Décadrages

Le parfait cauchemar du journaliste : Didier a écrit une critique sur un film bosniaque qu'il n'avait pas vu, dans l'" urgence médiatique " et au mépris de toute déontologie... A partir de là, toute sa vie va basculer, tous ses repères vont s'effondrer. Il se dispute avec son amie Juliette qui le quitte pour un autre, et se retrouve pris au piège d'un dîner littéraire où, de la bouche du maître de maison, tombe la sentence : " Votre petit style cache une âme fausse, un vide profond, vous êtes le typique exemplaire français de l'arrogance intellectuelle et du vide du cœur ".
Désormais, le monde autour de lui joue une étrange comédie, il rencontre une jeune fille à la personnalité double, il ne cesse de croiser un certain Jérôme, écrivain comme lui, peut-être son double : fantômes qui le troublent, le hantent, le poursuivent, le déchirent. Dur apprentissage : au bout du voyage, Didier saura qu'on n'écrit pas impunément, qu'on ne couche pas impunément, et qu'on n'aime pas impunément. Son sens de l'humour égocentrique et de l'auto-dérision ne le quitte pas pour autant... et le spectateur rit de plus en plus noir !
Rien sur Robert est interprété par Fabrice Luchini, Sandrine Kiberlain, Michel Piccoli et Valentina Cervi.

Rien sur Robert - Scénario

Liber amicorum en l'honneur de Serge Sur - "Cependant j'ai besoin d'écrire"

L'ensemble de ces textes témoigne d'un parcours, d'une trajectoire d'une quinzaine d'années qui n'est pas seulement celle de l'auteur, mais aussi celle de la revue où ils ont été écrits, les Cahiers du Cinéma, depuis la rigidité théorique et idéologique du début des années 1970 jusqu'au post-modernisme des années 1980. On y suivra l'inflexion d'une pensée, d'une écriture, des goûts et des engouements qui définissent une époque — voire plusieurs. P.B.

La vision partielle - Ecrits sur le cinéma

Les textes de ce livre, pour la plupart repris et remaniés à partir d'articles parus dans les Cahiers du cinéma, interrogent le cinéma dans ses rapports avec la , " réalité ". Quelques noms jalonnent cette interrogation : Lumière, Griffith, Eisenstein, Bazin, Rossellini, Hitchcock, Godard. Ils représentent les moments forts du jeu du cinéma avec la réalité, soit sous la forme d'un morcellement impitoyable - les avatars du montage, des plans cinématographiques -, soit sous la forme d'un respect équivoque. Par exemple, l'auteur tente ici de montrer, à propos du suspense hitchcockien, le rôle, généralement sous-évalué, de la nature et du naturel dans ce cinéma pervers, dans ses rapports avec la fonction du regard et de la tache aveugle. Il insiste sur les fonctions particulières, dans le champ cinématographique, du gros plan, de la profondeur de champ et de ce qu'on appelle le hors-champ, Il interroge enfin l'apport du cinéma moderne, son non-réalisme absolu.

Décadrages

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