Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Panorama de la littérature espagnole contemporaine

« Il fallait que Jean de Boschère écrivît un livre sur Jérôme Bosch, presque son homonyme. Il est à son aise avec lui, il est dans sa familiarité. Il comprend ses intentions et à notre tour nous comprenons que les siennes propres sont de même sorte. Lui aussi, dans les fureurs et les cruautés de ses admirables poèmes, il connaît le bonheur de créer de la poésie, de multiplier les images, de dessiner des formes qui échappent à un plan préétabli et se prennent à vivre de leur vie propre. « Toute sa vie Boschère gardera cette étrange sorte d'inspiration qui, dans ses tout derniers poèmes, s'épanouira en une frénétique luxuriance, atteindra à un lyrisme d'apocalypse. Et il y a bien d'autres points de contact et d'amitié entre Bosch et Boschère, leur bestiaire, par exemple, qui est un même monde innocent et terrible, où l'un et l'autre se sent chez lui. Les oiseaux, surtout, ont leur prédilection, créatures si légères que même lorsqu'elles se posent sur une arabesque, elles ne la font pas plier ; et bien d'autres délicatesses exquises leur sont propres, dont nos deux magiciens connaissent le secret. « Boschère parle sans cesse du bonheur de Jérôme, de sa joie. Non point la jubilation du sadique qui se plaît à la douleur d'autrui, mais la jubilation d'un ange dont l'exercice est de battre des ailes et de chanter. Mais, parlant ainsi, ne parle-t-il pas de son propre bonheur, ne parle-t-il pas de lui-même ? »

Jérôme Bosch et le fantastique

Dans le calme enchanteur de la campagne anglaise, vers le milieu du dix-neuvième siècle, survient un jour un voyageur d'apparence prospère, sympathique à tous. Il loue une propriété et se fixe au village. L'idylle tendre et platonique qui se noue avec la gouvernante du château paraît être un lien de plus qui le retient au pays. Mais, révélant alors sa véritable identité, laissant son amie déconcertée, le voyageur repart vers Londres et se livre aux plaisirs violents et vains de la vie mondaine qui fut auparavant la sienne. Soudain, notre héros s'apercevra de la futilité d'une telle existence. Il abandonne définitivement la célébrité pour retourner auprès de l'aimée qui n'a cessé de l'attendre. L'automne aura pour eux des beaux jours, dont le lecteur trouvera le reflet dans ces pages sereines et tendres.

Le bel automne

Suite

Nicolas Schöffer

Jean Cassou, né en Espagne en 1897, est poète, romancier, critique d’art et historien. Publiés en 1944, ses Trente-trois sonnets composés au secret, inspirés de sa participation active à la Résistance, sont préparés en captivité alors qu’il ne peut pas les écrire. Il est blessé à la Libération et sera proche, un temps, du Parti communiste. Citons, outre de nombreuses nouvelles, son roman Les Inconnus dans la cave et ses œuvres critiques Le Greco et Picasso. Il reçoit le Grand prix de la Société des gens de Lettres en 1983, et meurt trois ans plus tard à Paris.

Les Massacres de Paris

Le livre " cinétique " mythique, composé de pages transparentes, de pages dépliantes, etc., avec de nombreuses illustrations dont un ensemble de photographies de Robert Doisneau et la pièce musicale Spatiodynamisme de Pierre Henry sur disque vinyle 45 tours.

Histoire de l'art: la grande aventure des tresors du monde: Tome 7

Interviewé récemment par le « Bulletin du Livre », Jean Cassou, Conservateur en chef du Musée d'Art moderne, esthéticien, poète et romancier, déclarait au sujet de ses DERNIÈRES PENSÉES D'UN AMOUREUX : « C'est un titre rassurant... Une protestation en faveur de la liberté, c'est-à-dire de l'amour. J'ai imaginé un homme engagé à fond dans l'aventure scientifique - qui plus est, un cybernéticien. Il construit des machines-à-penser, des machines extraordinaires, et contribue par là-même à créer une humanité-robot. Cet homme meurt, Son exécuteur testamentaire, qui est aussi son ami, découvre alors dans ses papiers des notes, des fragments d'un journal intime qui révèlent toute sa vie sentimentale. Cet homme qui semblait vivre pour la Science accordait à l'amour la première place. « Même à l'âge des robots, l'amour règne encore ! » Avec cet ouvrage, Jean Cassou fait une rentrée littéraire qui sera très remarquée. « Est-ce perdre son temps que de parler de l'amour ? » a écrit le grand romancier anglais George Meredith à qui se réfère Jean Cassou au cours de son livre. La réponse d'un très large public ne saurait faire de doute : il n'est guère possible de lire ces pages, fruits d une riche expérience, et qui portent la marque d'un grand écrivain, sans la plus vive émotion et une très réelle admiration.

Panorama de la littérature espagnole contemporaine

Résumé

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