Voix de femmes au Moyen Âge

La disparition d'Albert Slosman, le 28 octobre 1981, a mis fin à l'élaboration d'une ouvre dont Le Figaro écrivait : "La construction qui s'accomplit devant nous est peut-être un des événements de notre temps" - et que lui-même définissait ainsi : "C'était en définitive une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moïse, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu-Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures ! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu : un Messie." Depuis 1976, année après année, les pierres de l'édifice s'accumulaient : six livres, du Grand Cataclysme à Moïse l'Égyptien ; dix autres étaient annoncés. Entreprise immense que lui-même doutait de pouvoir mener à son terme, si bien qu'il accepta la proposition de Robert Laffont de tracer en un seul volume la trajectoire totale de son projet en l'éclairant de son propre cheminement. Ce livre original, le voici. On y entend la voix d'un homme exceptionnel qui a vécu sa vie et ses travaux comme une "Passion". Concentré du grand ouvre interrompu, il ouvre l'avenir comme il illumine le passé. Le dernier livre qui figure sur la liste des ouvrages d'Albert Slosman "en préparation" devait s'intituler : L'Éternité n'appartient qu'à Dieu.

La grande hypothèse - Esquisse d'une histoire du monothéisme, des origines à la fin du monde

Ils étaient un million : un million de Pieds-Noirs. Français selon la loi. Ils se sont trouvés jetés sur le rivage métropolitain, dépouillés de tout, totalement ruinés, arrachés définitivement à leur pays, à leurs souvenirs, à leurs morts, obligés de recommencer une vie à des âges parfois avancés. Certains, trop vieux ou trop faibles pour supporter cette transplantation, en sont morts. A peine réinstallés en France - et mal - par la faute d'une aide médiocre qui leur a tout juste permis de ne pas mourir de faim, beaucoup se sont vus confrontés à un univers procédural tragique, poursuivis pour payer les dettes des biens qu'on leur avait arrachés outre-mer ou celles que l'État leur avait fait assumer pour se réinstaller en France et auxquelles il leur était impossible de faire face, sans compter les tracasseries d'une Administration toujours prompte à réduire une part déjà congrue. Ils eurent donc à subir, non seulement l'angoisse de celui qui, ayant tout perdu, doit tout reconstruire dans un pays où il n'a ni famille ni amis, mais celle d'un douloureux combat judiciaire s'étendant sur plusieurs années, pour succomber finalement devant l'impitoyable sécheresse de cour des plus hautes juridictions. Rares sont les Français qui ont osé regarder le calvaire de ces citoyens broyés par la « grande politique ». Ce livre est l'histoire de leurs souffrances en face d'une France qu'ils gênaient moralement et matériellement. Plaidoyer pour ces victimes, il a pour but d'arracher un bandeau confortable des yeux du pays.

Plaidoyer pour un million de victimes

Pour approcher, visiter, comprendre une ville, qu'y a-t-il de mieux que de découvrir ce que les grands auteurs ont pu en dire ? Laissez-vous surprendre par les textes consacrés aux plus belles cités du monde, puisés dans les récits de voyage, correspondances et autres carnets de route des écrivains-voyageurs. Malgré la concurrence d'autres cités tentaculaires, New York conserve un extraordinaire pouvoir de fascination. Ecrin d'un développement intellectuel et artistique rare, cette ville pose en véritable muse pour les écrivains du monde entier. Walt Whitman, Edgar Allan Poe, Francis Scott Fitzgerald, Arthur Miller, Richard Yates, Tom Wolfe, Michael Chabon, Colm Tóibín... : du vieux New York au New York clinquant d'aujourd'hui, tous entraînent le lecteur dans le tempo trépidant d'une ville qui n'a cessé de changer de visage, sans jamais perdre de son attrait. " Quand même, sur le pont du cargo, quand on a vu la ville se dresser si haute devant nous, on a eu un choc. " Arthur Miller

