De sectes en hérésies ; étapes d'une réflexion sur la dissidence religieuse à travers les âges

Cet ouvrage, fruit d'un colloque organisé en janvier 2004 à l'Université Jean-Moulin-Lyon 3, apporte un éclairage neuf sur la Séparation de 1905 en abordant des sujets peu traités jusqu'ici. La laïcisation des lieux (églises et objets du culte, cimetières), en germe à la fin du XIXe siècle, connaît avec cette loi une sorte d'aboutissement. L'éventail des réactions est très large parmi les cultes concernés, chez les évêques, les laïcs militants, les fidèles pratiquants ou ayant pris une certaine distance à l'égard de l'Eglise catholique, mais aussi parmi les protestants et les juifs. Les territoires de l'Empire colonial, qui font l'objet de recherches universitaires renouvelées, ont connu une application modulée de la loi. Les contributions analysent les conditions de réception de cette loi, notamment en Afrique noire, en Algérie, dans les Antilles, en Guyane et en Indochine, et abord le rôle des missions protestantes dans les différents territoires français. Pour ouvrir la réflexion, l'avant-propos de Jean-Marie Mayeur opère une relecture de l'ensemble de l'historiographie de cet événement considéré comme fondateur. La postface d'Emile Poulat invite à s'interroger sur la place de la loi de Séparation dans les constructions de cette " laïcité publique " qui représente légitimement l'un des fondements les plus importants de la société française.

La séparation de 1905 - Les hommes et les lieux

Connaissez-vous « La Famille »? Vous avez sans doute entendu parler de ce groupe religieux vivant depuis le début du XIXe siècle dans l'est de Paris, en vase clos, dont les membres ne choisissent un conjoint que parmi les huit familles qui le composent.

La presse s'en est largement fait l'écho. La question de savoir s'il s'agissait d'une secte s'est alors posée.
Ce livre apporte une réponse claire à cette dernière interrogation, mais surtout se plonge dans les origines lointaines de cette communauté, c'est-à-dire le jansénisme et Port-Royal au XVIIe siècle, les miracles et l'attente de la fin des temps.

La Famille est finalement un bon exemple de ce qu'est aujourd'hui un groupe religieux fervent, en apparence uni mais bien plus divers qu'il n'y paraît.

Jean-Pierre Chantin est docteur en histoire religieuse contemporaine, chercheur associé au Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (Larhra) et à l'Institut supérieur d'étude des religions et de la laïcité.

La Famille - Une dissidence catholique au coeur de Paris, XVII-XXIe siècle

La France est-elle vraiment une République laïque ? Les célébrations du centenaire de la loi de séparation de l'Etat et des cultes, en 2005, ont relancé au milieu d'une actualité pressante la question de la place du religieux, ou des religions, dans notre société moderne. Mais n'a-t-on pas oublié de considérer sur quoi s'est bâti ce nouveau rapport ? De porter le regard en deçà sur un monde concordataire centenaire qui a évolué jusqu'à sa disparition de 1905 et qui n'est même pas tout à fait éteint ? L'organisation des cultes dite " concordataire " repose sur plusieurs ambiguïtés qui suivent, tenaces, son existence. Il s'agit, avant tout, pour Bonaparte de régir les relations avec l'Eglise catholique, au sortir de la Révolution, en choisissant le pape pour interlocuteur. En contrepoids, des règlements pour le clergé français, dits " Articles organiques ", sont décidés sans Rome, et d'autres sont accordés aux deux cultes protestants, puis, avec retard, aux Juifs. Le système se met ensuite en place au gré des régimes différents qui lui trouvent, chacun, leur intérêt. Mais ils se heurtent tous à une question laissée en suspens : celle de l'enseignement. La rupture est lente à se dessiner, même si différents milieux prônent la " Séparation " à partir du milieu du XIXe siècle ; elle survient encore à propos de l'Eglise catholique après l'arrivée des Républicains, lorsque s'affrontent les deux logiques de contrôle de la société. On verra pourtant que la solution de 1905 est un compromis qui explique bien des imperfections du système actuel. Les autres cultes, dissidents, en marge du régime concordataire, ont eux aussi une histoire dont il a été tenu compte, tout comme les territoires lointains.

