L'etat des stocks

Jill Bioskop, journaliste indépendante aux cheveux bleu, retrouve Nikopol dans un hôpital psychiatrique, où il a échoué après sa « séparation » d'avec Horus. On découvre la relation très particulière qu'entretient la jeune femme à son étrange machine à écrire, qui semble permettre à ses articles d'être publié dans un journal en 1993 et sa dépendance à des pilules pour effacer la mémoire et se guérir ainsi d'un chagrin d'amour fatal.

Nikopol Tome 2 : la femme piège

Lorsque Partie de Chasse est publiée en 1983, tout le monde croit encore à l'avenir radieux (ou redouté) du communisme. Bilai et Christin vont être parmi les tout premiers à peindre de l'intérieur l'état vermoulu du système. Dix ans plus tard, l'URSS a sombré et ils écrivent une Epitaphe aux protagonistes du "socialisme réel" ayant disparu dans les poubelles de l'Histoire. Mais celle-ci ne s'arrête pas pour autant et, trente ans après, avec La Huitième Soeur, celle qui n'a jamais existé que dans l'imaginaire stalinien, ils peuvent, en donnant la parole à un ultime survivant, évoquer les sombres trompe-l'oeil de la Russie actuelle. L'homme rouge est mort. L'homme noir a pris sa suite.

Partie de chasse

Nikopol-fils, qui a arrêté la politique, recherche son père. Au hasard d'un train à destination d'Équateur-city (en Afrique), il rencontre Yéléna Prokosh-Tootobi, spécialiste de la génétique hors-norme, dont il tombe rapidement amoureux. Il y rencontre aussi Johnelvisson, champion de Chess-Boxing, qui doit affronter prochainement Nikopol-père.Nikopol-père qui a quitté Jill il y a de longues années, avant la naissance de leurs fils, se remémore avec Horus leur épopée commune, sachant l'un comme l'autre que les Dieux Egyptiens arrivent pour punir Horus.Nikopol-fils rencontre Jill qui assiste discrètement à la partie de Chess-Boxing opposant Nikopol (qui gagne de manière sanguinaire) à Johnelvisson. Jill décide de prendre des pilules pour oublier Nikopol, soutenue dans son choix par son fils et le chat télépathe. Parallèlement, Horus quitte Nikopol-père (qui oublie sa vie passée aussitôt), et retrouve Nikopol-fils. L'un se "reconstruit" : le père, l'autre est amoureux : le fils.Les politiques, prenant le fils pour le père, l'envoie en hibernation dans l'espace. Le père rencontre Yéléna dans le train, qui le prends pour un autre. Une longue histoire d'amour commence entre Yéléna et Nikopol. L'album se finit sur une ultime rencontre Jill-Nikopol. Ils ne se reconnaissent pas...

Froid Équateur (Nikopol #3)

Difficile de ranger des années et des années de stocks. Plus encore quand ils s'y amoncellent des travaux aussi dissemblables que des affiches, des couvertures de livres et d'albums, des photos retouchées, des planches inachevées, des décors de cinéma ou de théâtre. Le désordre n'est pourtant qu'apparent et cette sélection de dessins, dont un grand nombre d'inédits, se joue allégrement des frontières et des genres sans rien perdre de sa cohérence, de sa singularité, de sa force.

Nouvel État Des Stocks

Optus Warhole, le duplicateur d’humains, se mue en Artiste du Mal Suprême, prompt à jouer et à se jouer de tout, de l’infiniment grand, y compris une ouverture abyssale sur l’inconnu du cosmos, ou de l’infiniment petit, y compris quatre destins humains, il est vrai pas tout à fait ordinaires, car tout simplement ses préférés : ceux de Nike, Leyla, Amir et... Sacha.

32 décembre (Le Sommeil du monstre #2)

L'Étoile oubliée de Laurie Bloom tire sa substance d'un reportage réalisé en 1983 par Enki Bilal et Pierre Christin. Ils ont silloné Los Angeles en tous sens jusqu'à l'obsession maniaque du détail, pris des centaines de photos, interviewé des tas de gens dans des lieux improbables. Ils ont aussi laissé filtrer les images, les pulsions, les souvenirs qui sont ceux de tous les fondus de cinéma lorsqu'ils abordent cette usine à rêves collectifs qu'est la mégapole californienne. Bref, c'est le mélange systématique du vrai et du faux, du journalisme et de la fiction, du texte et du dessin, du document photo brut et de sa libre interprétation graphique, de la représentation du réel et de sa recréation par l'illustration qui a donné ce livre. Un livre qui peut se lire de diverses manières, tout comme on peut traverser L.A. en diagonale sans jamais quitter les autoroutes, tout comme on peut s'y prendre d'affection pour les détails minuscules ou éphémères : un angle de rue, une façade isolée, une femme sublime dans sa limousine mystérieuse... Une femme qui pourrait bien être Laurie Bloom, star de cinéma des sixties qui a disparu des écrans et peut-être disparu tout court. Entre l'enquête tordue et le coup de cœur, ce livre, qui ne ressemble à aucun autre, progresse comme un très long travelling entre la vérité de la ville et le mensonge du spectacle.

Los Angeles: l'étoile oubliée de Laurie Bloom

Grange bleue

Dans une déambulation hallucinée dans les couloirs du Musée Picasso, Enki Bilal nous fait toucher du doigt l'oeuvre du peintre espagnol lors d'une nuit aussi envoûtante qu'étonnante. Il y croise le grand maître lui-même, ses muses, ses modèles et Goya, son idole.

L'etat des stocks

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