Histoire des sciences

Entre les climato-sceptiques et les tenants du rechauffement appartenant au Groupe International d'Experts sur le Changement Climatique (GIEC), le public s'interroge: est-il possible de trancher avec certitude ? Et quelle est la part des activites humaines dans le rechauffement annonce ? En s'interrogeant sur les conditions qui devraient presider a un debat informe, et en denoncant sans concession les Tartuffes politiciens du climat, l'auteur questionne une idee heretique en apparence: l'issue du debat est-elle si importante que l'on veut nous le faire croire ? Les changements climatiques brutaux, quels qu'ils soient, n'ont-ils pas tous des effets identiques sur les populations les plus fragiles dans les pays les plus pauvres ? Si c'etait le cas, une mutation energetique sans precedent s'imposerait plus que jamais: le passage des sources fossiles vers des sources renouvelables. La question du developpement des pays les moins avances se poserait aussi de maniere nouvelle: eviter de commettre les memes erreurs que les pays industrialises est une necessite majeure et pas seulement en matiere climatique. De meme qu'il est urgent pour l'avenir de la planete de mettre un terme au pillage du tiers-monde. Et de combattre le caractere meurtrier de la mondialisation.

Climat, un débat dévoyé ?

L'histoire des sciences

L'état de la planète a gravement empiré, le climat semble déréglé. Pour expliquer cette évolution, Pascal Acot a reconstruit la longue histoire du climat depuis ses origines jusqu'à nos jours. Cette remontée dans le temps éclaire nombre de controverses historiques comme le déclin de l'Empire romain, le désastre de Crécy, les famines à l'époque médiévale, le déclenchement de la Fronde ou encore, en Russie, la défaite napoléonienne attribuée au général " Hiver ". Il montre aussi comment l'humanité est parvenue à s'émanciper de son environnement. La brillante culture magdalénienne ne s'est-elle pas épanouie au coeur d'une glaciation ?
Enfin, l'auteur étudie les débuts et les conséquences du réchauffement de la planète lié aux activités humaines. En décapant les clichés et en expliquant les peurs contemporaines, il définit les grands enjeux des années à venir.

Pascal Acot est historien des sciences et il travaille sur l'écologie scientifique et les sciences environnementales. Il a notamment publié l' Histoire de l'écologie et l' Histoire des sciences.

NOUVELLE ÉDITION AUGMENTÉE ET ACTUALISÉE

Histoire du climat

La question climatique a fait l'objet d'une véritable OPA politique ; son analyse s'en trouve de ce fait biaisée car comment envisager ce sujet sous l'angle purement scientifique alors qu'il appartient désormais à la polémique et à l'instrumentalisation ? L'auteur démontre que la demande de changements de comportements individuels est une imposture, tandis que la peur est nécessaire au dévoiement des aspirations écologistes authentiques. Des politiques climatiques mises en oeuvre dans l'intérêt de tous pourraient être mises en place pour peu que l'on abandonne les illusions libérales ainsi que la mondialisation en matière de contrôle du climat.

Les épisodes climatiques extrêmes pourraient devenir plus fréquents dans les prochaines années. Mais sait-on que les experts de l'ONU et de l'OCDE ont déjà renocé à l'idée d'une stabilisation climatique ? qu'ils considèrent le réchauffement climatique comme inévitable ? Le public est-il conscient de l'indifférence criminelle des élites qui frappent les populations les plus vulnérables dans des pays fragiles économiquement ? Les catastrophes climatiques sont d'abord des désastres sociaux, les solutions miracles comme les énergies dites alternatives sont pour l'instant illusoires et l'urgence écologique majeure est de relocaliser et démondialiser les activités agro-économiques, d'arrêter le pillage des richesses naturelles. Un appel lucide et précis à une utilisation raisonnée de notre planète.

Catastrophes climatiques, désastres sociaux

Entre l'ecologie fondamentaliste dont les tenants considerent l'espece humaine comme fatalement nuisible a la nature, et l'exploitation aveugle des ressources de la planete, la place semble parfois manquer pour des pensees et des partiques plus complexes: celles, notamment, qui ont trait a la maitrise humaine, rationnelle, rationnelle et durable, du milieu - cette expression comprenant aussi bien la maitrise conceptuelle et pratique du milieu environnant que celle du milieu interieur.

La maîtrise du milieu

On comprendra en lisant ce livre que l'idéologie innéiste de la sociobiologie humaine, aux accents inévitablement inégalitaires et racistes, est interdite par les sciences mêmes que cette « discipline » prétend intégrer. Mais disqualifier scientifiquement l'hypothèse centrale de cette théorie - l'aptitude des gènes à déterminer le jeu complexe des relations sociales, et à en fournir la clé - n'est assurément pas tout ce à quoi des scientifiques peuvent aujourd'hui aspirer. Il faut en outre, dès cette tache accomplie, en vulgariser l'explication, de manière à combattre l'emprise d'un fascisme théorique - celui, notamment, de la « nouvelle droite » - dont l'actuelle « sociobiologie », relayée par un certain journalisme, constitue, en remplacement du vieux « darwinisme social » et suivant la même stratégie, l'idéologie de soutien Première réfutation pluridisciplinaire des fondements de cette idéologie de crise, ce livre dont les enjeux contemporains sont considérables - l'interprétation du darwinisme, sa lecture marxiste hier et aujourd'hui, les rapports de la science et de l'idéologie, les limites de la génétique, les sciences de l'homme dans leurs relations aux sciences de la nature, le couple nature culture ou nature/société -, a choisi d'exister en vue de cette action.

Misère de la sociobiologie

Over the last few decades, historians of scientific ecology have brought to light the role of the European scientists who laid the basic cornerstones of modern ecology between the end of the eighteenth century and the beginning of the twentieth century. The foundations of geobotany were laid by Alexander von Humboldt (1769-1859), Augustin-Pyramus de Candolle (1778-1841), Adolphe Jules Dureau de la Malle (1777-1857), Gaston Bonnier (1853-1922) and Charles Flahault (1852-1935) ; biocenotics, by Erasmus Darwin (17311802), Charles Lyell (1797-1875), Pierre-François Verhulst (1804-1849), Charles Darwin (1809-1882), Karl Moebius (1825-1908), Charles-Valentine Riley (1843-1895) and François-Alphonse Foret (1841-1912) ; agrochemistry and microbiology by Justus von Liebig (1803-1873), Jean-Baptiste Boussingault (1802-1887) and Stanislas Winogradski (1856-1953) ; the taxonomy of communities by August Heinrich Grisebach (1813-1879), Anton Kerner von Marilaün (1831-1898), Alphonse de Candolle (1806-1893) and Charles Flahault ; and anthro-pogeography by Karl Ritter (1779-1859), Elisée Reclus (1830-1905) and Friederich Retool (1844-1904). Together, they created the conditions that, with Eugenius Warming (18411924), gave birth to the autonomous discipline of scientific ecology, thirty years after the German biologist Ernst Haeckel (1834-1919) had christened this new branch of biology. Up to now, the writings of these scientists have been scattered in various publications that were often not so accessible, which made e comparative study almost impossible. There was thus a need to bring together the primary sources in their original form and pagination. They are gathered here in two volumes, in an analytical framework that aids in understanding their relevant historical context and significance.

Histoire des sciences

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