Octobre 1819 : Orso della Rebbia rentre dans son pays, la Corse. Il y est attendu par Colomba, sa soeur cadette, qui le presse de venger leur père, mort dans des circonstances mystérieuses. Jusqu'au bout de cette nouvelle, Mérimée nous tient en haleine : la vengeance s'accomplira-t-elle ? Et si oui, est-elle fondée ?

Colomba

- Est-ce l'usage ici, dit miss Nevil en souriant, que les demoiselles portent ce petit instrument dans leur corset ? - Il le faut bien, répondit Colomba en soupirant. Il y a tant de méchantes gens ! - Et auriez-vous vraiment le courage d'en donner un coup comme cela ? Et miss Nevil, le stylet à la main, faisait le geste de frapper, comme on frappe au théâtre, de haut en bas. - Oui, si cela était nécessaire, dit Colomba de sa voix douce et musicale, pour me défendre ou défendre mes amis... Mais ce n'est pas comme cela qu'il faut le tenir ; vous pourriez vous blesser, si la personne que vous voulez frapper se retirait. Et se levant sur son séant : tenez, c'est ainsi, en remontant le coup. Comme cela il est mortel, dit-on. Heureux les gens qui n'ont pas besoin de telles armes ! Elle soupira, abandonna sa tête sur l'oreiller et ferma les yeux.

Aussi cruels que les contes de Perrault, aussi édifiant que les histoires d'Andersen ; entre ballades illyriques avec pour paysages la Dalmatie, la Croatie et la Bosnie Herzégovine, et intrigues aux détails violents et crus, La Guzla est une incroyable collection de poèmes.

Narrées par un joueur de gusle, ces récits folkloriques font voyager tour à tour dans le monde des vampires, de la vengeance et du mauvais oil. Mérimée dévoile un univers des plus sombres où le surnaturel domine.

Écrit en seulement quinze jours à l'aide de quelques livres illyriens, et publié sous l'anonymat, le recueil connut un succès retentissant et fut traduit en Russe par Pouchkine.

Prosper Mérimée (1803-1870) né à Paris dans une famille bourgeoise et cultivée, fait des études de droit, mais apprend aussi le piano, la philosophie et les langues. Il travaille dans les bureaux ministériels, puis en tant qu'inspecteur général des monuments historiques. Il se livre ensuite à la littérature. Il fréquente les salons littéraires où il rencontre des personnalités telles que Victor Hugo, Alfred de Musset ou Stendhal. Ses textes sont d'inspiration romantiques. Il publie une suite de nouvelles en 1830, très largement appréciées pour la qualité de son travail, ainsi que « Mateo Falcone » ou encore « Tamango ». Ses ouvres prennent ensuite une teinte fantastique et historique (« La Vénus d'Ille »), influencé par ses voyages et son métier. Sur cette même teinte, « Colomba » et « Carmen » (1840/1845) sont un véritable succès, ensuite popularisée par l'opéra de Georges Bizet.

La Guzla

Que deux amis, habitués à parler des femmes et de l'amour, se trouvent éloignés l'un de l'autre, et voilà leur correspondance qui devient le prolongement de leurs échanges, avec le débit, le ton, les sourires, les clins d'œil et les silences d'une conversation à bâtons rompus. Installé à Civita-Vecchia, où il s'ennuie ferme en jouant au consul, Stendhal poursuit la comédie parisienne avec Mérimée, et ce dernier - dont les lettres ont été conservées - se laisse aller aux confidences, épiçant ses lettres de termes triviaux et d'anecdotes piquantes. On verra cependant que l'ironie a bien du mal à masquer le désastre amoureux de ces vieux adolescents. Quant à H.B., c'est huit ans après la mort de Stendhal que Mérimée publiera - anonymement - cette " oraison sarcastique et tendre ".

Lettres libres à Stendhal. suivi de H.B.

Extrait : "Il y avait longtemps que Cervantes était mort pauvre et délaissé, quand ses compatriotes, s'étant aperçus un peu tard qu'ils venaient de perdre un homme de génie, recherchèrent avec soin le peu de détails qui restaient sur sa trop courte carrière."À PROPOS DES ÉDITIONS LIGARAN : Les éditions LIGARAN proposent des versions numériques de grands classiques de la littérature ainsi que des livres rares, dans les domaines suivants : . Fiction : roman, poésie, théâtre, jeunesse, policier, libertin.

Portraits historiques et littéraires

Lokis - Le manuscrit du professeur Wittembach

Un latiniste érudit voyage dans le sud de l'Espagne pour vérifier l'emplacement de l'antique cité de Munda.

Il découvrira surtout une terre de passion dont la fatalité dévore les hommes à la manière des tragédies antiques...

Notions littéraires : le narrateur et le point de vue ; le récit enchâssé et l'ordre de la narration ; le genre et le registre.

Histoire des arts : le romantisme ; une rupture avec la littérature classique ; l'opéra de Bizet.

Avec en plus, dans cette édition :

 - le texte intégral et des notes de bas de page

 - une présentation de Mérimée et de son époque

 - des séances thématiques avec des questionnaires progressifs

 - des rubriques Patrimoine et Histoire des arts, pour enrichir la culture des élèves

 - un grand nombre de documents iconographiques exploités

 - des questions de grammaire, d'orthographe et de vocabulaire

 - des encadrés Méthode

 - un lexique adapté à l'ouvre.

Carmen - Classiques et Patrimoine

Il y a bien longtemps, le village d'Hamelin fut envahi par des rats aussi tenaces qu'agressifs. Les terres devinrent noires et grouillantes. Pas un grain de blé n'avait échappé au fléau. On avait pourtant tout essayé: les chats, le poison, les pièges. Rien n'y faisait.

Alors que les habitants mourraient de faim, un étrange personnage se présenta devant le bourgmestre de la ville. Il portait un chapeau pointu, un pourpoint rouge, et affirmait pouvoir délivrer Hamelin des rats à l'aide d'une flute en bronze.

Le conte « Le Preneur de Rats » raconte l'histoire d'un magicien capable de prodiges, à condition d'être justement rémunéré.

Prosper Mérimée (1803-1870) né à Paris dans une famille bourgeoise et cultivée, fait des études de droit, mais apprend aussi le piano, la philosophie et les langues. Il travaille dans les bureaux ministériels, puis en tant qu'inspecteur général des monuments historiques. Il se livre ensuite à la littérature. Il fréquente les salons littéraires où il rencontre des personnalités telles que Victor Hugo, Alfred de Musset ou Stendhal. Ses textes sont d'inspiration romantiques. Il publie une suite de nouvelles en 1830, très largement appréciées pour la qualité de son travail, ainsi que « Mateo Falcone » ou encore « Tamango ». Ses ouvres prennent ensuite une teinte fantastique et historique (« La Vénus d'Ille »), influencées par ses voyages et son métier. Sur cette même teinte, « Colomba » et « Carmen » (1840/1845) sont un véritable succès, ensuite popularisée par l'opéra de Georges Bizet.

Colomba

Résumé

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