New York - Escapades littéraires

11 septembre 2001. En regardant à la télévision les images des deux avions percutant les tours du World Trade Center, Robert Laffont s'écrie : " Des dinosaures ! " Surpris par cette association d'idées qu'il juge incongrue, il cherche à en comprendre le sens. Ses investigations l'entraînent sur les traces des dinosaures du jurassique et le conduise jusqu'au cerveau humain. Il découvre l'étrange parallèle qui, à soixante-cinq millions d'années de distance, s'établit entre les " terribles lézards " et ce que l'homme a créé. Il propose une des solutions pour conjurer le danger mortel dont les nouveaux dinosaures menacent l'humanité. Etayée par de nombreux ouvrages que l'auteur a publiés pendant ses cinquante années de vie d'éditeur, cette enquête aboutit à une révélation stupéfiante qui concerne chacun d'entre nous. Les nouveaux dinosaures vont-ils nous faire disparaître ?

Les nouveaux dinosaures

Le livre d'une découverte et celui d'une passion : François-Xavier Héry et Thierry Enel ont passé vingt ans de leur vie à accumuler études et relevés pour percer le mystère de la célèbre Grande Pyramide d'Égypte. Partant des découvertes de Champollion et les appliquant à l'architecture, ils voient dans la pyramide un ensemble de hiéroglyphes dont le "décryptage" conduit à une interprétation inédite : le monument n'est pas le tombeau du roi Khéops mais un immense hymne à la création, une monumentale Bible de pierre. Suivant pas à pas l'analyse, le lecteur découvre le vrai visage de l'une des sept merveilles du monde et voyage, avec Champollion, à la rencontre des monuments et des dieux d'Égypte.

La Bible de pierre - L'alphabet sacré de la Grande Pyramide

Né dans la misère, gamin bagarreur et chapardeur, Joseph Wresinski devient prêtre puis s'installe en 1956 dans le bidonville de Noisy-le-Grand. Là, dans cette désolation, il donne aux déshérités un nom, le Quart Monde, crée un mouvement, ATD, et conçoit un projet de société qui bannit la charité et rend aux exclus leur dignité. « Pour qu'une démocratie soit juste, disait-il, il faut que toutes ses lois soient faites en fonction du plus démuni de ses membres. » Le RMI est né en 1988 de cette réflexion et, dix ans plus tard, la loi contre les exclusions avec la couverture médicale pour tous. Peu avant sa mort, il fera graver cette phrase sur le parvis du Trocadéro : « Là où les hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l'homme sont violés. S'unir pour les faire respecter est un devoir sacré. » Une profession de foi signée de son nom : Joseph Wresinski.

La misère est un péché - Biographie de Joseph Wresinski

Robert Laffont a fondé sa maison en 1941, à Marseille. En cinquante ans d'édition, il a publié plus de dix mille titres et créé des collections prestigieuses comme " Pavillons ", " Bouquins ", " Réponses ", " Ailleurs et Demain ", " Vécu ", " Ce jour-là ", avec un slogan : " Des livres ouverts sur la vie ". Dans Une si longue quête, Robert Laffont nous révèle fêlures affectives et force morale, espoirs et déconvenues, tout ce qui a construit sa personnalité avide de bonheur et de partage. Son amour de la vie, son insatiable curiosité de l'être humain, sa quête de spiritualité l'ont guidé dans ses choix. Il retrace aussi son parcours d'éditeur, ses rencontres avec des auteurs aussi divers et marquants que Graham Greene, Dino Buzzati, John Le Carré, Gilbert Cesbron, Henri Charrière, entre autres, ainsi que ses déboires avec le général de Gaulle ou Winston Churchill. " Je crois que je suis devenu adulte, mais je n'ai pas grandi. J'ai gardé à peu près toutes mes illusions, mes impulsions, mes craintes et mes joies d'enfant. " Une belle leçon d'humanité.

Voix de femmes au Moyen Âge

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