Des maladies du travail

Souvenez vous: fuyant en mer de Chine sur des barques rouillées, 500.000 Vietnamiens menacés par l'épidémie, la famine, chassés de tous les ports. Souvenez-vous: la terrible indifférence de l'Occident. Puis, un jour l'espoir, un bateau pour le Vietnam, "l'île de lumière", né en France de l'acharnement d'une poignée d'hommes de bonne volonté, qui s'unirent contre les partis, contre la raison d'Etat et les organisations charitables pour sauver du naufrage un peuple à la dérive. Voici l'histoire de ce bateau, de ces hommes. Une remarquable leçon d'humanité.

L'île de lumière

Les cinq conférences qui font l'objet de cette publication ont été données dans le cadre de la Chaire lyonnaise des Droits de l'Homme entre 1993 et 1998. Elles sont réunies ici car elles apportent les témoignages de femmes et d'hommes qui luttent ouvertement, par leur profession ou par leur conviction, pour le respect et l'avancée des droits fondamentaux dans les textes de loi nationaux et internationaux.
Victor Hugo Cardenas expose les réformes qu'il a entamées pour le " Respect des droits de l'homme et de l'Etat de droit : le combat des Indiens dans la société bolivienne ".
Barbara Hendricks nous lance un vibrant appel pour la défense des droits de l'homme en nous faisant part de son rôle d'ambassadrice de bonne volonté de l'ONU pour " Les enfants réfugiés ".
Bernard Kouchner retrace l'histoire et les problèmes soulevés par " l'Ingérence : devoir ou responsabilité des hommes ".
Ghania Oukazi, grâce à son vécu de journaliste, nous invite à réfléchir au problème algérien sur le thème " Quel engagement contre le processus de violence en Algérie ? ".
Enfin, Bent Sorensen évoque ce terrible fléau qu'est la torture et les moyens mis en œuvre pour la combattre sur le thème " Victimes ou tortionnaires ".
Inspirées de situations concrètes, ces contributions nous rappellent que ces querelles des droits de l'homme ne sont jamais mieux pensées que quand elles ont été vécues.

Témoignages et combats pour les droits de l'homme - Conférences de la Chaire lyonnaise des Droits de l'Homme

" Il faut avoir les yeux plus grands que le ventre, plus grands que la gauche.
Et ronds comme la planète. Peut-être n'avons-nous pas su exprimer l'idéal nécessaire ? Pour exalter la France et l'Europe, pour nous faire rêver, pour encourager nos enfants à croire en l'avenir, il nous faudra répondre à une seule et belle question : comment nous remettre à penser la politique, à réinventer le monde ? Pour ce qui concerne la Santé, je crois le savoir. " Fondateur de Médecins sans frontières puis de Médecins du monde, militant infatigable du devoir d'ingérence, personnalité politique la plus populaire de France, Bernard Kouchner est connu pour son franc-parler.
Désormais délié de ses fonctions de ministre (il a eu trois fois en charge le portefeuille de la Santé entre 1992 et 2002), il reprend la parole en toute liberté. Des paradoxes de notre système de santé (le plus performant du monde et pourtant aujourd'hui en pleine crise) à l'échec de la gauche, des conséquences des 35 heures au risque sanitaire, de la loi " droits des malades " à l'euthanasie, du sida à " Malades sans frontières " (son nouveau combat pour une mondialisation positive), il passe au scanner de son expérience et de ses convictions les sujets qui nous concernent tous.
Un parler-vrai passionné, qui redonne le goût de la chose publique.

Le premier qui dit la verite...

Bernard Kouchner, one of the founders of Medecins Sans Frontieres, here outlines his vision of humanitarian interference as not a right but a duty.

Le Malheur des Autres

La France va mal. On ne le contestera pas. Mais Bernard Kouchner refuse de baisser les bras : avec Deux ou trois choses que je sais de nous,  il propose un remède fort et original. Qu'est-ce que Deux ou trois choses que je sais de nous ? Le résultat des rencontres entre Bernard Kouchner et les Français.
Aller à l'écoute des Français, recueillir leurs avis et leurs idées, les entendre en direct parler des problèmes concrets qu'ils rencontrent, des solutions qu'ils imaginent : tel est le but des tournées organisées par Bernard Kouchner à travers toute la France à partir de mars 2006.
Bernard Kouchner convainc grâce à un langage sans détours. Le premier qui dit la vérité, paru en 2002, s'est vendu à plus de 50 000 exemplaires. Là encore, il s'agit de rompre avec les mots traditionnels qui tombent d'une tribune. 
C'est sur le terrain et pas seulement dans la capitale, c'est à condition de les entendre, de prendre le temps de les voir, que les hommes et les femmes, la société civile, se sentiront un peu plus acteurs de leur vie. Le but de Bernard Kouchner est de les inviter à venir dire la France qu'ils veulent. Inspiré par la " Fabbrica " organisée en Italie par Romano Prodi, ce voyage chez les Français se poursuit sur plusieurs mois dans dix grandes villes avant Paris.
Qu'en sortira-il ? Cinquante propositions phares réparties en six grands thèmes pour faire avancer la France. 
Une France active : fiscalité, emploi.
Une France solidaire : santé, retraites, services civiques.
Une France intelligente : éducation, recherche, innovation, culture.
Une France démocratique : égalité hommes-femmes, insertion.
Une France agréable à vivre : environnement, logement.
Une France universelle : Europe, défense, relations internationales.
Dans chaque domaine des idées neuves, des propositions réalisables.

Deux ou trois choses que je sais de nous

Quand tu seras président...

Souvenez-vous : cinq cent mille Vietnamiens fuyant en Mer de Chine sur des barques rouillées. Souvenez-vous : le 17 avril 1979, à la télévision, ce navire blanc ancré devant l'île de Poulo Bidong. Voici l'histoire du bateau pour le Viêt Nam L'Île de lumière, et l'aventure des hommes qui l'ont faite, oubliant leur passé politique, contre les partis, contre la raison d'État et les organisations charitables.

L'Île de lumière

A douze ans, en 1951, il milite aux Jeunesses communistes. Il adhère ensuite à l'UEC pour s'opposer à la guerre d'Algérie, puis devient médecin. Il découvre à Cuba la violence castriste. Alors il passe de la politique à l'aventure et parcourt la plupart des guerres civiles et des lieux de désastre. Gastro-entérologue, il apprend sur le terrain la chirurgie de guerre. C'est l'époque des French Doctors, de Médecins sans Frontières puis de Médecins du Monde : la Jordanie de Septembre noir, les tremblements de terre en Amérique latine et en Afrique, le Kurdistan, l'Irlande du Nord, la chute de Saïgon, les boat-people en Mer de Chine, Beyrouth, l'Afghanistan, la Somalie, récemment le Rwanda massacré. Des millions de morts. Pour que tout cela trouve un écho, Bernard Kouchner prend souvent la parole. Très souvent. Devenir ministre de l'Action humanitaire et de la Santé donne plus de portée à sa voix. Ainsi peut naître son "droit d'ingérence", consacré par l'ONU. Dès la première phrase, Bernard Kouchner donne le ton : "Je crois qu'il faut s'attendre au pire : c'est la meilleure façon de rester optimiste...".

Des maladies du travail

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