Etre à Dieu

" Un ouvrage des éditions du Cerf, maison des cultes, des cultures et des civilisations. Le Cerf est le premier éditeur religieux de France et de l'espace francophone. "

Mémoire dominicaine spécial - numéro 1 Jean Capreolus et son temps 1380-1444 Colloque de Rodez

Plus que toute autre période, le XVIe siècle a eu le sentiment de redécouvrir la Bible, dans l´antiquité de ses origines juives et grecques, dans l´intelligence que lui donnèrent les Pères de l´Eglise, mais surtout dans la richesse théologique de son sens profond dont la perception différente va entraîner les séparations séculaires de Réformes concurrentes. Partant du milieu du XVe siècle - moins éloigné de l´Ecriture qu´on l´a prétendu - jusqu´aux toutes dernières années du XVIe siècle, cet ouvrage a été conçu et écrit par deux auteurs s´appuyant sur des historiens spécialistes de domaines très divers (judaïsme, orthodoxie, mais aussi arts, littérature, musique, politique, mystique...) car au temps des Réformes l´Ecriture Sainte se trouve au centre d´une société encore unifiée par le Christianisme.

BTT n°5 - Le Temps des réformes et la bible

L'invisible du cinéma

Très connu du public qui s'abrite derrière son exemple pour toujours attendre de voir pour croire quelque chose, affectionné des peintres qui aiment à lui faire toucher les plaies du Ressuscité, vénéré des chrétiens du lointain Orient, qui pensent lui devoir leur foi, Thomas l'Apôtre n'apparaît pas beaucoup dans les Evangiles. Seul saint Jean lui consacre quelques versets fulgurants. Saint Thomas fournit à l'auteur l'occasion de développer une libre méditation à la première personne et de relire I'Eangile de S. Jean en compagnie d'un apôtre qui n'est pas moins un témoin privilégié de la Résurrection, un homme qui n'en croit pas ses yeux.

Thomas l'Apôtre

Toutes les disciplines des sciences humaines rattachées à une perspective historique se voient, d'une manière ou d'une autre, confrontées à la question de la Tradition. C'est à partir de ce
constat très simple qu'ont été organisées à l'Université de Fribourg, dans le cadre du Programme interdisciplinaire d'études catholiques, en 2003 puis en 2004, deux journées d'études réunissant des chercheurs issus d'horizons divers. Dans un premier temps, il fallait reconnaître le terrain, l'identifier, le délimiter, le baliser. C'est délibérément que l'accent a été mis largement sur les XVIe et XVIIe siècles pour aborder la Tradition
dans tous ses états, dans tous ses débats. Dans un deuxième temps, le thème a été abordé en se penchant sur les œuvres d'art au sens large, comme relais et vecteurs de la Tradition chrétienne. En quel sens la beauté est-elle, comme l'être et le vrai, un transcendental pour le christianisme ? Certes le christianisme se trouve à l'aise dans le concept et la pratique de la Tradition, s'y réfère et s'y construit. Mais cette familiarité concerne bien d'autres approches des sciences et des arts. Il nous est apparu en effet que la Tradition elle-même constituait un langage commun aux sciences humaines, avec ses questions sur elle-même, ses rites, ses lois peut-être, ses points de fixation, ses
expressions. En quelque sorte, il se dégage de la diversité des approches des diverses contributions ici rassemblées, un " art ", une manière d'être et de se dire, de la Tradition.

L'art de la Tradition - Journées d'études de l'Université de Fribourg

A l'image de saint dominique

Au XIXe siècle, un célèbre historien écrit : " L'Ordre de Saint Dominique est un des plus illustres et des plus fertiles en œuvres de salut et de science. Mais où en est l'histoire de ses provinces, de ses maisons ? " (Victor de Buc). Deux siècles plus tard, ce guide relève ce défi en répertoriant les " maisons " des provinces francophones des Dominicains en Europe de 1206 à nos jours. Qu'en reste-t-il qu'on puisse reconnaître et visiter aujourd'hui ? 474 lieux ouvrant au public le patrimoine peu connu d'un grand Ordre religieux.

Etre à Dieu

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