Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Le cabaret de la Belle Femme

C'est, « de la mer aux Vosges », tout au long d'un Front dit « continu », le lourd piétinement de la masse grognante des « Pantalons rouges », puis des « Bleu horizon », qui vont à la brèche qu'il faut « colmater » ! Mais l'intérêt, ici, plutôt que dans l'exécution d'un plan minuté, se fonde sur le comportement des plus humbles des combattants, guerriers d'occasion, héros qui s'ignoreront toujours ! Leur vertu est d'obstination aux pires moments du quotidien. Grâce à elle, ils persistent ; grâce aussi à la singulière fraternité, qui les tient coude à coude ! Tout près d'être plus oubliés que les Francs de Tolbiac, ces types d'hommes rencontrés dans tous les régiments, ces copains inconnus soudain retrouvés, ainsi que l'écrit Roland Dorgelès dans l'émouvante préface qu'il a donnée exceptionnellement à ce livre, voici donc qu'ils resurgissent et, avec eux, leur roman de sueur et de sang, mais encore leurs jours de détente, leurs heures de gaieté après un coup dur... La vérité l'exige. Et c'est enfin la féerie du premier soir de l'Armistice, en ligne quand, sur toute la longueur du Front d'Alsace, où l'armée de Curières de Castelnau va foncer, s'élèvent des milliers de fusées devenues inutiles, symbolisant les âmes de ceux qui sont tombés, en défendant jusqu'à la moindre parcelle du sol de France...

La bataille de Tolbiac - Souvenirs, scènes et aspects de la guerre 1914-1918

Miraculeusement retrouvée, cette correspondance inédite de Roland Dorgelès est un document exceptionnel sur la Première Guerre mondiale qui éclaire de façon passionnante la genèse des Croix de bois, le chef-d'oeuvre du romancier. Ce témoignage unique porte un regard nouveau sur l'homme et le combattant que fut Roland Dorgelès, mais aussi sur ce double amour qui l'unissait d'une part à sa mère et d'autre part à Mado dont il était éperdument épris. Mado l'abandonna mais conserva jusqu'à sa mort, en 1972, les lettres de son amant.

Je t'écris de la tranchée

« À bas l'argent ! »
Qui l'a crié ?
François, le sculpteur qui veut élever un monument à la peur ? Rara, attachante petite rosse au destin capricieux ? L'oncle José, invisible meneur de jeu ; Bébert, le petit-fils de la concierge qui s'entraîne pour devenir gangster ; M. Chantrier, le vieil amateur d'art ou bien sa fille, la gémissante Sylvie ? Placide, catcheur aux yeux candides ? Barzow, le petit Russe pétrisseur de monstres ? M. Cornimont, le multimillionnaire dont les idées s'égarent ? Le professeur Glabre aux diagnostics express ? La Présidente exilée ? L'élégant et désargenté Le Hallier ? Pierpol, le prospecteur rouquin ? Ou le généalogiste, la belle Diane, le padre, l'inconstante Fabienne, le baron ruiné, l'emblématique Anatole dont la tête vide est faite d'un panier à salade ?...
L'auteur savait-il seulement, en commençant son livre, où le mènerait la ronde effrénée de ces personnages que l'argent va métamorphoser ?

A bas l'argent !

Quand Gilbert Demachy rejoint son escouade, la fleur au fusil, il ne sait pas encore combien la vie de soldat est faite de privations, d'attente et de sacrifices héroïques. Aux côtés de Jacques Larcher, le narrateur, et de Sulphart, il va vivre l'expérience de la boue et du sang. Mais la vie dans les tranchées, c'est aussi une existence où le rire et la camaraderie cherchent à gommer la sombre image de ces immenses cimetières de fortune jalonnés de croix de bois. Ce chef-d'oeuvre incontournable, publié en 1919, offre un témoignage exceptionnel sur ta Première Guerre mondiale à travers le récit saisissant du quotidien des soldats. Outre ce regard particulier sur l'histoire, les élèves pourront étudier la narration et les points de vue, l'emphase, mais aussi se familiariser avec de nombreuses figures de style. Ils trouveront surtout dans ce roman une dénonciation par l'exemple des horreurs d'une guerre qui aurait dû rester la der des ders.

Les croix de bois

Les Croix de bois, chef-d’œuvre de Roland Dorgelès, engagé volontaire, est un témoignage exceptionnel sur la Première Guerre mondiale.Avec un réalisme parfois terrible mais toujours d’une généreuse humanité, la vie des tranchées nous est décrite dans toute son horreur et aussi sa bouffonnerie, son quotidien et ses moments d’exception.

Les Croix de bois - Occasion

« Picasso en veste de toile bleue ressemblait à un zingueur, et son ami Vlaminck à un coureur cycliste sous son chandail à col roulé. D'autres s'affublaient de culottes de sport, de redingotes, de macfarlanes, de salopettes, de pet-en-l'air, de vestes à martingale, de capuchons, de houppelandes, de cache-poussière, tout le décrochez-moi-ça des magasins de confection. Max Jacob se distinguait par un caban soutaché de rouge ramené de Bretagne, André Salmon par son carrick de cocher londonien. La fantaisie n'était pas moindre pour les coiffures : Chas Laborde son chapeau de pasteur, Mac Orlan sa casquette de jockey, et Le Fauconnier, le cubiste, un curieux petit feutre, retroussé par derrière qui rappelait facétieusement Louis XI »

Le cabaret de la Belle Femme

Résumé

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