Dès leur entrée aux États-Unis, les enfants migrants sans papiers venant d'Amérique du sud subissent un interrogatoire composé de quarante questions. Le but ? Leur permettre de raconter leur histoire, et pouvoir en juger la véracité.
Valeria Luiselli a été interprète pour les tribunaux américains. Elle a été confrontée à la brutalité des politiques migratoires et à leurs angles morts : comment dire la terreur qu'on fuit, et celle qu'on rencontre en chemin ? Comment mettre en ordre par le récit, des vies rendues illisibles par la violence du monde ?
Raconte-moi la fin est un essai d'une grande sensibilité qui rend aux migrations leur dimension humaine.
Traduit de l'anglais par Nicolas Richard

Raconte-moi la fin

"Per quale motivo sei venuto negli Stati Uniti?". Questa è la prima di quaranta domande che Valeria Luiselli pone ai bambini che varcano le porte del tribunale di New York alla ricerca di un permesso di soggiorno. Nel 2015 l'autrice, impressionata dall'ondata di minorenni soli e privi di documenti arrivati alla frontiera, capisce che non è più il momento di restare a guardare e decide di fare qualcosa. Inizia così a collaborare come interprete volontaria con un'associazione di avvocati che assiste i minori e si batte contro la loro espulsione. Il risultato di quell'esperienza è racchiuso in queste pagine, in cui le domande poste ai bambini servono da spunto per gli interrogativi che la stessa autrice si pone sulla natura dei legami familiari, sull'infanzia, la comunità e soprattutto sull'identità e il senso d'appartenenza. Senza fornire risposte preconfezionate, Dimmi come va a finire è un invito all'azione, è una lettura che scuote la coscienza e ci mostra come sia possibile "trasformare il capitale emotivo - la rabbia, la tristezza, la frustrazione generate da particolari circostanze sociali - in capitale politico".

Dimmi come va a finire

Un père et une mère, écrivains tous deux. Avec leurs jeunes enfants issus d'unions passées, ils prennent la route pour le sud des États-Unis. Lui entreprend un travail sur les Apaches. Elle, tient à constater la réalité de ce qu'on appelle à tort la « crise migratoire » touchant les enfants sud-américains. Dans le coffre de la voiture, sept boîtes remplies de documents amassés au cours de leur périple. Témoignages de ces enfants perdus voyageant sur les toits des trains, qui sont une tentative pour documenter la vie, retenir l'empreinte d'une existence, dépeindre notre présent.

Archives des enfants perdus

Une jeune femme vit à Mexico dans une vieille maison un peu délabrée et pleine de recoins avec son mari architecte et deux enfants en bas âge. Entre les coupures de courant, les blattes de Madagascar, les T-Rex en plastique démantibulés et les chaussettes sales qui ont perdu leur moitié, elle écrit. Des textes courts, des fragments, car elle manque d'air. Et un roman silencieux pour ne pas réveiller les enfants. 
Elle écrit sur une autre vie, dans une autre ville. Des bribes de la vie de la jeune femme libre qu'elle était, qui portait des minijupes et un manteau rouge, lisait des poèmes, fréquentait des amis loufoques, n'aimait pas dormir dans son propre lit, cherchait dans toutes les bibliothèques de New York le nouveau Bolaño que l'éditeur qui l'employait rêvait de publier. Un jour elle trouve l'oeuvre de Gilberto Owen, un obscur poète mexicain qui habita Harlem à la fin des années 1920, et lui invente la vie de bohème d'un jeune homme maigre et fervent qui traduit Dickinson, enveloppé dans un peignoir gris en soie, fréquente García Lorca et écoute Duke Ellington dans des bars mal famés de Manhattan. Mais Owen a aussi une autre vie, moins fantasmagorique, celle d'un homme radicalement seul, introverti, abandonné, qui peu à peu répond à son propre fantôme et aux fantômes successifs de sa "créatrice". Toutes ces ombres se croisent dans le métro : ses accélérations soudaines, ses zones obscures, un lieu hors du temps et de l'espace pour les êtres sans gravité. 
Un zest de mélancolie, beaucoup d'humour, une écriture agile et lumineuse pour une question extravagante et grave : combien de vies et combien de morts possibles dans une seule existence ?

