B.O.F. Musiques et compositeurs du cinéma français
B.O.F. Musiques et compositeurs du cinéma français
Publié par Dreamland, le 15 novembre 2002
256 pages
Résumé
J'ai beau être un monsieur plus tout jeune, je n'ai pas connu le cinéma muet mais n'oublions pas que le cinéma muet n'a jamais été complètement silencieux. Dans les deux ou trois jours qui ont suivi la première représentation publique des frères lumière, dès janvier 1896, on a demandé au pianiste Emile Malaval de venir jouer parce que l'appareil de projection, le cinématographe, faisait beaucoup de bruit...On l'appelait le moulin à café parce sa sonorité un peu similaire gênait les spectateurs...Il a été demandé ou pianiste de "couvrir" tout ça, considérant ainsi qu'il fut le premier "musicien de film"...Quand de nos jours, on présente un film de la période du cinéma muet, on voit toujours un pianiste, tant il est vrai que dans les grandes salles de cinéma, il y avait même un orchestre parfois important.Songeons que La Roue de Abel Gance a été crée où Gaumont Palace en 1923 avec un orchestre symphonique qui interprétait la composition originale de Arthur Honegger... Vers 1926, le cinéma sonore a d'abord été uniquement sonore. Quand on expérimenta les premiers synchronismes avec des microsillons, c'était uniquement avec de la musique. Ensuite, il y aura des chansons, de la musique et des paroles, d'où la formule qu'on voyait sur les affiches : " 100% sonore et parlant ! ".J'ai toujours connu et aimé la musique de cinéma.Quand j'étais enfant il y avait beaucoup de chansons dans les films français, chantées par Danièle Darrieux ou Jean Gabin et sont apparus les grands compositeurs. Maurice Joubert a été la première grande "plume" du cinéma français. Hélas, il fut tué dans les premiers jours de la guerre en 1939. Il avait écrit la magnifique musique de L'Atalante de Jean Vigo, la si jolie valse de Carnet de bal de Julien Duvivier...Il est évident qu'à partir du moment oui le cinéma est devenu sonore, les réalisateurs ont eu le plaisir de demander à des compositeurs de travailler pour eux et de leur écrire des musiques originales. A l'image de mon expérience avec Gérard Calvi, c'est là où se noue cette amitié constructive si bénéfique à un film, qui lie un réalisateur à un compositeur. Pierre Tchernia.
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