1963. Un message parvient au Pentagone : après s'être rendu à l'ambassade de l'URSS à Tokyo, l'ingénieur américain A. J. Lewinter vient de s'envoler pour Moscou avec le chef local du KGB. Côté Washington, une certitude : détenteur d'informations confidentielles, Lewinter est un traître. Côté Moscou, un doute : Lewinter est-il un agent infiltré ? Commence alors une vertigineuse partie d'échecs entre les différents camps, où chacun tente de tirer son épingle du jeu...

La défection de A. J. Lewinter

Lilya, Tatiana, Elly, Nora. Quatre femmes réunies autour du jeune journaliste R. Litzky en 1953. Qu'ont-elles en commun ? Elles ont aimé le même homme, l'immense poète russe Maïakovski. Il a dédié des poèmes à chacune d'entre elles. Lilya Brik, volage et envoûtante. Tatiana Yakovleva, l'aristocrate, la seule qui s'est refusée à lui. Elly Jones, l'âme soeur. Nora Polonskaya, la belle comédienne. Elles pensent toutes connaître ses secrets. Et pourtant, vingt-cinq après sa mort, en confrontant leurs souvenirs du jeune bolchévique tourmenté, elles en apprennent long sur lui. Son suicide, magistralement mis en scène, ne fait qu'épaissir le mystère autour de cette figure emblématique de la Révolution.

Vladimir M. et ses quatre muses

Au plus profond de l'immensité du Pentagone et des entrailles de l'énorme centre du KGB à Moscou se trouvent de vieux guerriers de la guerre froide qui refusent de disparaître. Entre Ben Bassett - un diplomate novice récemment envoyé à Moscou avec une autorisation de sécurité très secrète et le statut paradoxal de "homme de ménage" de faible niveau. Peu de temps après son arrivée, Bassett rencontre la poète russe Aida Zavaskaya, farouchement indépendante et passionnée, et tombe pour sa charme. Ensemble, ils deviennent des pions dans un terrible complot dont le but ultime est de revenir au passé terrible - et dont l'enjeu fondamental est la vie de son enfant.Une histoire prophétique de suspense international, Ombres rouges est aussi une histoire d'amour et un roman complexe de caractère humain et de responsabilité morale.

Ombres rouges

With a sharp eye for the pathos and absurdity of the Cold War, Robert Littell crafted his first novel, the now legendary spy thriller The Defection of A.J. Lewinter. Christopher Lehmann-Haupt of The New York Times called it "a perfect little gem, the best Cold War thriller I've read in years," and the praise kept coming with critics hailing Littell as "the American Le Carr&eacute" (New York Times) and raving that his books were "as good as thriller writing gets" (The Washington Post). For his fourteenth novel, Robert Littell creates an engrossing, multigenerational, wickedly nostalgic yet utterly candid saga, bringing to life through a host of characters-historical and imagined-the over 40 years of the CIA-"the Company" to insiders. At the heart of the novel is a stunningly conceived mole hunt involving such rivals and allies as the MI6, KGB, and Mossad. Racing across a canvas that spans the legendary Berlin Base in the 1950s-the front line of the simmering Cold War-to the Soviet invasion of Hungary, the Bay of Pigs, the Afghan war, the Gorbachev putsch, and other major theatres of operation for the CIA, The Company tells a thrilling story of agents imprisoned in double lives, fighting an enemy that was amoral, elusive, formidable. Littell tells it like it was: CIA agents, fighting not only the good fight, but sometimes the bad one as well. Littell also brilliantly lays bare the warring within the Company to add another dimension to the spy vs. spy game: the battles between the counterintelligence agents in Washington, like the utterly obsessive real-life mole hunter James Angleton, and the covert action boys in the field, like The Company's Harvey Torriti-the Sorcerer-a brilliant and brash rule breaker and dirty tricks expert who fights fire with fire, and his Apprentice, Jack McAuliffe, recruited fresh out of Yale, who learns tradecraft and the hard truths of life in the field. As this dazzling anatomy of the CIA unfolds, nothing less than the world's future in the second half of the twentieth century is at stake. At once a celebration of a long Cold War well fought, an elegy for the end of an era, and a reckoning for a profession in which moral ambiguity created a wilderness of mirrors, The Company is the Cold War's devastating truth, its entertaining tale, its last word.

La compagnie

Legendary spy novelist and bestselling author Robert Littell presents a luminous historical novel chronicling the famous Russian poet Osip Mandelstam's defiance of Stalin's regime, his subsequent exile, and his tragic death.

L'hirondelle avant l'orage

Silas Sibley, jeune espion de la Compagnie surnommé le Trieur, ne se doutait pas qu'en mettant au point un nouveau système d'écoute téléphonique il découvrirait un complot capable de bouleverser le fragile ordre mondial : dans vingt-sept jours, une bombe nucléaire explosera à Téhéran, et tout porte à croire qu'elle sera lancée sur ordre du ministère de la Justice des États-Unis. Le compte à rebours est enclenché pour la cité iranienne. et pour la vie du jeune Silas.

Un espion d'hier et de demain

Dans son vingtième roman, Robert Littell met en scène pour la première fois un enfant comme héros et narrateur. Le jeune Léon est à la fois intellectuellement précoce et d'une candeur désarmante ; ses rencontres avec un péremptoire vieillard dont il ignore l'identité seront surprenantes et instructives pour l'un comme pour l'autre. La Maison du quai est un vaste immeuble à Moscou, où logent des fonctionnaires, des apparatchiks soviétiques, ainsi que le jeune Léon Rozental. Après la mort de son père, physicien nucléaire, dans un accident de laboratoire, et l'arrestation de sa mère pendant la purge stalinienne des médecins juifs, Léon et d'autres enfants se cachent du NKVD dans les pièces secrètes du bâtiment. Lors d'une expédition souterraine, il découvre un passage menant à une immense salle de bal désaffectée. Il y rencontre Koba, un vieil homme peu avenant dont l'appartement est protégé par plusieurs gardiens jouant aux échecs. Koba est un officier soviétique haut placé, plus important encore que Léon ne peut l'imaginer, et qui connaît de façon troublante les pensées et machinations du camarade Staline... Dans ces conciliabules entre un jeune garçon naïf et un tyran paranoïaque, Robert Littell fait un portrait ambigu du dictateur soviétique, montrant son côté humain et en même temps une inconscience totale par rapport aux souffrances qu'il a infligées au peuple russe des décennies durant. Le charme et la spontanéité du jeune Léon en font un personnage irrésistible — et qui n'est pas sans rappeler Holden Caulfield, à qui il avoue s'identifier — pris dans la toile d'araignée du récit tissé par cette figure énigmatique.

La défection de A. J. Lewinter

Résumé

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