Un petit dictionnaire du lexique de La Fontaine avec des approches variées.

Les mots des Fables - (Plus sur La Fontaine)

Rousseau ? Des siècles d'investigation biobibliographique, de spéculations philosophiques, de réhabilitation musicale, mais des études techniques plus discrètes sur la dominante d'une oeuvre, le lexique, la phrase, les images ou tel et tel procédé. Rousseau : un tricentenaire événement, scientifique et populaire, en 2012, et toujours en cours de publication, l'édition savante de ses oeuvres complètes en vingt volumes. Rousseau donc ! La transparence et l'obstacle... et une enquête au plus près de son écriture de romancier, d'essayiste et d'autobiographe. Amis, longtemps collègues, co-auteurs d'un manuel et d'articles sur des auteurs des XVIIe et XVIIIe siècles, Frédéric Calas et Anne- Marie Garagnon ont misé sur l'analyse d'extraits assez courts pour dégager, localement et par induction, plus largement, une "poétique" de Rousseau. Jean-Jacques tenait à une écriture invisible, n'interposant aucune barrière à la perception de l'idée. Ils ont trahi sa volonté, mais, du moins l'espèrent-ils, quelque peu éclairé le mystère de sa création.

Cinq études sur le style de Rousseau

Les conceptions traditionnelles de la figure comme "écart" ont trop souvent occulté son hétérogénéité énonciative. Les études réunies dans ce recueil s'inscrivent, à l'inverse, dans le prolongement des recherches propres à l'analyse du discours menées par Marc Bonhomme et Alain Rabatel. Suivant une approche pragmatico-énonciative, elles s'attachent au problème de la production du sens fourni par les énoncés figuraux, en plaçant les dimensions polyphonique et dialogique au coeur de l'ensemble des dispositifs langagiers. Les figures y apparaissent alors comme des condensateurs ou des embrayeurs de points de vue, des "assourdisseurs" ou des amplificateurs de voix, des modulateurs du dire, autorisant, en tout état de cause, un fécond déploiement des perspectives. L'ensemble des contributions couvre un très large champ, qu'il s'agisse de la variété des disciplines convoquées (pragmatique, sémantique, stylistique...), de la diversité des supports soumis à l'examen (époques, genres, auteurs, univers de la blogosphère) ou encore du nombre important de figures éclairées d'un jour nouveau, des plus incontournables (la métaphore, la litote, l'ironie, l'allégorie...) aux plus rarement commentées (l'aposiopèse, l'énallage, l'interrogation rhétorique, la réduplication...). L'ampleur de son investigation et de ses questionnements destine cet ouvrage à tous ceux qui souhaitent connaître les développements actuels de la rhétorique, qu'ils l'étudient, qu'ils l'enseignent, ou que leur pratique - et leur curiosité personnelle - les conduisent à y avoir recours.

Les figures à l'épreuve du discours - Dialogisme et polyphonie

Nouvelle présentationGenre très à la mode au XVIIIe siècle, le roman par lettres fascine, aujourd'hui encore, le lecteur contemporain par l'étonnante vitalité qui l'habite. La lettre se trouve au centre de l'intrigue et suscite un duel verbal où se fait jour la subjectivité des épistoliers. L'alternance des points de vue fait du roman épistolaire une oeuvre polyphonique. Mais la lettre peut aussi être menacée d'asphyxie si le destinataire ne répond pas. Elle s'ouvre alors au monologue tragique. Ce livre propose un parcours plus formel qu'historique mettant en lumière la spécificité du genre ainsi que les raisons de son succès. Un essai de typologie permet d'en repérer les formes ; l'examen stylistique explicite les fondements du roman épistolaire et éclaire les raisons de sa modernité. Frédéric CALAS est maître de conférences à l'université de Tours. Une affaire de lettres : autour de la définition du roman épistolaire. Essai de typologie formelle. L'illusion romanesque et les lieux de sa manifestation. Le pacte de lecture du roman par lettres. La voix de la passion : le chant solitaire des Lettres portugaises. La voix persane ou le miroir des voix. La transparence des voix de la Nouvelle Héloïse. La voix libertine des Liaisons dangereuses.

Le roman épistolaire

Nouvelle présentation L'analyse stylistique est un des exercices essentiels des études de lettres, du DEUG aux concours. Cette méthode du commentaire stylistique expose en cinq chapitres progressifs la démarche qui permet à l'étudiant d'élaborer puis de rédiger une analyse stylistique à partir de tout type de texte, qu'il soit en prose ou en vers, qu'il relève du roman, de la poésie ou du théâtre. Les auteurs proposent des plans détaillés ainsi qu'une version rédigée de ces plans. Des encadrés contenant des mises au point théoriques éclairent l'analyse. Une bibliographie sélective en fin de chaque chapitre et un glossaire complètent l'ouvrage.

Methode documentaire stylistique (édition 2005)

Depuis l'Antiquité, le motif de la bête que l'on sacrifie et de la peau que l'on revêt est récurrent dans la littérature, notamment dans les mythes, les fables et les contes, que l'on pense au mythe de la Toison d'or, à Ésope, à Basile, à Perrault, à La Fontaine ou encore aux frères Grimm. Les pouvoirs que l'on prête à la peau ou à la fourrure animale sont, de même que ses fonctions narratives, multiples: tantôt parure et trophée, gage de puissance et de fécondité voire d'immortalité, tantôt agent d'une métamorphose protectrice, la peau de bête en général et la peau de l'âne en particulier, font souvent office d'adjuvant. Située à la frontière de l'hybridité, de la marginalité et de la monstruosité, la peau de bête est un motif qui continue d'inspirer des fables et des fictions contemporaines. Le présent ouvrage se propose d'interroger, de manière diachronique, non seulement la fonction narrative et symbolique de la peau ou de la fourrure que l'on revêt, à partir, notamment, du conte central de « Peau d'Âne », mais aussi ses représentations picturales, aussi bien fixes qu'animées, ainsi que les potentialités poétiques de ce bestiaire si particulier, tant la fourrure suscite, comme attribut de l'animalité, tout autant fascination (érotique ou taxidermique) que répulsion. Les chercheurs réfléchissent à partir d'horizons épistémologiques différents, à la question complexe, et commune pour les genres retenus, des réappropriations, reformulations, reconfigurations ou rédifications que le thème a pu connaître, et qui pourra être abordée sous l'angle de la transtextualisation et de la transmédialité.

Peau d'ane et peaux de betes - variations et reconfigurations d'un motif dans les mythes, les fables

Rousseau, Les Confessions, I à VI

Cet ouvrage collectif propose une réflexion sur la séduction exercée par la fable ésopique à travers les âges, en s'intéressant au fonctionnement rhétorique et à l'esthétique du genre, ainsi qu'à sa pérennité et à son renouvellement dans le temps, autre signe de son attrait inépuisable.

Séductions de la fable, d'Esope à la Fontaine

En s'appuyant sur un historique rapide de l'évolution de la langue et des concepts grammaticaux, cet ouvrage présente une description argumentée des structures de la phrase complexe. Il mène une réflexion systématique dans une perspective morphologique, syntaxique et sémantique sur les propositions subordonnées du français moderne littéraire. Chaque analyse est conduite et illustrée à partir de textes et d'exemples empruntés à des auteurs d'époques et de genres littéraires diversifiés, tels que La Fontaine, Laclos, Hugo, Baudelaire et Simenon.

Les mots des Fables - (Plus sur La Fontaine)

Résumé

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