Roubaix, ville de sport

Roubaix avait été épargnée lors de la guerre de 1870. Pendant la première guerre mondiale, elle fera partie des territoires dits occupés ou envahis. Après la stabilisation du front fin 1914, elle va devenir une ville de garnison pour les troupes allemandes. Comment cette ville importante du textile, qui vit alors son apogée industrielle, va-t-elle sombrer dans le cauchemar de la guerre et de l'invasion ? La ville de Roubaix va connaître les réquisitions, les confiscations, le pillage et la destruction. Les Roubaisiens vont connaître les condamnations, les emprisonnements, les déportations et les exécutions. L'occupation allemande commence en octobre 1914 et s'achève en octobre 1918. Pendant quatre ans, Roubaix va vivre sous la terreur du joug allemand. Quels ont été ses souffrances, ses sursauts, jusqu'à l'heure de la délivrance ? Voici l'histoire de cette période.

L'occupation allemande à Roubaix - 1914-1918

Vingt années de transformations profondes, politiques, industrielles et sociales pour la ville de Roubaix qui va faire son apprentissage de la République. Durant cette période, la cité du textile va connaître la modification de son urbanisme et  le développement de sa vie publique, tout en poursuivant son essor industriel et économique.

Les grands chantiers d'urbanisme vont commencer : le comblement du canal et sa transformation en un grand boulevard large et aéré, et un superbe parc sur la plaine de Barbieux (le Parc de Barbieux), une nouvelle gare digne de l'importance de la ville, avec une magnifique avenue pour établir la jonction avec la Grand Place...  

L'intensité de la vie publique et politique, au moment des grandes lois sur l'Instruction, la laïcité, les droits de grève, d'association et de réunion, dans une ville qui, en vingt ans, va doubler sa population et passer le cap des 110.000 habitants, et qui sera le décor des luttes ouvrières...

C'est à cette époque que Roubaix devient une grande ville, la Manchester française certes, mais aussi un lieu de vie artistique, sportive, et culturelle, dont la renommée dépasse désormais le territoire national.

Roubaix entre en république

Vauban, illustre ingénieur militaire sous Louis XIV, avait déjà à son époque émis l'idée de relier par un canal la Deûle et l'Escaut. Un siècle plus tard, la construction du canal de Roubaix concrétise ce souhait en reliant Marquette à la frontière belge et au canal de l'Espierre qui rejoint l'Escaut. Axe primordial de communication, il joue alors un rôle économique majeur, notamment pour l'approvisionnement en charbon des nombreuses chaudières des entreprises textiles qui bordent son parcours à partir du milieu du XIXe siècle. Philippe Waret évoque ici l'histoire de ce canal : ses différents tracés, ses berges modelées par l'industrie et l'urbanisme, sans oublier les activités de détente et de loisirs qui s'y pratiquaient. Concurrencé par le rail et la route et quasiment abandonné pendant un temps, le canal de Roubaix est en passe de redevenir un lieu de vie grâce à sa réhabilitation pour la plaisance. Laissez-vous dériver au fil de l'eau grâce à une sélection de plus de 200 documents iconographiques anciens.

Le canal de Roubaix

Qu'on ne s'y trompe pas, Roubaix est une ville de cinéma : de l'apparition du cinématographe des frères Lumière jusqu'aux projections dans les grandes salles en passant par le cinéma forain, les cafés-cinémas et les concerts-cinémas, elle en a vécu toutes les étapes. Peu à peu, quartier après quartier, rue après rue, elle l'a vu s'implanter tout au long du XXe siècle et plus de cinquante lieux de projection peuvent être cités à ce jour. Si le Colisée et le Casino restent dans la mémoire des Roubaisiens comme deux salles prestigieuses, de nombreux petits cinémas ont longtemps animé les quartiers de la ville. C'est toute la mémoire du cinéma à Roubaix que nous revivons ici grâce à deux cinéphiles passionnés d'histoire. Philippe Waret et Alain Chopin publient ici une version revue et augmentée d'un ouvrage qui fut accueilli avec enthousiasme par ses lecteurs et rapidement épuisé.

Les cinémas de Roubaix

Sur le modèle des Mystères de Paris de Léo Malet, Les Mystères de Roubaix est une nouvelle série thématique lancée par Pôle Nord Editions. 12 romans, 12 quartiers de Roubaix, 12 intrigues policières, un seul auteur : Philippe Waret, historien local et romancier. La petite main des Longues Haies est le second de la série. A venir : Les amateurs d'art du Tilleul (en novembre 2017).

La petite main des Longues Haies

En 14-18, réglements de comptes é Roubaix. Sous occupation allemande, la ville est pillée, sa population prise en otage. Certains résistent, d'autres en profitent.

La Grande Séparation

Soldats sans mémoire

Durant l'été1870, la confrérie des Hospitaliers du Fresnoy, chargée d'accueillir et de protéger les pèlerins, est dévastée. La quasi-totalité de ses membres périt dans un incendie criminel. Seul le jeune Thomas parvient à s'échapper. En 1890, le rescapé revient au village et s'y installe avec ses compagnons. Ils n'ont qu'un objectif en tête : faire éclater la vérité sur ce massacre. Mais cette tâche s'avère loin d'être aisée : autour de lui, entre hostilité et hypocrisie, chaque villageois semble avoir une part de responsabilité...

Roubaix, ville de sport

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