Le temps des gens ordinaires
No society. La fin de la classe moyenne occidentale
Résumé
«There is no society» : la société, ça n’existe pas. C’est en octobre 1987 que Margaret Thatcher prononce ces mots. Depuis, son message a été entendu par l’ensemble des classes dominantes occidentales. Il a pour conséquence la grande sécession du monde d’en haut qui, en abandonnant le bien commun, plonge les pays occidentaux dans le chaos de la société relative. La rupture du lien, y compris conflictuel, entre le haut et le bas, nous fait basculer dans l’a-société. Désormais, no more society. La crise de la représentation politique, l’atomisation des mouvements sociaux, la citadellisation des bourgeoisies, le marronnage des classes populaires et la communautarisation sont autant de signes de l’épuisement d’un modèle qui ne fait plus société. La vague populiste qui traverse le monde occidental n’est que la partie visible d’un soft power des classes populaires qui contraindra le monde d’en haut à rejoindre le mouvement réel de la société ou bien à disparaître.
Plus de livres de Christophe Guilluy
Voir plusLa France périphérique - Comment on a sacrifié les classes populaires
Le temps des gens ordinaires
Atlas des fractures françaises - Les fractures françaises dans la recomposition sociale et territoriale
Fractures françaises ; la vérité sur la cohésion nationale
No society. La fin de la classe moyenne occidentale
Contes de Sidi-Bel-Abbès - Comme un verger d'amandiers
Le crépuscule de la France d'en haut
Critiques
Ce livre n'a pas encore de critiques
Vous avez lu ce livre ? Dites à la communauté Lenndi ce que vous en avez pensé 😎