Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Falaises de la solitude

Les rapports sont souvent difficiles entre les mères, leurs enfants, et les belles familles quand les jeunes se marient. Ces rapports sont-ils en train d'évoluer, comme a évolué la condition féminine ? Naît-on belle-mère, ou le devient-on, et pourquoi ? D'où viennent les heurts, les frustrations, les malentendus qui troublent tant de familles ? À travers l'histoire de deux amies qui ont connu des déboires conjugaux, on suit tous les méandres de l'évolution psychologique des uns et des autres, qui finiront par trouver la sagesse et le bonheur dans un amour sans illusion. Un style direct, incisif, plein d'humour, accessible à tous, montrant deux femmes successivement mères, belles-mères, et grands-mères ; une analyse psychologique très poussée et subtile des divers comportements des protagonistes. Un roman grand public, de haute tenue, où nombre d'hommes et de femmes se reconnaîtront. Les thèmes de la famille, de l'amour, du féminisme y sont traités avec un réalisme qui débouche sur l'optimisme de la maturité.

Belles-mères

La femme libérée ?

Visages de l'absence

Visages de l'amour

Granchais, où se déroule l'action, c'est le Chaminadour de Jouhandeau et les personnages, ceux près desquels il a vécu pendant toute son enfance. C'est aussi celui de Pierrette Sartin.
A l'aube du XXe siècle qui verra la "libération" des femmes, c'est la vie d'une petite ville de province (Guéret), repliée sur elle-même.
C'est aussi la vie des femmes de la petite bourgeoisie, enfermées sans espoir dans leur condition de femme; ces filles qu'il faut doter, et qui passent de la tutelle du père, à celle du mari, soumises aux exigences sexuelles de celui-ci et à ses maladresses, hantées par la crainte de la grossesse à l'heure où la contraception n'existe pas.
Frustrées, insatisfaites, oisives, mises sous le boisseau, elles vivent dans leur univers mesquin et médiocre, rivées à leurs maternités non désirées. Elles élèvent leurs filles comme elles l'ont été elles-mêmes, les enchaînant à leur tour dans les normes et les tabous de l'époque. Elles règnent par la ruse et le mensonge sur le mari macho et sur les enfants, les filles surtout, ces "bêtes à chagrin" qu'il faut nourrir, élever, garder vierges et doter.
À travers ce que furent leur éducation et leur vie dans les années qui ont précédé la deuxième guerre mondiale, ce récit permet de mesurer le chemin parcouru par les femmes et tout ce qu'elles ont, comme l'auteur, conquis depuis grâce à leur lutte.
Collection "Femmes en mouvement" La création étouffée par Suzanne Horer, Jeanne Socquet Le féminisme ou la mort par Françoise d'Eaubonne Contre le viol par Andra Medea, Kathleen Thompson Un bébé en analyse par Mariella Colin Vivre avec la peur au ventre par Huguette Morière De l'amour Lesbien par Geneviève Pastre Des mères célibataires par Josiane Caron Souvenirs d'une jeune fille mal rangée par Pierrette Sartin

Souvenirs d'une jeune fille mal rangee

Pour sauver de la ruine totale le château familial, dernier vestige de splendeur passée, Éliane de Grandvallon consent à épouser le fils de son ancien régisseur, avec lequel elle passe un marché : Julien Masson rendra lustre et prospérité à la propriété, Éliane apportera au futur député le soutien des voix électorales de son « clan ». Ce roman met en évidence les caractères de deux personnages, que tout oppose : milieu social, fortune, éducation, idées, etc., l'un figurant l'avenir, l'autre le passé révolu. La ténacité, l'intelligence, la désinvolture adroite de Julien viendraient-elles à bout des préjugés et de la résignation arrogante d'Éliane, si l'amour n'était pas de la partie ?

Ah ! mon beau château

« La femme est-elle plus bavarde que l'homme ? Du moins, elle a l'art de le faire parler. » « Si la mort rend respectable, il faudrait tuer tous les hommes à la fois. » « Le pouvoir des majorités, ou des riches, est bien mieux respecté que les droits des minorités démunies, ou du travail dans les pseudo-démocraties capitalistes ou marxistes. » « Je suis hostile à la prière de demande... Ce qui est beau et nécessaire, c'est un acte de foi ou une communion de pensée et de cour avec l'action divine, en faveur des créatures. » « Chez les écrivains les plus grands, jamais l'expression n'égale l'inspiration. » « Malheur à l'homme seul et à ses rêves présomptueux de communion spirituelle. » « La compassion est la première marche vers l'Amour. »

Falaises de la solitude

Résumé

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