La france byzantine

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Appositions

La croix de roses - Précédé d'un dialogue d'Eleuthère avec l'auteur

Songe d'Eleuthère

Suite et commentaire à La Trahison des clercs, le plus célèbre livre de Julien Benda, La Fin de l'éternel affirme de nouveau avec force ce que doit être un clerc : écrivains, savants ou philosophes, ce sont ceux qui se vouent à la recherche de la vérité, mais ne s'engagent jamais dans un parti, dans une action politicienne. Qui jamais n'acceptent de faire un mensonge, un seul mensonge, au profit d'une cause. Quelles que soient les circonstances historiques, il importe aux sociétés que certains hommes choisissent de penser. Et, ajoute Étiemble dans la préface écrite spécialement pour cette réédition : «Le clerc dit la vérité, prêche la justice, en toute liberté ; et la flicaille fait son métier : l'arrête, le torture, l'assasine.»

La fin de l'éternel

"Dieu s'étant laissé dire que sur une petite boule de son empire s'agitait une étrange espèce, dite humaine, et n'ayant pas le temps d'y aller voir, chargea l'un de ses anges de s'y rendre, de s'enquérir et de lui adresser un rapport. Nous publions de ce rapport quelques fragments qui nous sont tombés sous les yeux." Tel est l'ironique stratagème imaginé par Julien Benda, polémiste impénitent et penseur rebelle aux modes, pour livrer - dans cet ouvrage dont la première édition date de 1946 - quelques-unes de ses propres observations sur les cercles intellectuels, religieux ou politiques de la France d'alors. Un pamphlet à redécouvrir, où l'on retrouve la pensée roborative et la verve impitoyable d'un esprit qui n'a rien perdu de sa modernité.

Le Rapport d'Uriel

Julien Benda's classic study of 1920s Europe resonates today. The "treason of the intellectuals" is a phrase that evokes much but is inherently ambiguous. The book bearing this title is well known but little understood. This edition is introduced by Roger Kimball.From the time of the pre-Socratics, intellectuals were a breed apart. They were non-materialistic knowledge-seekers who believed in a universal humanism and represented a cornerstone of civilized society. According to Benda, this all began to change in the early twentieth century. In Europe in the 1920s, intellectuals began abandoning their attachment to traditional philosophical and scholarly ideals, and instead glorified particularisms and moral relativism.The "treason" of which Benda writes is the betrayal by the intellectuals of their unique vocation. He criticizes European intellectuals for allowing political commitment to insinuate itself into their understanding of the intellectual vocation, ushering the world into "the age of the intellectual organization of political hatreds." From the savage flowering of ethnic and religious hatreds in the Middle East and throughout Europe today to the mendacious demand for political correctness and multiculturalism on college campuses everywhere in the West, the treason of the intellectuals continues to play out its unedifying drama.

La france byzantine

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