Berry, memoires d'un terroir

Fidèle à son île de Ré natale, où sa famille est ancrée depuis plus de cinq siècles, Daniel Bernard est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Le Saunier de Saint-Clément, Les Magayantes, Sonate pour le saxo d'Octave, La scandaleuse baronne de Tencin et Les Flamboyants – distingué par le Prix André Chénier. Cet amoureux de La Rochelle et de ses îles partage son temps entre l'écriture et la mer où il puise son inspiration. François Blanchard est originaire de l'île de Ré. Journaliste, grand reporter à France Télévision, il est aussi l'auteur de beaux livres spécialisés sur les oiseaux.

La route de l'or bleu

Une invitation à la découverte d'une région du coeur de France en compagnie de la dame de Nohant. A travers des extraits de romans et de sa volumineuse correspondance, enrichis de documents historiques et de multiples témoignages, resurgit l'univers sandien.À la perception romanesque des sites et paysages berrichons se mêlent le regard ethnographique de la romancière qui fit découvrir le pays berrichon au-delà des limites régionales. Le petit village de Nohant devint ainsi un haut lieu du romantisme où la romancière écrivit l'essentiel de son oeuvre. Là, se presse le monde littéraire et culturel du XIXe siècle, de Chopin à Delacroix, de Flaubert à Tourgueniev, sans oublier Pauline Viardot, Manceau, Plauchu et tant d'autres...

George Sand et le Berry

Je suis né ici un soir de bourrasque au pied du phare L'hiver avec la brume je croyais que l'on avait largué les amarres effacé l'horizon et que le ciel s'effondrait sur la terre Depuis les matins de gros temps je renais Les jours ont roulé au fond de moi comme le gravier sur la grève (...) Recueil de textes de forme libre et de poésie narrative dans lesquels l'auteur évoque le lien très étroit qui l'unit à l'île de Ré - lieu de l'enfance, de la famille, de la vie.

Sonate pour le saxo d'Octave

L'île de Ré c'est un pays où le luxe avait un goût de noisette avec les huîtres. Où le bonheur avait la senteur des algues avec les pommes de terre. Une île avec un vrai prince que découvrirent les premiers people : Gisèle Casadesus, Philippe Sollers, Jean Monnet et Suzy Solidor. Alors Ré, le Saint-Tropez de l'Atlantique ? Plutôt une contrée à part, où les identités se dissolvent dans l'anonymat et parfois dans le pineau du Bistrot de Bernard...

Comment c'était avant, l'île de Ré

S'ils devaient tenir un journal intime à deux voix, ce serait celui-ci.

A tour de rôle, Carla Bruni et Nicolas Sarkozy prennent la parole pour commenter une photographie représentant un événement écoulé ces trois dernières années.

La première virée à Eurodisney, le discours du chef de l'Etat devant l'Assemblée générale des nations unies, un jogging qui finit au Val-de-Grâce, rien n'échappe à la sagacité du couple présidentiel, tour à tour nostalgique, critique, ou cynique.

Enfin, on lit leurs états d'âme. Enfin, ils tracent les portraits féroces de quelques figures nationales ou planétaires (Rachida Dati, Obama, Eric Besson, Berlusconi.). Enfin, les Bruni-Sarkozy expriment avec franchise leurs doutes et leurs projets ! Et si tout n'est pas vrai, dans ces confessions, c'est que chacun de nous, aussi sincère soit-on, peut se mentir à soi-même, divaguer, se tromper.

Tout est vrai dans cette chronique, y compris les vantardises et les erreurs d'appréciation.

Nos clichés préférés ; album 2007-2010

Biographie romancée du peintre Louis Suire, qui sut si bien traduire la lumière de l'île de Ré et fut l'un des témoins privilégiés de la révolution artistique de l'avant-garde de Montparnasse. Cet ouvrage paraît à l'occasion du 120e anniversaire de la naissance du peintre et accompagne une rétrospective au Musée Ernest Cognac de Saint Martin en Ré, à partir du 15 juillet 2019. Commissaire d'exposition : Olivier Suire Verley. Un cahier hors texte en quadrichromie présente une sélection des oeuvres du peintre. A l'âge de treize ans, Louis Suire est happé par la lumière. A 17, il entre chez Julian, l'Académie de peinture de Paris. A 18, il est l'intime de Matisse, Marquet, Signac et Satie. Il découvre Montparnasse, Modigliani, Picasso, Foujita, Soutine, Cocteau. C'est la guerre, le jeune homme gagne sa vie dans les salles des Grands Boulevards en accompagnant au piano les films de Charlot, sans avoir appris à en jouer. Mobilisé en mars 1918, Louis Suire entre au camouflage sous les ordres du peintre D. de Segonzac. Il peint de faux peupliers face aux tranchées pour abriter des observateurs et de fausses meules de foin pour cacher des mitrailleurs. A la section de camouflage, il peint un faux Paris destiné à la plaine de Roissy afin de tromper les aviateurs allemands. Louis fut le témoin de la plus belle des révolutions artistiques que le monde ait connue. Avec les artistes de Montparnasse, il était comme sur un strapontin au théâtre de l'art, et à la guerre, il avait la sensation d'être au premier rang d'un terrible concert. Le jeune rochelais fut surtout bouleversé par ce qu'il avait vécu.

Louis Suire ou la passion de peindre

« Je suis issu d'une famille de danseurs. Mon grand-père Marcel tournait la valse à plus de 80 ans et dansa encore la bourrée pour le baptême de son arrière-petit-fils Silvain… Je me souviens des bals de Saint-Vincent qui avaient lieu à la fin des années 1950 et au début des années 1960 à la Champenoise… Dans les années 1970, j'ai fréquenté les bals de Saint-Vincent et Saint-Blaise dans la région de La Châtre, où j'ai pu effectuer mes premiers collectages… » Plus qu'un passionné de danses traditionnelles du Berry, Daniel Bernard les pratique déjà depuis quelques décennies. A la manière de George Sand qui s'est intéressée à cette forme d'art populaire, l'auteur donne des clés pour mieux en comprendre les caractéristiques. C'est grâce à ses collectes sur le terrain et à ses recherches en archives que Daniel Bernard propose un regard croisé entre la vision du chercheur et celle du danseur investi dans le monde des arts et traditions populaires du Berry. Daniel Bernard a publié de nombreuses études concernant l'ethnographie et le folklore du Berry, ainsi que l'histoire du loup en France. Par sa connaissance du terrain associée à son regard de chercheur, il apparaît aujourd'hui comme l'un des meilleurs spécialistes de la culture populaire berrichonne.

Bourrées et danses en Berry - Histoire et ethnographie

Depuis les oeuvres régionalistes de George Sand, pionnière dans le domaine de l'ethnographie, le Berry a acquis la réputation d'une terre de traditions et de mystère. Dans cet ouvrage, Daniel Bernard perce le secret de ce qui a fait la réputation des confins de la Marche et du Berry. Ici, on évoque encore les sorcellages, les contes des veillées, le berlot des moissons ou le charivari des hommes battus... Partant des collectages de la mission Georges-Henri Rivière effectués de 1943 à 1946, il les enrichit au contact de Gilbert Bouchaud, dernier informateur de cette mission ethnographique encore vivant. Avec tout son savoir, ses notes et ses souvenirs accumulés depuis de longues années sur des feuillets manuscrits, Gilbert Bouchaud a proposé une matière inédite à Daniel Bernard. L'un et l'autre l'ont mise en perspective dans ce livre savoureux où l'on découvre un savoir populaire étonnamment méconnu.

Berry, memoires d'un terroir

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