Critique N° 632-633 Janvier-Fevrier 2000 : L'Envers De L'Histoire

La liaison

Cet ouvrage est consacré au développement et à la diffusion des recherches de Danièle Kergoat sur la division sexuelle du travail et sur les rapports sociaux de sexe. Ancrées en sociologie, ses recherches ont rapidement transgressé les frontières disciplinaires et géographiques. Ces contributions témoignent de son parcours de chercheuse et de militante, d'autres discutent sa problématique théorique, d'autres s'inspirent des pistes qu'elle a mises en avant tout au long de quarante années de recherche.

Travail et rapports sociaux de sexe : rencontres autour de Danièle Kergoat

trop tard ! il n'y a plus rien à faire ! revenir en arrière, retourner à göberitz, ça n'est plus possible ! je suis maintenant à berlin et je dirige une fumeuse boutique de fond de cour.
 le plus drôle, c'est qu'elle marche du tonnerre et devrait permettre à la maison de couture kerima moda de sortir du rouge. est-ce que c'est pour ça que tout le monde cherche tant à se mettre dans mes petits papiers ? en tout cas, david, comme d'habitude, ne fait attention à moi que parce qu'il a une idée derrière la tête. david et mariella, c'est vraiment le couple parfait... et moi dans tout ça ? je suis et je reste la petite souris grise de göberitz, celle qui est tellement ignorante dans la plupart des domaines.
 surtout en matière de campagne publicitaire et de relations publiques. et, pour remédier à ça, david n'a rien trouvé de mieux à faire que de me mettre entre les mains de mariella...

Le destin de Lisa Tome 4 ; où est le bonheur ?

«  La pire année de l'histoire moderne du luxe  » Luca Solca, Bernstein «  Une chute du chiffre d'affaire du luxe entre -35  % et -39  %  en 2020 » Mc Kinsey «  600 milliards de ventes prévues en 2020  » Boston Consulting Group « Il y aura une reprise pour le marché du luxe, mais l'industrie sera profondément transformée  » Claudia D'Arpizio, Bain & Company Après une décennie de croissance insolente à deux chiffres, fruit du triomphe économique de sa massification et globalisation qui en ont fait le champion des marchés financiers, le secteur du luxe doit affronter pour la première fois une crise mondiale généralisée tant sanitaire qu'économique.  Un seul mot d'ordre lancé par Kering, LVMH, Hermès  : l'appel à la résilience économique contre ce traumatisme tant psychologique, que financier.
Sur toutes les bouches, jusque dans les discours d'Emmanuel Macron, la résilience est cette  capacité à supporter les épreuves de la vie  ; capacité qui permet de rebondir, de prendre un nouveau départ après un traumatisme. Et c'est ainsi qu'à peine six mois après la crise liée au Covid-19, les GAFA français alias les «  KHOL  » (Kering, Hermès, l'Oréal et LVMH) retrouvent leurs cours de 2019, rare ilot de résistance à la sinistrose ambiante. Une fois de plus, le secteur du luxe est un modèle de réussite pour les autres secteurs.
Ce livre donne les clés d'un nouveau savoir-faire qui n'est pas un talent inné pour le secteur et a l'ambition d'imaginer ses évolutions pour les années à venir.  Le savoir-faire résilience se construit en 4 phases  : confrontation, adaptation, prospection transformation. Il n'est jamais un exercice en solitaire, c'est pourquoi ce livre collectif réunit des grands experts provenant d'horizons différents et apportant chacun leur facteur de résilience.

Prix Turgot du meilleur livre collectif - 2022

Luxe et résilience ; les clés pour rebondir face aux crises

Grands reporters réunit les meilleurs articles primés des trente dernières années et raconte le monde depuis la chute du mur de Berlin.
Des reporters sont allés au front pour raconter ces nouvelles fractures et nous faire vivre l'histoire sur le vif. Parfois, au risque de leur vie, ils observent et racontent notre monde. Du Grand exode de 1989, en passant par l'éclatement de l'Afrique du Sud, des montagnes tchétchènes avec les soldats de l'Islam, la bataille de Tora Bora ou la violence sociale dans les quartiers populaires de Marseille, 100 reportages pour comprendre le monde d'aujourd'hui.