Des êtres sans gravité

Una macchina avanza sulle strade americane. All'interno una coppia e i due bambini nati da precedenti relazioni. Il padre e la madre sono documentaristi, si sono conosciuti durante una mappatura degli idiomi parlati a New York, la metropoli linguisticamente più eterogenea del pianeta. Si sono lasciati alle spalle la casa in cui sono diventati una famiglia. Davanti a loro una lunga lingua d'asfalto che li spinge verso un futuro incerto. Sono diretti in Arizona: il padre vuole visitare il luogo dove l'ultima banda di guerrieri apache si è arresa all'esercito americano. La madre vuole invece vedere con i propri occhi la realtà di quella che i notiziari chiamano "emergenza migratoria": bambini che attraversano da soli il confine. In un alternarsi di paesaggi desertici, polverose città di frontiera e soste in motel, si delinea una nuova mappa dell'America d'oggi, un territorio profondamente segnato dalla storia, dalle migrazioni e dalle conquiste. Lo stesso paesaggio che, in cima a un treno merci, attraversano anche i bambini perduti con un numero di telefono cucito sui vestiti. Con Archivio dei bambini perduti Valeria Luiselli ha scritto il grande romanzo del presente americano, un lessico famigliare composto di voci, testi, suoni e immagini che unisce al senso politico dello scrivere l'idea che vita e letteratura siano un unico e sterminato labirinto di echi e rimandi continui.

Archivio dei bambini perduti

Gustavo " Grandroute " Sanchez sait imiter à la perfection Janis Joplin quand il a trop bu. Il sait également déchiffrer les dictons des gâteaux chinois, et même faire la planche. Mais Gustavo n'est pas une personne comme les autres, c'est le meilleur commissaire-priseur du monde. Et il ambitionne de réaliser son plus grand coup : se faire extraire toutes les dents et les vendre en les faisant passer pour les restes d'" infâmes personnages " tels que Platon, Pétrarque ou Virginia Woolf.Cette supercherie mène Grandroute dans une direction qu'il n'avait pas prévue quand il remarque que son fils, présent à la vente, est bien décidé à acheter son propre père aux enchères...

L'Histoire de mes dents

Certains ont la chance, d'autres le charisme. Moi, Gustavo Sánchez dit Grandroute, j'ai les deux ! Meilleur commissaire-priseur du monde, je vais réaliser mon plus gros coup. Vendre mes dents aux enchères en les faisant passer pour celles de figures illustres comme Platon, Rousseau ou Virginia Woolf ! Le jour de gloire arrivé, mon rejeton perdu de vue est dans la salle... Que peut-il bien mijoter ?

L'histoire de mes dents

C'est l'histoire d'une famille. Un père, une mère, deux enfants nés d'unions précédentes. Le père et la mère sont écrivains. Ils se sont rencontrés lors d'un projet où ils enregistraient les sons de New York, de toutes les langues parlées dans cette ville. 

C'est l'histoire d'un voyage : la famille prend la route, direction le sud des États-Unis. Le père entreprend un travail sur les Apaches et veut se rendre sur place. La mère, elle, veut voir de ses yeux la réalité de ce qu'on appelle à tort la " crise migratoire " touchant les enfants sud-américains. À l'intérieur de la voiture, le bruit du monde leur parvient via la radio. Dans le coffre, des cartons, des livres. 

C'est l'histoire d'un pays, d'un continent. De ces " enfants perdus " voyageant sur les toits des trains, des numéros de téléphone brodés sur leurs vêtements. Des paysages traversés et des territoires marqués par la chronologie, les guerres, les conquêtes. 

C'est l'histoire, enfin, d'une tentative : comment garder la trace des fantômes qui ont traversé le monde ? Comment documenter la vie, que peut-on retenir d'une existence ? Et enfin : comment parler de notre présent ? 

Avec Archives des enfants perdus, Valeria Luiselli écrit le grand roman du présent américain. Mélangeant les voix de ses personnages, l'image et les jeux romanesques, elle nous livre un texte où le propos politique s'entremêle au lyrisme. 

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Nicolas Richard.

C'est l'histoire d'une famille. Un père, une mère, deux enfants nés d'unions précédentes. Le père et la mère sont écrivains. Ils se sont rencontrés lors d'un projet où ils enregistraient les sons de New York, de toutes les langues parlées dans cette ville. C'est l'histoire d'un voyage : la famille prend la route, direction le sud des Etats-Unis. Le père entreprend un travail sur les Apaches et veut se rendre sur place. La mère, elle, veut voir de ses yeux la réalité de ce qu'on appelle à tort la " crise migratoire " touchant les enfants sud-américains. A l'intérieur de la voiture, le bruit du monde leur parvient via la radio. Dans le coffre, des cartons, des livres. C'est l'histoire d'un pays, d'un continent. De ces " enfants perdus " voyageant sur les toits des trains, des numéros de téléphone brodés sur leurs vêtements. Des paysages traversés et des territoires marqués par la chronologie, les guerres, les conquêtes. C'est l'histoire, enfin, d'une tentative : comment garder la trace des fantômes qui ont traversé le monde ? Comment documenter la vie, que peut-on retenir d'une existence ? Et enfin : comment parler de notre présent ? Avec Archives des enfants perdus, Valeria Luiselli écrit le grand roman du présent américain. Mélangeant les voix de ses personnages, l'image et les jeux romanesques, elle nous livre un texte où le propos politique s'entremêle au lyrisme.

Raconte-moi la fin

Résumé

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