Corot

Publié par 5 continents, le 21 juin 2007

82 pages

Résumé

Le musée du Louvre conserve le fonds le plus important de dessins et d'albums de Corot, provenant en grande partie de la collection léguée au Louvre en 1927 par Etienne Moreau-Nélaton. Elève de Michallon puis de Bertin, c'est en Italie que Corot a acquis la conviction que le dessin est le fondement même de l'art. Jusqu'à sa mort, il n'a cessé de dessiner, ayant au début une prédilection particulière pour le crayon de graphite, soigneusement taillé, et pour la plume, tout aussi fine et déliée. Mû par un désir profond et inné de rendre la nature telle qu'elle est, l'artiste a vite compris le parti qu'il pouvait tirer de ces deux médiums, et multiplia les études de paysages sur le motif. Simultanément, Corot s'est intéressé aux portraits, attentif à cerner le caractère individuel de ses modèles dont les formes sont cernées de petits traits fins et précis. A partir des années 1850, Corot privilégie le fusain et se sert de papiers de couleurs, souvent de grand format. Cette technique dont il a la pleine maîtrise lui permet d'obtenir, à l'aide de l'estompe et des rehauts de craie blanche, des effets de clair-obscur qui confèrent à ses compositions un climat onirique. Ayant jusqu'alors travaillé le plus souvent sur nature. Corot dessine désormais davantage de mémoire et se livre à d'innombrables variations sur un thème récurrent, celui de l'homme immobile au sein d'une nature mystérieuse. Contrastant avec la facture incisive des études exécutées dans la première partie de sa vie, les dessins tardifs, aux noirs veloutés et profonds, nous livrent la clé de cet univers imaginaire que l'artiste s'est plu à recréer à partir des souvenirs de ses voyages en Italie et à travers la France. Couverts de notations et de croquis rapides, les albums permettent de suivre ce perpétuel itinérant dans ses moindres déplacements. Ils renferment de précieuses réflexions de l'artiste sur lui-même et sur son travail. Subtiles modulations d'un seul registre, celui du noir et du blanc, ses dessins nous livrent une belle leçon de vie, en harmonie avec la nature.

Le bestiaire d'Eugène Delacroix

Le musée Eugène Delacroix

La main dans l'art

Delacroix

Delacroix, les dernières années : Exposition, Galeries nationales du Grand Palais, Paris (10 avril-20 juillet 1998) ; Philadelphia museum of art (10 septembre 1998-3 janvier 1999)

Delacroix - Edition italienne

Delacroix

Delacroix - Une fête pour l'oeil

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