Grands reporters : prix Albert Londres

Sans titre est le troisième volume de l'oeuvre de Diane Arbus, et le seul consacré exclusivement à un projet spécifique. Les photographies ont été prises dans les centres pour handicapés mentaux entre 1969 et 1971, pendant les dernières années de sa vie. La plus grande majorité de ces photos, dont elle avait songé faire le sujet d'un livre, est restée inédite jusqu'ici. Avec ces photographies, Diane Arbus atteint un lyrisme, une pureté émotionnelle, qui les distinguent du reste de son oeuvre. « Enfin ce que je cherchais », écrivit-elle à l'époque. Résultat de son estime inébranlable pour la réalité telle qu'elle la percevait, les photographies de ce livre relèvent moins du document que du mythe. Sans titre est probablement sa vision la plus transcendante et la plus romantique. Il célèbre le caractère à la fois unique et lié de chacun d'entre nous ; il exige de nous ce qu'il exigeait d'elle : avoir le courage de voir les choses telles qu'elles sont et la grâce de les laisser ainsi. Pour Diane Arbus, être photographe comprenait tout cela. Sans titre est suivi d'une postface de Doon Arbus, fille de l'artiste.

Diane Arbus ; sans titre

Sur le demi-planisphère qui couvre une paroi dans la salle d'attente de la gare de Pékin, l'océan Pacifique occupe le centre. L'Europe n'est qu'un bout de Russie à gauche, vers l'ouest. Les Etats-Unis sont à droite, à l'extrême-est du monde. De sorte que l'Europe, invisible, n'est plus qu'un lieu éclaté : tantôt à l'ouest au-delà de la Sibérie, tantôt à l'est, de l'autre côté de l'océan Atlantique. L'Occident, le nôtre, ce à quoi nous donnons ce nom, morcelé, se recompose comme une référence lointaine, comme une allusion répétée, ou encore un souvenir, un refus, un modèle perdu, une menace, un avenir à faire. Tel est le signe de diffraction sous lequel s'est placée en juin 1994, pour deux écrivains et intellectuels français, la rencontre à Pékin d'un certain nombre d'écrivains chinois. Dans ce moment incertain de l'histoire chinoise, où l'ouverture politique tarde à suivre les bouleversements économiques et idéologiques, leurs propos font éclater la pesante indifférence autarcique où l'Occident est plongé. Ce qu'ils demandent à la pensée, à l'art, à la littérature, sollicite et réveille des thèmes d'une nécessité et d'une urgence qui furent nôtres et sont chez nous aujourd'hui presque oubliés : que la littérature retrouve sa fonction de dévoilement, que les fragments de l'histoire s'activent dans des consciences individuelles, que la technologie ne l'emporte pas sur la pensée, que l'écrivain ne s'accommode pas d'un nouvel ordre qui exclut les pauvres. " Le réel est une collision, un instant où l'énergie s'embrase ", écrit  Han Shaogong. Pendant les dernières décennies, le " réel " en Chine est demeuré captif d'une langue close, stérilisée. C'est ce cadre que les jeunes écrivains chinois tentent de Briser. Et ce sont nos propres certitudes qu'ils dissolvent, en nous proposant, comme l'écrit joliment le Tibétain Zhaxi Dawa de redonner vie au vieil art du mensonge. De les rejoindre sur ce terrain des certitudes ébranlées, pour dresser contre l'Idée unique et la Vérité imposée les machineries infiniment diverses de la fiction.

Critique N° 632-633 Janvier-Fevrier 2000 : L'Envers De L'Histoire

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