Etrangers dans leur propre pays. l'immigration tessinoise dans le jur a bernois entre 1870 et 1970

En 1838, les communes de Dully et Bursinel, portées par l'idée de progrès, décident d'unir leurs forces pour offrir une école-fromagerie à leurs habitants. Construite à la frontière entre les deux villages, au milieu des champs et des vignes, elle est rejointe en 1932 par le Trait d'Union, salle paroissiale puis communale. Presque deux cents ans plus tard, les mêmes autorités communales ont décidé de donner une nouvelle vie à l'ancienne école. Cette fois pour conserver la vocation de lieu de rencontre entre les deux villages, que le quartier a acquise au fil du temps. Bientôt, les échanges, les conversations, les rires résonneront de nouveau dans cet espace dédié à la convivialité. De nouvelles histoires prendront forme. L'occasion, grâce à cette publication, de jeter un regard en arrière pour mieux profiter de l'avenir.

L'histoire d'un Trait d'Union

Grâce à la découverte de l'électricité, Aubonne et sa région se dotent en 1896 d'un tramway. C'est le début d'une longue histoire durant laquelle l'électricité va devenir indispensable tant à la vie quotidienne, à la mobilité qu'à l'activité économique. Depuis la première concession demandée par la Municipalité d'Aubonne, il y a cent vingt-cinq ans, la Société Electrique des Forces de l'Aubonne participe à cette aventure, comme productrice d'électricité et comme prestataire de services. La lecture de cet ouvrage – une réédition augmentée de la version de 1995 – fait revivre les étapes, les réflexions et les débats qui ont mené la SEFA de la promotion du tram à celle de l'internet et de l'exploitation des eaux de l'Aubonne à celle de nouvelles énergies et de nouveaux modes de mobilité. Une invitation à découvrir l'histoire concrète de l'électricité au coeur de La Côte lémanique.

La SEFA au fil du temps - 125 ans au service de la région

En 1981, Albert Perronne (1891-1982) léguait au Musée de l'Hôtel-Dieu de Porrentruy (MHDP) l'intégralité de son oeuvre photographique, soit près de 30 000 clichés consacrés en majorité à la ville de Porrentruy et à son district, réalisés entre 1922 et 1974. Le lecteur découvrira au fil des pages toute la valeur de ces images qui représentent un témoignage historique unique de la vie ajoulote. Pendant plus de quarante ans, le photographe a en effet immortalisé les événements et personnalités de la vie sociale, religieuse ou économique. Au travers de très beaux clichés, parmi lesquels de nombreux portraits, il nous fait revivre des moments comme la foire de Porrentruy, la fête des narcisses à Damvant, les premières autos tamponneuses, le carnaval, mais également des sujets plus graves comme la guerre. Guidé par une préoccupation quasi scientifique. Albert Perronne n'a pas non plus cessé de s'intéresser aux changements dans l'urbanisme bruntrutain, nous permettant de retrouver les étapes qui ont conduit la ville sur la route de la " modernisation " : apparition de nouveaux quartiers, adaptation des rues au trafic automobile, pavage de la vieille ville, installation du téléphone, mais aussi électrification des chemins de fer ou construction des viaducs. Pionnier de la photographie aérienne dans le Jura, Albert Perronne offre les premières vues du ciel des localités ajoulotes. Enfin, il nous emmène aux temps "héroïques" des débuts de la spéléologie jurassienne, en proposant des photographies des fouilles réalisées au Mont Terri, de ses explorations dans le trou du Creugenat ou de sa découverte de la rivière l'Ajoulote. Les photographies présentées dans cet ouvrage, accompagnées d'un texte d'introduction, constituent une occasion rare de (re)découvrir en images l'histoire régionale, avec des événements, des personnes, des lieux chargés de souvenirs et d'émotions.

Dans l'objectif d'Albert Perronne - Porrentruy et l'Ajoie en photographies, 1920-1970

