Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Song of Léonard Cohen

Certes, la naissance d'un homme ne change pas radicalement le monde mais les événements de ce jour contribuent déjà , à façonner la mémoire forcément collective au commencement, mais ensuite mémoire ouverte, devenant de plus en plus individuelle et singulière. Ainsi en va-t-il des jours et des lieux communs qu'ils engendrent. Et la vie ne serait-elle qu'une fiction continuée, un échange perpétuel entre les systèmes, la plaque tectonique des rencontres et du hasard ? A chaque instant il faut, comme Alice, traverser le miroir et forcer les mille et une facettes du monde et de ses représentations afin de pouvoir toujours composer avec la multitude des possibles. Un rôle donc à jouer autant qu'une épreuve à surmonter. Voici la petite histoire, événementielle et journalistique, d'un début.

De naissance et de petites coupures

Le réel se croit, il prend la fiction pour constat. J'ai fait l'impossible, un roman transparent, comme une lettre imaginaire à la petite-amie du R. M. I. Et le presque nondit, la rencontre impossible, donneront du paradis. Ou bien le récit de la mort sociale, traversant l'écriture au travail de survie, prête au pouvoir la secrète & hyaline rose jamais la même, même la première fois, dont il s'instaure et s'annule : fonction, genre, adonnés au cour de la pensée, se meurent en peinture amie.

L'éventail de Corinne

Nous avons défié la nuit. Les yeux lancés, tels des javelots, dans la plaie rougie des étoiles. Nos morts. Nos amours. Leurs noms gravés. Visages fardés depuis la naissance. Penchés vers les souvenirs, tel un champ d'ex-voto entretenu avec ferveur. Alors que, sans doute, rien n'a commencé. Nous restons des êtres de surface, avançant à tâtons dans des Babylone de Piranèse. Cherchant parfois. Parfois seulement. À percer le mur de la réalité.

Ces empreintes au bord de la ville

L'ombre est en toute phrase, le soleil tout autant - 31 sonnets

Evocation de la France d'avant 1968 qui trouve un écho dans les souvenirs de tous. "Souvenirs d'enfrance s'avère une sorte d'ardoise livresque en format italien, à l'aide de laquelle on a tout loisir de se frayer un accès à l'élémentarité des choses. Epeler, tout en effeuillant, de mémoire. Recopier les mots qui furent les témoins d'une enfance. " Siegfried Plümper-Hüttenbrink

Souvenirs D'Enfrance

Un recueil aux formes brèves, épurées, comme une pause méditative sur le temps et le passage, comme une pause peut-être aussi dans l'écriture. Chaque poème fige un instant et le laisse s'évanouir dans l'insaisissable du passage : temps du regard posé sur les choses ; temps de la pensée qui éclot, appelle et se perd aussi bien. Succession dans l'alignement du toujours recommencé. Le recueil est accompagné d'une suite de dessins deFreddy Rival, comme un écho fragile et incertain, pourtant bien présent, de ce qui est en devenir.

Petite théorie du passage

La formation du cavalier

Je n'ai jamais vu le château de Capestang, mais son plafond me hante à travers les images d'un livre, à travers les chansons des troubadours, à travers l'accent et les couleurs d'Anne Slacik... Des échos du cante jondo et d'une saeta perdue viennent ponctuer et, peut-être, troubler ce poème, où d'autres langues apparaissent dont la présence n'a d'autres mobiles et enjeux que ceux, imprescriptibles et mystérieux, d'un amour... Joseph Guglielmi

Song of Léonard Cohen

Résumé

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