Mythe et realite du non-alignement

Considérant l'intensification et la diversification des échanges, économiques, humains, culturels, cet ouvrage privilégie un large champ d'investigation, tel que l'exige une étude des relations internationales. Sont ainsi pris en compte les acteurs, l'interdépendance des enjeux et des zones géopolitiques, les processus de décision et de règlements des conflits.Philippe Braillard est professeur émérite de l'Université de Genève

Les relations internationales

Changer ou disparaître. Tel est le cri d'alarme que lance depuis plus de dix ans le Club de Rome, un groupement d'industriels et de scientifiques présidé par un grand capitaine de l'industrie italienne, Aurelio Peccei. Le développement d'un ensemble de problèmes complexes, interdépendants et de nature mondiale menacerait en effet la survie même de l'espèce humaine. C'est cette « problématique mondiale » que le Club de Rome prétend analyser d'une manière scientifique et en dépassant toute option politique partisane et toute idéologie. Cet ouvrage cherche à montrer que la démarche du Club de Rome, loin d'être au service des intérêts supérieurs de l'humanité, est fondée sur une double imposture, commise par un groupe de pression transnational dont l'action préfigure la prise du pouvoir par une nouvelle élite, celle des gestionnaires souples et efficaces, prétendant penser en termes globaux et organiser rationnellement l'interdépendance mondiale.

L'imposture du Club de Rome

Qu'est-il arrivé à la Suisse ? Ce pays, considéré jusque-là comme exemplaire, fut soudainement, au printemps 1996, confronté aux accusations les plus graves. Loin d'avoir été, durant la Seconde Guerre mondiale, ce havre de démocratie, de paix et de vertu qu'on s'accordait à célébrer jusque-là, la Suisse aurait en fait vendu son âme au diable en devenant le banquier zélé d'Hitler, soutenant l'effort de guerre de l'Allemagne nazie, acceptant de s'enrichir par le recel et le blanchiment des biens volés aux victimes du IIIe Reich, refusant d'accueillir sur son sol des milliers de Juifs fuyant l'Holocauste. Une fois la guerre achevée, les banques suisses auraient tout fait, en se réfugiant derrière le secret bancaire, pour empêcher les héritiers des victimes de l'Holocauste de récupérer leur patrimoine.
En portant ces accusations, le Congrès juif mondial, relayé par divers milieux politiques américains, exerça de fortes pressions sur la Suisse et sur ses banques, allant jusqu'à l'instauration de sanctions. Cette crise ne prit fin qu'avec la conclusion d'un accord global par lequel les grandes banques suisses acceptèrent de verser 1,25 milliard de dollars aux organisations juives et aux victimes de l'Holocauste.
Le présent ouvrage met en lumière le mécanisme de cette crise. Il montre pourquoi les attaques se sont à ce point concentrées sur la Suisse et comment, au-delà de cette dernière, d'autres pays, à commencer par la France et l'Allemagne, sont aujourd'hui concernés. Derrière l'enjeu déclaré et parfaitement légitime de cette crise - le devoir de justice envers les victimes de l'Holocauste se cachent d'autres enjeux non avoués, qu'il convient de révéler. En faisant tomber les masques derrière lesquels se sont cachés la plupart des acteurs de cette crise, ce livre donne un sens à cette dernière et permet de comprendre ce qui, à bien des égards, n'aura été qu'une tragique mascarade.

TRAGEDIE ET MASCARADE. - Autopsie de la crise des fonds juifs et de l'or nazi

Si l'Etat, en tant que territoire délimité par des frontières, est ce qui fonde la dimension internationale des liens et des rapports entre les pays, l'étude de la diplomatie et des politiques étrangères ne suffit pas à rendre compte de l'ensemble des interactions qu'entretiennent les nations. Considérant l'intensification et la diversification des échanges, économiques, humains, culturels, cet ouvrage privilégie un large champ d'investigation, tel que l'exige toute étude pertinente des relations internationales contemporaines. Paradigmes d'analyse, acteurs, interdépendance des enjeux et des zones géopolitiques, processus de décision et de règlement des conflits : autant de questions traitées ici, à la lumière de l'histoire et du présent.

Parmi les grandes places financières, c'est sans doute la Suisse qui incarne plus que tout autre l'archétype de la puissance financière. La " forteresse bancaire helvétique " est l'objet de critiques nombreuses et récurrentes. Son secret bancaire et sa particularité mal acceptée qui consiste à distinguer subtilement l'évasion de la fraude fiscales sont les cibles favorites de détracteurs de plus en plus déterminés. De manière remarquable, la Suisse est parvenue pendant longtemps à tenir tête à ceux qui mettent en question son secret bancaire. Sera-t-elle néanmoins capable, en persistant dans une attitude défensive, de résister demain à des assauts redoublés ? Et la défense de son secret bancaire est-elle une condition suffisante pour assurer la pérennité d'une place financière suisse forte et compétitive ? En d'autres termes, la stratégie suivie jusqu'ici est-elle encore adaptée aux nouveaux défis qui se dessinent ? En tentant de répondre à ces questions, cet ouvrage montre que tel n'est pas le cas et qu'un profond changement de cap stratégique s'impose.

Place financière suisse - L'autre stratégie

Considérant l’intensification et la diversification des échanges, économiques, humains, culturels, cet ouvrage privilégie un large champ d’investigation, tel que l’exige une étude des relations internationales. Sont ainsi pris en compte les acteurs, l’interdépendance des enjeux et des zones géopolitiques, les processus de décision et de règlements des conflits.

Mythe et realite du non-alignement

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