Le prince du royaume à spirales tombe amoureux d'une étoile...pas facile de se rencontrer dans ces conditions. Une très jolie fable sur la difficulté de communiquer qui est aussi une très belle leçon de géométrie ! Les enfants vont se passionner pour ces formes en mouvement et apprendre, en jouant, à les tracer. Ils seront de tout coeur avec le prince à spirales.

Une histoire a spirales

Pour Maximilien Crible, la journée avait mal commencé. Les objets les plus familiers semblaient ligués contre lui : le grille-pain, le frigo, la télé avaient déclaré forfait les uns après les autres. La radio, elle, n'avait annoncé que des catastrophes... avant de rendre l'âme. Et puis il y avait ce fantôme envahissant et la chaleur suffocante. Oui, la journée avait vraiment mal commencé, et dire que le pire était encore à venir...

Date limite

Un champion de ping-pong parvenu au faîte de la gloire et que nous appellerons Champvert (son vrai nom, à rallonges, est fatigant à écrire) apprend que le seul adversaire capable de l'inquiéter, Chen le Chinois, renonce à la compétition. Il sombre dans une dépression dont rien ne paraît devoir l'arracher... jusqu'au jour où on lui fourre sous le nez une estampe chinoise du XVIIe siècle dont un détail semble remettre en question tout ce que l'on sait ou croit savoir sur les origines du " tennis de table " (pour parler comme les gens sérieux). Résolu à en avoir le cœur net, Champvert part cri Chine et retrouve Chéri, qui lui met entre les mains un livre oublié, œuvre d'un jésuite belge du Grand Siècle, praticien du " noble jeu " à ses heures... et découvreur, au large des côtes chinoises, d'une île ignorée des cartographes.
Piqué au jeu, Champvert affrète un navire. l'Emperadora, et prend le large, prêt à affronter quelques tribulations qu'on aura la charité de laisser découvrir au lecteur...
On songe à Swift et au Lotus bleu, au Stevenson de L'Ile au Trésor, à un Mac Orlan qui serait familier de Lao Tseu... mais peu importent les références dès lors qu'il est permis de s'accouder pour de vrai (nous voulons dire sans tricher) au bastingage de l'Aventure.

L'Ile De Pingo-Pongo

Sidonie, la fille des nouveaux locataires, intriguée par les mystères qui règnent dans l'immeuble, décide de mener l'enquête. Est-il vrai qu'un monstre habite au sixième étage ? Qui distribue cet irrésistible chocolat dont plus personne ne peut se passer ? Et qui sont ces inconnus à lunettes noires qu'on croise dans l'escalier ?

Mystère et chocolat

Petit Manchon, l'ours malin voudrait bien savoir pourquoi il est impossible de trouver du miel dans les magasins. Ses copains eux, ne pensent qu'à chercher le Kalamb'ours ce merveilleux diamant égaré par le roi des ours... Dans la course-poursuite, c'est peut-être Petit Manchon qui arrivera le premier... Un suspense haletant, des dessins colorés et dynamiques, on ne s'ennuie pas avec Petit Manchon.

Le mystère du Kalamb'ours

Mettre ses bottes sur sa tête et des casquettes aux pieds, se coucher le matin et se lever le soir... voilà une idée originale !

Jim Chat-Ours fait tout à l'envers

Que se passe-t-il au 59 bis, rue Léon-Robinet? Qui distribue ce chocolat dont plus personne ne peut se passer?

Après trois ans de prison, Max le Masque, alias l'as de la cambriole, est enfin libre. Il décide de récupérer sans tarder son magot caché dans la fosse aux ours d'un zoo. Revêtu d'un costume d'ours, il s'y rend sans savoir qu'il est suivi par les hommes du commissaire Abouzy qui guettent le flagrant délit. Pour leur échapper, il s'enfuit dans les rues de Paris où, par un incroyable concours de circonstances, en ce jour de mardi gras, un nombre inhabituel d'ours se promènent en liberté... 

Jean Alessandrini nous offre ici un policier burlesque et littéraire où toutes les métaphores ayant trait aux ours deviennent le fil conducteur d'un jeu de rôles absurde. On laissera au lecteur le plaisir de découvrir que l'homme n'est le plus souvent qu'un ours mal léché, et qu'il ne faut bien sûr jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué...

L'ours sort ses griffes

Il s'agit d'un de ces romans dégraissé de tout l'attirail de la narration classique (scènes d'exposition, transitions explicatives, développements imposés par l'architecture du récit), qui peut se lire si l'on veut comme des suites de " nouvelles ", où reviennent des personnages qui refusent de vous lâcher - et dont on finit par ne plus pouvoir se passer.
Soit huit tranches de la vie du dénommé Kareem, " Américain d'origine asiatique ", aux prises avec l'aimable folie du monde moderne, qu'on dirait échappé d'un film de Stephen Frears. Assez beau gosse (enfin, c'est ce qu'il croit quand tout va bien) pour rêver de tenter sa chance au cinéma ou sur les planches, mais trop basané pour se voir offrir autre chose que des rôles de " troisième couteau " - quand seulement on consent à l'engager. Bref, la dèche, les tournages minables, les petites humiliations qui font rigoler les copains sans oublier les nombreux malentendus avec les filles (car Kareem ne pense qu'à ça).
On se soigne comme on peut : en picolant, en se shootant - et, pour ce qui est du dénommé Kareem, en s'adonnant à la plus dure des drogues : l'espoir - dont aucune déconvenue, aucune cure de réalité (et il ne lésine pas avec les expériences désolantes) ne parvient à le décrocher.
Est-il bon ou mauvais acteur ? on ne le saura jamais. Mais l'existence l'oblige à endosser tant de rôles pour lesquels il n'est pas fait qu'on en vient à se dire qu'il possède, tout au fond, une sorte de génie caméléonesque qui n'est peut-être bien, après tout, que celui de la vie.
On rit beaucoup, car Imad Rahman a le génie des situations impossibles, et son regard de " Persan " égaré en Amérique nous invite à de drôles de découvertes. On songe aux aventures de quelque Capitaine Fracasse de notre temps, et l'on se dit que le génie picaresque, décidément, est naturel aux natifs de l'Orient - même si les Mille et Une Nuits ne sont pas ce qu'elles étaient.
EN QUELQUES MOTS Quelques tranches de la vie du dénommé Kareem, " Américain d'origine asiatique " décidément trop basané pour faire carrière au cinéma ou sur les planches, mais qui s'entête dans son rêve d'acteur à la manque. Il est vrai que la vie, bonne fille (ou foutue garce, c'est tout un) le conduit à endosser dans le civil les rôles les plus improbables - c'est-à-dire à se fourrer dans d'assez jolis draps.

Une histoire a spirales

Résumé

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