Entretien avec Hubert Nyssen
La femme du botaniste
Publié par Actes Sud, le 04 juin 1999
Résumé
Ce matin-là, de bonne heure, ernest des ombiaux fut saisi par un pressentiment. Dans le cadre de la fenêtre, une lueur commençait à faire apparaître la ligne brisée des toits du côté de la montagne - sainte geneviève. l'écrivain se rappela que les anciens donnaient à ce point du jour le nom de crépuscule, et la menace se précisa. ce crépuscule-là serait sans doute le dernier. Du fond de son fauteuil, les narines pincées par les mains jointes, les narines pincées par les mains jointes devant son visage, il observa max qui s'était déjà installé sur le bureau d'acajou, jambes croisées à la manière d'un magot. - dans les confessions, dit le maître - pour dire quelque chose et de la voix bourdonnante qui lui était venue avec l'âge -, saint augustin fait observer que si rien ne passait, il n'y aurait point de temps passé. et que si rien ne survenait. - . il n'y aurait pas de temps à venir. - et comment le sais-tu ? grogna le vieil homme qui se sentait privé d'une parcelle de son magistère en même temps qu'il était engagé dans une discussion qu'il n'avait pas souhaitée. - je le sais parce que vous le savez, répondit max, la tête inclinée le regard bas.
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