Paris

Les grands boulevards de Paris : de la Bastille à la Madeleine

Qu'un passage ?" écrivait Kermel en 1831, avant d'ajouter : "En étudiant la face physique des passages de la capitale, on obtient l'expression raisonnée de ses moeurs". Il n'est pas étonnant que de nombreux écrivains et poètes aient utilisé les passages pour décor de leurs écrits. 
Aragon, Balzac, Baudelaire, Benjamin, Breton, Chateaubriand, Daudet, Delvau, Girardin, Heine, Hugo, Huysmans, Mercier, Nerval, Romain, Soupault ou encore Zola, pour ne citer que les plus célèbres, en témoignent. À travers leurs textes, Patrice de Moncan, historien et spécialiste de ces galeries, nous offre de merveilleuses promenades au coeur des mystères du Paris insolite.

Promenade littéraire ; les passages couverts de Paris

Histoire du commerce ; 3000 ans d'histoire à travers la peinture

Écrivains et professeurs émérites de littérature française sont réunis ici pour analyser et décrypter la présence, l'image et l'influence de Paris chez les écrivains du XIXe siècle. Parmi les très nombreux auteurs évoqués citons Balzac, Baudelaire, Flaubert, Proust, Louis-Sébastien Mercier, Barrès, Maupassant, Villiers de l'Isle-Adam, Anatole France, Zola ou encore Huysmans.Ouvrage collectif : Pierre-Georges CASTEX, Jean-Marie GOULEMOT, Marie-Claire BANC-QUART, Bernard DELVAILLE, Alain CORBIN, Jean ROUDAUT, Pierre-Marc de BIASI, Daniel OSTER, Pierre CITTI, Jean-Yves TADIÉ.Cet ouvrage regroupe les actes d'un colloque organisé en 1989 à la Fondation Singer-Polignac par Daniel Oster et Jean Marie Goulemot, qui fut présenté dans le cadre de l'ARLIT (Association pour la Recherche Littéraire) en l'Hôtel de la Princesse de Polignac, sous la présidence de M. Edouard Bonnefous, alors président de la Fondation, et de M. Pierre-Georges Castex, membre de l'Institut.

Ecrire Paris - L'image de paris dans la littérature du XIXe siècle

Au cours du XIXe siècle, on n'a bâti qu'un seul monument original, un monument qui ne soit copié nulle part, qui ait poussé naturellement dans le sol de l'époque ; ce sont les Halles centrales, une uvre crâne, écrivait Zola. Ce sont pourtant ces bâtiments magnifiques, construits par Baltard en 1853, que les années 1970 ont osé détruire au nom du modernisme, au moment où l'on anéantissait le quartier Montparnasse en y plantant sa haute tour solitaire. Certes, il était urgent que les halles quittent le coeur de Paris pour rejoindre Rungis. Mais pourquoi avoir détruit ces chefs-d'oeuvre de l'architecture de métal et de verre - le style appelé aujourd'hui ""Baltard"" -, qui auraient pu être préservés en abritant des galerioes d'art, des boutiques de mode, et même un centre commercial ? C'est l'histoire emblématique de leur construction, de leur vie jusqu'à leurs masacre que raconte ce livre, images à l'appui, dont la fin a été miraculeusement photographiée par Gérard Glanard qui en fut un témoin tristement privilégié.

Baltard, les Halles de Paris 1853-1973

Commerce & Caricature

Quand Georges-Eugènes Haussmann est nommé en 1853 préfet de la Seine par Napoléon III, Paris étouffe : la population ne cesse d'augmenter, l'insalubrité de croître. En moins de 70 ans, trois révolutions, deux invasions étrangères, de meurtrières épidémies de choléra, un manque d'air et d'hygiène généralisé ont fait de la capitale " un immense atelier de putréfaction ".
Ce livre, très documenté, retrace sans esprit de polémique l'œuvre d'Haussmann, ses conséquences sur la vie des Parisiens, son financement, controversé pour des raisons purement politiques, et ses répercussions sur le Paris d'aujourd'hui.

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