Le régime concordataire français - La collaboration des Eglises et de l'Etat 1802-1905

Les amis de l'oeuvre de la vérité - Jansénisme, miracles et fin du monde au XIXème siècle

Jean-Pierre Chantin est professeur d'Histoire-Géographie et chercheur associé au CNRS en Histoire religieuse contemporaine. Auteur de nombreux livres sur des sujets dont il est le spécialiste, il est aussi et avant tout caladois, et donc beaujolais.
Amoureux de sa région, et fier conscrit de la classe 81 et membre titulaire de l'Académie de Villefranche et du Beaujolais, il nous offre avec "Le Beaujolais de A à Z" une promenade sentimentale dans le pays beaujolais qu'il affectionne tant.
Dictionnaire passionné et tendre à la fois, ardent mais aussi sincère - car regardé droit dans les yeux -, "Le Beaujolais de A à Z" de Jean-Pierre Chantin est et sera certainement longtemps un ouvrage de référence pour tous ceux qui sont épris de notre région et désirent apprendre à mieux la connaitre à travers son histoire, ses traditions, son argot, ses appellations viticoles, ses grandes institutions, ses personnages les plus marquants et bien d'autres surprises encore...
Des Pierres Dorées aux premiers coteaux  mâconnais, des terres viticoles à celles du Haut- Beaujolais, de Belleville-en-Beaujolais à Villefranche-sur-Saône en passant par Beaujeu et le pays de l'Azergues, découvrez avec "Le Beaujolais de A à Z" mille merveilles cachées ou oubliées et partez pour une belle promenade sentimentale.
Ce livre bénéficie de 4 illustrations exclusives de l'illustrateur Eric Martin.

Le Beaujolais de A à Z : une promenade sentimentale

La France est-elle vraiment une République laïque ? Les célébrations du centenaire de la loi de séparation de l'Etat et des cultes, en 2005, ont relancé au milieu d'une actualité pressante la question de la place du religieux, ou des religions, dans notre société moderne. Mais n'a-t-on pas oublié de considérer sur quoi s'est bâti ce nouveau rapport ? De porter le regard en deçà sur un monde concordataire centenaire qui a évolué jusqu'à sa disparition de 1905 et qui n'est même pas tout à fait éteint ? L'organisation des cultes dite "concordataire" repose sur plusieurs ambiguïtés qui suivent, tenaces, son existence. Il s'agit, avant tout, pour Bonaparte de régir les relations avec l'Eglise catholique, au sortir de la Révolution, en choisissant le pape pour interlocuteur. En contrepoids, des règlements pour le clergé français, dits "Articles organiques", sont décidés sans Rome, et d'autres sont accordés aux deux cultes protestants, puis, avec retard, aux Juifs. Le système se met ensuite en place au gré des régimes différents qui lui trouvent, chacun, leur intérêt. Mais ils se heurtent tous à une question laissée en suspens : celle de l'enseignement. La rupture est lente à se dessiner, même si différents milieux prônent la Séparation à partir du milieu du siècle ; elle survient encore à propos de l'Eglise catholique après l'arrivée des Républicains, lorsque s'affrontent les deux logiques de contrôle de la société. On verra pourtant que la solution de 1905 est un compromis qui explique bien des imperfections du système actuel. Les autres cultes, dissidents, en marge du régime concordataire, ont eux aussi une histoire dont il a été tenu compte, tout comme les territoires lointains.

Sujet brûlant entre tous, l'enseignement des religions à l'école suscite d'intenses polémiques qui, trop souvent, viennent semer la confusion jusque dans les rangs du personnel éducatif. Aussi est-ce d'abord aux enseignants que l'équipe réunie par Jean-Pierre Chantin et Philippe Martin entend proposer des clés pour comprendre et faire comprendre le fait religieux.

Sujet brûlant entre tous, l'enseignement des religions à l'école suscite d'intenses polémiques qui, trop souvent, viennent semer la confusion jusque dans les rangs du personnel éducatif. Aussi est-ce d'abord aux enseignants que l'équipe réunie par Jean-Pierre Chantin et Philippe Martin entend proposer des clés pour comprendre et faire comprendre le fait religieux. À cette fin, les auteurs ont pris pour point de départ la vingtaine de sujets qui, dans les programmes scolaires de la 6e à la Terminale, abordent directement cette question. Historiens, théologiens, anthropologues et politistes offrent ainsi un panorama complet qui correspond aux grandes interrogations de nos sociétés. Définition de la religion, naissance et diffusion des trois grands monothéismes, origines des textes sacrés, temps des croisades, Réforme protestante, laïcité à la française... Autant de mises en contexte qui éclairent utilement notre connaissance du fait religieux sur le temps long. Dans un souci constant de pédagogie, cette étude peut aussi se lire comme un plaidoyer pour une société plus apaisée.

De sectes en hérésies ; étapes d'une réflexion sur la dissidence religieuse à travers les âges

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