée de désirs obscurs, troublées par des images qu'elle enfermait en elle, elle finit par s'y résoudre. Cela se fera publiquement, le soir, dans la salle de musique de l'hôtel...

Mademoiselle Else

Der Andere: Aus dem Tagebuch eines Hinterbliebenen gehört zu den kürzeren Texten von Arthur Schnitzler.

"Vor meinem Schreibpulte sitze ich; die Leuchter brennen... die Tür zu dem Zimmer, das einst das ihre war, steht weit offen, und wie ich meinen Blick erhebe, versinkt er in den dunklen Raum. Glitzernd von den Häusern drüben spielen Lichtreflexe an meine Fensterscheiben... Wie neu, wie brutal das ist... Sie hat die Vorhänge in meinem Arbeitszimmer immer niedergelassen, wenn der Abend kam, kein Lärm der Straße, kein Licht des Gegenüber durfte zu uns herein..."

Der Andere - Aus dem Tagebuch eines Hinterbliebenen

Nombre de femmes : 5 - Nombre d'hommes : 5 - Décor : Durée : 120 min.

La ronde, ronde d'amour (c'est le premier titre de Schnitzler), quête de vie, lutte contre la solitude. Dis-moi si tu m'aimes ! N'est-ce pas ce cri que poussent les personnages de la ronde, qui par-delà les classes sociales interroge leur solitude. La ronde pour se donner l'illusion de ne pas être seul, l'illusion de commander à sa vie, de vivre, quoi !
La prostituée s'offre au soldat qui séduit la femme de chambre qui dépucelle le Jeune Maître, qui devient l'amant d'une honnête femme qui s'éveille les sens avec les fredaines de jeunesse de son mari, qui accoste la jeune fille suave qui le trouble au-delà de toute mesure - jeune fille suave qui se révèle muse du poète, qui veut l'actrice, qui « dépoussière » le comte, qui ressent un trouble profond face à la prostituée qui. Et la route tourne.
Schnitzler passe au scalpel, met à nu chaque personnage dans sa vérité, dans sa nudité la plus crue : avant, pendant, après l'acte amoureux ou de la difficulté d'être deux.
« Je ne vois pas ton visage », dit la femme de chambre - pendant l'acte amoureux - au soldat qui ricane grossièrement. « Mon visage ! Il s'agit bien de cela !. » Hommes, femmes, pouvons-nous nous comprendre ?
Une ronde aussi à travers Vienne, ville natale de Schnitzler, une Vienne qui révèle les hypocrisies sociales et les non-dits. C'est aussi ce qui a contribué au scandale.

La ronde

Die Fremde beschreibt die spannende Geschichte zwischen einem Mann und einer Frau, die einfach fortgeht und ihm irgendwie immer fremd geblieben ist.

Auszug:

Als Albert um sechs Uhr früh erwachte, war das Bett neben ihm leer, und seine Frau war fort. Auf ihrem Nachttisch lag ein beschriebener Zettel. Albert langte nach ihm und las folgende Worte: "Mein lieber Freund. Ich bin früher aufgewacht als du. Adieu. Ich gehe fort. Ob ich zurückkommen werde, weiß ich nicht. Leb wohl. Katharina."

Die Fremde

Veuve depuis cinq ans, Béate Heinold ne vit plus que pour son fils Hugo, dont elle a toujours voulu être non seulement la mère, mais aussi l'amie, la confidente. Or Hugo, qui traverse sa première crise sentimentale, est brusquement devenu un étranger, silencieux et fermé. Intimidée et perplexe devant cet être nouveau pour elle, Béate trouvera-t-elle apaisement et réconfort dans la brève aventure qui par ailleurs s'offre à elle ? Il n'y a pas d'amour heureux chez Schnitzler. Pour l'étude des complications du cœur, celui que Freud considérait comme son double pratique la psychologie des profondeurs. Ce sont les sentiments trop péniblement refoulés, les désirs obscurs, les passions jamais pures - même quand il s'agit de l'amour de Béate pour son fils - qu'il explore à petits coups de scalpel. Et la raison, le sexe, l'amour, seule la mort peut les faire se rejoindre...

Madame Béate et son fils

Dès 1905, des bruits circulaient à Vienne sur une œuvre " licencieuse " qu'Arthur Schnizler, l'écrivain à la mode, avait dans ses tiroirs. Il s'agissait de La ronde qu'aucun théâtre n'osa alors monter et qui fut d'abord imprimé à compte d'auteur. Il fallut attendre 1921 pour que la pièce soit jouée à Vienne... Et le scandale fut incommensurable. Le lecteur aujourd'hui sera sans aucun doute beaucoup moins choqué mais tout autant séduit par cette ronde des sens et du cœur qui fait tournoyer le plus démocratiquement du monde demoiselles de petite vertu, soldats, soubrettes, fils de famille et belles aristocrates...

La Penombre Des Ames

Plus de livres de Arthur Schnitzler

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques