Ce manuel de l’Histoire des institutions (4 volumes, de l’Antiquité au XIXe siècle) était et reste l’un des grands manuels des études juridiques. L’auteur montre combien les institutions sont tributaires du passé. Dans ces institutions médiévales par exemple, le legs romain est primordial. Elles n’en restent pas moins sujettes aux crises économiques et sociales de leur temps, que Jacques Ellul expose ici avec brio.

Histoire des institutions - Le Moyen Age

Cet essai, publié en 1977 dans la collection " Liberté de l'Esprit " de Raymond Aron et introuvable en librairie depuis longtemps, est la clef de voûte de sa trilogie (La Technique – Le Système technicien – Le Bluff technologique). Il est considéré comme son livre le plus abouti. La Technique, pour Ellul, est le facteur déterminant de la société. Plus que le politique et l'économie. Elle n'est ni bonne ni mauvaise, mais ambivalente. Elle s'auto-accroît en suivant sa propre logique. Elle piétine la démocratie. Elle épuise les ressources naturelles. Elle uniformise les civilisations. Elle a des effets imprévisibles. Elle rend l'avenir impensable. Grâce à l'informatique, la Technique a changé de nature : elle forme, à l'intérieur de la société, un " système technicien ". L'informatique, en unifiant tous les sous-systèmes (téléphonique, aérien, de production et distribution d'énergie, etc.) lui a permis de devenir un tout organisé, lequel vit à l'intérieur de la société, la modèle, l'utilise, la transforme. Mais ce système, qui s'auto-engendre, est aveugle. Il ne sait pas où il va. Et il ne corrige pas ses propres erreurs. Un livre indispensable pour qui ne veut pas penser en rond.

Le Système technicien

Parole humiliee (la)

This significant book, written a few years before his death, presents Ellul's fullest understanding of the meaning of Jesus' life. One finds all of the major themes of Ellul's writings. The first half of this book deals with Jesus' sufferings, which are by no means limited to Good Friday. Through Jesus' identification with "the whole human condition," we are offered the possibility of both enduring and overcoming suffering. Similarly, the temptations are understood beyond the wilderness temptation narrative since Jesus experiences them throughout his ministry. Ellul believes temptations are ultimately human avenues for tempting God, and so focuses on the discussion power and "non-power," be it on personal or political levels. Appropriately, Ellul enters into the passion narrative not simply in the context of suffering but in the context of temptation, where Jesus could have easily "proved his divinity," but chose instead to reveal both the character and way of God.

Si tu es le fils de Dieu: souffrances et tentations de Jésus

Ce livre conclut l'étude théologique magistrale initiée dans l'Éthique de la liberté. Jacques Ellul y développe les implications d'une liberté chrétienne incarnée, traitée dans son rapport étroit avec la vie humaine sous divers aspects : le témoignage et la politique, le travail et l'argent, la révolution et le désir d'autonomie, la drogue et le désir d'évasion, le plaisir sexuel et la famille, les valeurs féminines et masculines... Dans cette « société de fer », les injonctions de la technique relatives a notre mode de vie se font de plus en plus impératives et, tandis que l'État incline vers un absolutisme régulateur, les groupes sont tentés par la promesse mensongère d'une violence émancipatrice. Les combats de la liberté se révèlent alors combats contre les multiples puissances de mort : il s'agit de retrouver le sens du bien commun et la possibilité d'une vie véritablement libérée. Vécue dans l'espérance mais sans facilite aucune, la liberté chrétienne est ce don divin qui est a la fois grâce et exigence : « Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta descendance.  »

Combats de la liberté

Dans notre monde envahi par les technologies et leur recherche frénétique de l'efficacité, l'art pourrait apparaître comme une oasis vouée à la contemplation et à la méditation. Il n'en est pourtant rien. L'art de notre temps emprunte à l'industrie ses objets et ses matériaux, peuple ses expositions d'écrans, et rêve de cyborgs et de réseaux. Dans ce livre prophétique, le grand penseur de la technique Jacques Ellul montre comment plasticiens, écrivains et musiciens ont succombé aux forces qui écrasent le monde. Certains, subjugués dès le début du XXe siècle par la technoscience, adoptent ses outils et ses procédures, se condamnant ainsi à la froideur, à l'absurdité ou à l'abstraction. D'autres - ou parfois les mêmes-, se voulant contestataires, accumulent les représentations du désastre ou les signes de la subversion, sans jamais pour autant saisir la racine du mal : le règne de la Technique. Pour masquer sa vacuité, l'art contemporain se pare d'un discours théorique sophistiqué et intimidant. Passant outre, Ellul incite les artistes à s'émanciper de leur fascination pour la technologie, afin de renouer avec la faculté, propre à tout créateur authentique, d'allier le sens au sensible.

L’empire du non-sens - L’art et la société technicienne

Jacques Ellul est né en 1912 à Bordeaux où il enseigne à la faculté de droit et à l'Institut d'Etudes Politiques de 1944 à 1980. Ses cours sur le Marxisme, l'Histoire des Institutions de l'Antiquité à nos jours, la Propagande et la sociologie de la société technicienne ont laissé leur empreinte sur bon nombre d'étudiants qui gardèrent de lui un souvenir ému et reconnaissant.
Historien et sociologue mais aussi théologien, il analyse avec passion et lucidité les phénomènes les plus complexes de notre société dans un langage volontairement simple et compréhensible.

Précurseur, avec son ami Bernard Charbonneau, du mouvement écologique et initiateur des associations locales de défense de l'environnement en Aquitaine, Jacques Ellul inventa, dans les années 1930, la formule : « Penser globalement, agir localement ». Formule qui fit recette au point d'en devenir le slogan de l'association altermondialiste : ATTAC. On se doit, d'ailleurs, de rappeler, à toutes fins utiles, qu'à l'aube de l'écologie politique en France, l'auteur préconisait une écologie non-politique...
Le présent ouvrage rassemble les articles parus dans les quotidiens Sud-Ouest et Ouest-France, écrits entre 1953 et 1994 et réunis par sa fille Dominique North-Ellul. Le témoignage de J.-C. Guillebaud (écrivain et journaliste qui débuta à Sud-Ouest) et la préface d'Etienne Jurie (auteur d'un mémoire de maîtrise sur J. Ellul et le protestantisme) viennent éclairer utilement l'oeuvre journalistique d'Ellul. Laquelle, malgré le temps, demeure d'une étonnante et brûlante actualité...

Penser globalement, agir localement ; chroniques journalistiques

Jacques Ellul blends politics, theology, history, and exposition in this analysis of the relationship between political anarchy and biblical faith. On the one hand, suggests Ellul, anarchists need to understand that much of their criticism of Christianity applies only to the form of religion that developed, not to biblical faith. Christians, on the other hand, need to look at the biblical texts and not reject anarchy as a political option, for it seems closest to biblical thinking. Ellul here defines anarchy as the nonviolent repudiation of authority. He looks at the Bible as the source of anarchy (in the sense of nondomination, not disorder), working through the Old Testament history, Jesus' ministry, and finally the early church's view of power as reflected in the New Testament writings."With the verve and the gift of trenchant simplification to which we have been accustomed, Ellul lays bare the fallacy that Christianity should normally be the ally of civil authority." - John Howard Yoder

Anarchie et Christianisme

Many modern artists and architects continue to imagine and build the world technologically. Their beliefs remain firmly rooted in their assumption that the liberating forces of technology freed them from previous artistic traditions while making available vast means of production and a plethora of materials. All artistic traditions were seemingly put aside by the paintings of Cezanne, the poetry of Baudelaire, and the architecture of Le Corbusier. Behind this apparent freedom French critic Jacques Ellul, author of the classic The Technological Society, found an absolute slavery. The artist was the handmaiden of technology, a relation the artist no longer understood, like other citizens of technological culture. Artists acclaimed their unbridled individualism while being intensely determined by the forces of technological culture. Ellul examines this process in modern art from the beginning of the 20th century where the sense of art - its meaning and embodiments - is reduced to non-sense. Ellul's study is in the tradition of Guy Debord's The Society of Spectacle and Theodor Adorno's Aesthetic Theory but moves significantly beyond their Marxist perspectives that were, from Ellul's view, co-opted by technique."

Histoire des institutions - Le Moyen Age

Résumé

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