"Ce que nous vous demandons ce sont les moyens de vivre honorablement, d'élever nous-mêmes nos familles, et de sortir peu à peu de cet état d'infériorité où vous vous complaisez à nous laisser depuis tant de siècles ! " Cette requête aux dirigeants helvétiques signée par Marc Aviolat, ouvrier typographe dans les années 1860, témoigne des changements que connaît l'univers du travail durant la première moitié du XIXe siècle. Reléguée jusque-là aux marges de la société, la population ouvrière va dès lors prendre place au coeur des réflexions et des préoccupations. Comment a-t-elle pu parvenir à une telle centralité, au point même de se voir doter de la capacité d'influencer la marche du monde ? Cette question constitue la trame de cet ouvrage. Libre accès au travail, renforcement de l'industrialisation, extension du salariat, modifications dans la définition des métiers, dans les modes de vie et dans les représentations sont quelques-uns des aspects passés en revue au fil des chapitres et qui ont contribué à faire apparaître et exister le monde ouvrier. Entre regard sociologique et analyse historique, cette synthèse se distingue de l'histoire ouvrière "classique", centrée sur le développement du mouvement ouvrier, pour s'orienter vers des réflexions plus larges, sur les processus et les conditions d'émergence et de reconnaissance d'une catégorie sociale au sein de la société helvétique du XIXe siècle.

L'émergence du monde ouvrier en Suisse au XIXe siècle

Le 7 juin 2002, la direction de Tornos SA à Moutier, entreprise qui fabrique des tours automatiques, annonce la suppression de 367 emplois sur les 1000 que compte l'entreprise. Pour cause de restructuration... Ce jour-là, sans être au courant de l'événement, les auteures prennent un premier rendez-vous auprès de mécaniciens de l'entreprise afin de réaliser une étude sur la vie des ouvriers, dans une région historiquement vouée à la fabrication de machines-outils. Le ton fut ainsi très vite donné... Partant d'un exemple très concret, les sociologues présentent une analyse renouvelée de la vie des ouvriers d'aujourd'hui. L'accent est mis sur les défis qui se posent à eux dans des contextes professionnels et privés en profonde transformation, et sur les difficiles ajustements qu'ils supposent entre vie privée et vie professionnelle.

Vies de mécaniciens

"La veille du Carnaval, durant toute la nuit, un cortège de garçons parcourt tes rues en frappant des couvercles, en soufflant dans des trompettes et en claquant du fouet. Certains jeunes gens passent une chemise sur leurs vêtements, des mouchoirs autour de la tête. Les aubergistes placent un titre d'eau-de-vie sur le rebord d'une fenêtre." Les rondes nocturnes des baitchais sont l'une des nombreuses pratiques qui animent les carnavals jurassiens depuis plusieurs siècles. Très populaires, mais souvent méconnus, ces carnavals figurent depuis 2012 sur la liste des traditions vivantes suisses et sont considérés d'importance nationale en tant que patrimoine immatériel. Le Musée jurassien d'art et d'histoire de Delémont leur a consacré une exposition en 2021 et a souhaité ta prolonger par l'édition d'un ouvrage illustré d'un grand nombre d'images inédites portant sur te passé et te présent de ces réjouissances. Une invitation à découvrir baitchais, rai-tiai-tiai, sauvages, cliques, princes et princesses dont les rondes et défilés rythment tes festivités. Une incitation à retrouver rires et moqueries au travers des journaux et des cortèges satiriques. Une occasion de se plonger dans le monde chatoyant des masques qui, chaque année, reprennent possession des villes et villages.

Bas les masques ! - Les carnavals jurassiens d'hier et d'aujourd'hui

L'histoire économique et sociale du Vallon de Saint-Imier et ses environs est indissociablement liée à celle d'une industrie : l'horlogerie. Cet ouvrage en retrace le développement depuis ses premiers pas, au XVIIIe siècle, jusqu'à nos jours. Le parcours au travers de ces trois siècles d'histoire permet de découvrir une forme d'industrialisation spécifique, celle d'une région rurale que rien ne destinait à priori au succès qui fut le sien. Innovation, adaptation, flexibilité techniques autant que commerciales ont permis à l'industrie erguëlienne de figurer durant de nombreuses années aux premières places de l'industrie suisse. Cette étude permet de comprendre les raisons de ce succès et de retrouver les grands noms qui ont marqué la vie de la région, Longines bien sûr, mais aussi d'autres comme Chopard, Moeris, Heuer, Leonidas, Juillard, Blancpain, Minerva, Record ou Reymond. Il ne s'agit pourtant pas seulement d'une histoire de l'horlogerie : y figurent aussi les tentatives de diversification dont on récolte aujourd'hui les fruits, avec l'essor de l'industrie alimentaire ou des microtechniques, ainsi que les questions sociales et professionnelles qui font partie intégrante du développement industriel. Ce livre est donc une invitation à découvrir toutes les facettes de la vie économique et sociale d'une région qui a vu naître quelques-unes des plus grandes marques horlogères d'aujourd'hui.

Etrangers dans leur propre pays. l'immigration tessinoise dans le jur a bernois entre 1870 et 1970

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