Le grand calument

Les vengeurs su Sonora

Jerry Spring Tome 3

Avec l'avènement des années 60 puis 70, l'image idéalisée du héros se fissure. L'évolution du western est à cet égard assez éclairante : des héros incarnés par John Wayne, on passe aux personnages plus complexes incarnés par le Clint Eastwood des films de Sergio Leone. Le vent de contestation qui souffle dans un monde en pleine mutation passe aussi par la bande dessinée, qui s'affranchit peu à peu de ses codes un peu rigides pour aller vers une bande dessinée plus adulte, plus politique aussi. Jijé, qui avait été ulcéré par la ségrégation et le racisme qu'il avait constatés lors de son périple américain, campe en 1966, avec le scénariste Jacque Lob, un face-à-face entre Jerry Spring et le KuKluxKlan. Les réalités plus sombres de l'histoire du Far West sont ici invoquées, comme elles le seront ensuite dans "Le Duel", toujours avec Jacques Lob au scénario. Un nouvel élan créatif anime Jerry Spring. Pourtant il disparaît du sommaire de Spirou, pour ne revenir que dans les années 70, entre autres avec "La Fille du Canyon", puis "Le grand calumet", la dernière aventure du cow-boy.

Jerry Spring ; intégrale Tome 5 ; 1966-1977

Les anges noirs

Une western qui est aussi une histoire vraie ! Jijé nous fait vivre la vie, la quête de liberté - rude et mouvementée - d'un émigrant qui fuit l'Europe. Surnommé Blanc Casque par les indiens, tête brûlée, buveur et batailleur, Jean Choumak rêve d'une vie nouvelle dans ces grands espaces. Rattrapé pas ses vieux démons, il engage une dure bataille contre lui-même, aidé par la Robe noire, le missionnaire des peaux-rouges. Joseph Gillain - Jijé, cet immense dessinateur de BD , (Spirou et Fantasio et tand d'autres) - a dessinée cette fresque historique en 1955 pour le journal Spirou. Nouvelle édition restaurée par les ateliers Vittorio Leonardo.

Blanc casque

Jerry Spring Tome 21

Rivé à son travail depuis dix ans et inquiet de l'évolution politique en Europe, Joseph Gillain traverse l'Atlantique avec sa famille et ses collègues Franquin et Morris. Pour financer son voyage, il a réalisé un petit stock de cartoons de couverture pour LE MOUSTIQUE et il développe deux grands projets biographiques sitôt que la petite tribu nomade se fixe en quelque lieu : New York, Tijuana, Cuernavaca, Wilton enfin, au Connecticut, où il produira à nouveau deux à trois planches par semaine avant le retour sur l'Ancien Continent. Un chef-d'œuvre va naître, le passionnant Baden-Powell, et il peaufine en parallèle la refonte complète de son célèbre Don Bosco. " Je n'ai jamais cherché à mettre dans ces histoires ce qu'on appelle aujourd'hui un message ", confiera-t-il modestement vingt ans plus tard. " Je cherchais à faire un travail correct, c'est tout. "

Le grand calument

Résumé

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